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La Guinée Equatoriale a lancé la guerre aux "immigrants illégaux" |
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panafricain (
09/03/2004 10:09 )
À Courcouronnes / France
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où est la solidarité africaine ? Obiang n'est pas très futé. on sait que son pays a beaucoup de pétrole, mais ce n'est pas pour autant qu'il doit faire preuve d'arrogance... |
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Petrole et illusions |
eric (
09/03/2004 10:30 )
À Grez-doiceau / Belgium
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Si le pétrole était source de progès en Afrique, le Nigeria et bien d'autres seraient des super-puissances. Obiang serait bien avisé d'en parler avec Bongo Ondimba |
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mouf |
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09/03/2004 18:00 )
À Blaise / France
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un nègre reste un nègre( la cupidité, la haine, l'avarice, la malhonnêteté ... ) fut-il président ou pas. |
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REPRESSION = DICTATURE = REGRESSION. |
Michel (
09/03/2004 22:28 )
À Paris / France
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Si notre ami "mouf" dit: qu'1 ngre reste 1 ngre. C'est une façon de dénoncer la connerie de nos responsables politiques et le frein qu'ils font subir à notre Afrique cherie .
"1ngre est 1 ngre" est aussi un appel à la prise de conscience des Africains pour voir l'avenir différement est de lutter pour un nouveau monde.
Pour moi ce president reste aussi un bouffon comme ses pères qui nous gouvernent.
Ngre= ngro= Noir....Pas de rasisme.
Acceptons parfois les critiques, c'est comme ça que nous commencerons peut-être à comprendre qui nous sommes vraiment et surtout où nous conduisons l'Afrique.
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j'ai de la haine |
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10/03/2004 10:35 )
À Amsterdam / Netherlands
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j'en ai marre de ces expulsions et ces arrestations que celui qui est ne avec la terre nous le montre de quel droit les idiots comme obiang se mettent a faire comme les blancs qui se prennent a rever et a croire que la vie est un acquit vous perirez tous dans vos soit disant pays riche ou tiers monde minable |
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Barbarie |
Tristesse (
10/03/2004 11:28 )
À Alkmaar / Netherlands
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Un autre Hittler en Afrique un Barbare .. Malgre ton petit petrole ton peuple vit dans les gettos .
T'es meme pas maitre de ton petrole ...
Le Francais Johnny Hallidays avait raison de chanter je cite :NOIRE C'EST NOIRE IL N'YA PLUS D'ESPOIR .. |
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A "MOUF" |
Stéphane (
10/03/2004 12:35 )
À Jouy / France
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Obiang Nguema ne vaut rien c'est indubitable.
Mais si tu es toi même nègre et que tu postules que les nègres ne valent pas grand chose, alors comment donner du crédit à ce que toi -nègre ?- tu affirmes ?
Ne généralise pas pépé |
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C'est très honteux |
Ingrid (
10/03/2004 12:47 )
À / Satellite Provider
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Je suis équato-Guinéenne et vie au Cameroun depuis plus de 10 ans. Pas une seule fois on m'a arrêtée pour défaut de papiers. Obiang tu nous fais honte. Avant le pétrole c'était la torture, maintenant que nous avons du pétrole elle a doublé la torture, mais fait gaffe, car dans ton propre palais ça ne va pas, j'ai peur que tu ne finisses coe Aristide et bien d'autres. Un conseil, le grand jour ne t'enfuis surtout pas vers ces pays que tu pietines aujourd'hui parceque tu es devenu un "Equato-dollars" coe tu l'as dit dans un de tes discours, car ces hommes que tu refoules ce jour ,te fermeront à leur tour leurs portes. Avec tant de pétrole nous n'avons même pas d'eau potable. Tu dois être jugé pour crime contre l'humanité. |
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Du calme |
Mott! (
11/03/2004 18:23 )
À / Kenya
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Et bien vos réactions sont 1 tantinet excessives qd même....
Loin de moi l'intention de défendre le régime de Obiang Nguema qui est autocrate à l'extrême ( la Guinée Eq appartient à 1 famille seulement..)
Mais de là à le traiter de Hitler de l'Afrique pcq il veut expluser des immigrés clandestins de son pays!!!
Pratiquement tous les pays d'Afrique ( Nigéria, Côte d'Ivoire, Gabon, Lybie et bien d'autres ) l'ont fait et c'est tout à fait normal.
Celà fait partie des missions de l'Etat que de contrôler l'entrée et la circulation des étranger sur le sol national...
Maintenant effectivement on peut discuter des conditions de ces contrôles vis à vis du droit international ( c'est 1 erreur que d'encercler 1 ambassade étrangère )
et à ma connaissance il n'y a pas eu mort d'homme chez les personnes arrêtés....
Qui dit pétrole qq part dit afflux d'immigrants et là on aura de tout, et là il faut bien contrôler si on veut avoir de bons immigrés travailleur et non des bandits de grand chemin et de toute espèce.
C'est 1 pb de sécurité intérieure.
Maintenant est-ce que ce sont les intentions véritables d'Obiang Nguema en déclenchant cette opération face aux tensions à l'intérieur de son propre cercle??
L'avenir nous le dira..
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11/03/2004 18:44 )
À Saint-joseph / Reunion
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Il faut que les africains fassent d'effort pour travailler chez eux. au lieu de migrer toujours.
à chaque fois qu'un pays africain s'en sort en peu, il faut toujours qu'il y des milliers de migrants pour amener la misere |
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11/03/2004 19:12 )
À Saint-joseph / Reunion
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Tu as raison, ma situation n'es pas terrible. Mais je fais beaucoups pour créer quelque chose et je garde ma dignité.
Comme un pays africain peut se développer si à chaque fois que la situation s'ameliore, il faut qu'il ait des millions des migrants africains
pour apprauvrire le pays.
Pourquoi n'est pas faire des efforts à ressource au lieu de depenser tout son energie pour migrer et recolte des resultats mediocres.
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Les 100 papiers |
tokos (
12/03/2004 17:45 )
À / France
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Les faussaires du Cameroun et du Nigeria vont détruire ce petit pays par le nombre, mais très riche comme ils le font partout où ils passent. Il est bon qu'ils soient renvoyés, les légaux restant dans le pays. C'est normal pour des questions d'ordre, et probablement anormal dans des pays où le bordel est organisé comme au Cameroun et au Nigeria. N'invoquez pas à tors et à travers la solidarité africaine. Elle a bon dos et sert à couvrir généralement des tas de crime comme l'esclavage moderne ou/et la prostitution faite par les "tantes" dont les nièces exercent leurs prouesses partout en Europe aujourd'hui.
Je suis Camerounais!!!!!!!! |
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tokos (
12/03/2004 17:50 )
À / France
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Chère soeur, y a pas de lien entre le fait que tu n'es jamais été arrêtée au Cameroun (si tu n'as pas de papiers et si les accords entre les deux pays ne t'obligent pas à en avoir, tu es réglo. Le cas contraire tu es hors la loi) et le fait qu'Obiang arrête des "illégaux" s'ils le sont vraiment. Effectivement il est comdamnable si c'est de la politique politicienne.
Il n'ya pas de lien non plus avec sa dictature et ne fait pas de comparaison avec le Cameroun qui n'est pas non plus une démocratie, tu as dû t'en rendre compte. On compare par rapport à ce qu'on pourrait être et non pas par rapport aux voisins!! |
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12/03/2004 23:57 )
À Toulouse / France
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Les attributs que tu viens de citer ne correspondent en rien à des qualificatifs du Nègre , tout au contraire.
D'ailleurs saches qu'il est inadmissible que n'importe quel débile mental s'octroit le droit d'insulter la communauté de la sorte.
En plus un nègre reste negre comme un asiatique reste asiatique ou qu'un blanc reste blanc, comment veux tu qu'il en soit autrement.
Et pourtant tu n'oseras pas en tirer la meme conclusion pour l'asiatique ou le blanc "la cupidité, la haine, l'avarice, la malhonnêteté ... "
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12/03/2004 23:59 )
À Toulouse / France
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le precedant message est une reponse à mouf
Le 3° message desolé pour les non concernés |
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Info |
M.O.P. (
13/03/2004 09:14 )
À Dortmund / Germany
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Expulsion: Retour forcé au pays
Des centaines de Camerounais expulsés de la Guinée Equatoriale sont arrivés hier à Limbé.
Yaounde, le 12 Mars 2004 : Sophie Djonga, âgée de 38 ans, commerçante faisant la ligne Douala – Malabo n’est toujours pas remise de son cauchemar. Vêtue d’un Kaba, les cheveux au vent et une paire de babouches gracieusement offerte par une âme généreuse, elle croque sans appétit un bout de pain. Non loin d’elle, à l’esplanade de la librairie provinciale de Limbé, prés de deux cents Camerounais, hommes et femmes, les uns assis, les autres debout, se livrent à toutes sortes de commentaires. Ils relatent inlassablement, leur mésaventure sous le regard inquiet de nombreux curieux. La mine anxieuse de la plupart traduit leur état d’esprit. A l’intérieur de la bibliothèque, les employés de la Communauté urbaine de Limbé (Cul) procèdent à l’enregistrement des victimes. A l’origine de cette ambiance inhabituelle, une drôle d’histoire de rapatriement des Camerounais, pour la plupart de commerçants exerçant à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale. " C’est dans la nuit de dimanche 07 mars dernier que j’ai été surprise dans mon sommeil par des policiers. Sans autre forme de procès, ils m’ont conduite au poste de police sans pour autant rien me signifier ", raconte Alice Ado entre deux sanglots. Dans la cellule, elle fait la connaissance de plusieurs de ses compatriotes qui lui relatent les circonstances de leur prise. Dans ces arrestations, chacun y va de sa petite histoire.
Pour Emmanuel Pokossi, footballeur en quête d’un club, " C’est de retour d’une séance d’entraînement que j’ai été interpellé par des policiers Dans un premier temps, il m’est reproché ma situation irrégulière à Malabo. C’est dans la cellule que j’ai appris qu’il s’agit plutôt d’une vaste opération de rapatriement des étrangers camerounais, nigérians, congolais ". Ils se sont ainsi retrouvés très nombreux dans les cellules de la police à Malabo. Enfermés pendant prés de cinq jours à la base militaire de Malabo, ils étaient privés de toute pitance. Ceux qui tentaient à résister aux injonctions des autorités policières, subissaient de sévères châtiments. Preuve de cette répression, Jonas Kwakai quelques blessures encore ouvertes sur le dos. " C’est dans la journée de mercredi 10 mars autour de 18h que le chef nous a signifiés notre retour au Cameroun ", explique Jules Kwate. Ils ont été conduits manu militari au bord du fleuve, abandonnant sur place tous leurs effets. Et sans pièces d’identité pour la plupart.
" Les deux pirogues qui ont ramené les expatriés au Cameroun ont accosté respectivement à minuit et à 4h du matin ", explique Epée, douanier en service à Bota Wharf. Aussitôt, ceux des rapatriés qui n’avaient pas de famille d’accueil à Limbé ou dans les villes environnantes, ont été contraints de passer la nuit à la belle étoile, à l’esplanade de la librairie provinciale. " Le voyage a été pénible ", reconnaît Emmanuel Pokossi. " Dans ces navires de fortune, nous étions prés de cent. Et voyager dans la nuit dans de telles conditions, nous avions surtout peur de ne pas arriver à bon port tellement le navire était bondé de monde et il basculait violemment ", poursuit-il.
Mobiles
Informé de la situation, le gouverneur de la province du Sud–ouest, Thomas Edjaké Mbonda, le préfet du Fako, Bernard Okalia Bilai et le délégué du gouvernement auprès de la Cul, Samuel Lifanda se sont rendus hier sur le site aux environs de 10h. Le but de leur descente sur le terrain : s’en quérir des nouvelles de la situation et apporter leur soutien moral et matériel à ces hommes et femmes en détresse. C’est ainsi donc que la Cul a mis à la disposition des rapatriés le nécessaire pour leur toilette. Affamés et affaiblis pour avoir passé des journées entières sans la moindre pitance, ils ont eu droit à des bouts de pain. Dans cet élan de générosité, il a été remis à chacun cinq mille francs Cfa afin de pouvoir regagner leurs familles respectives. " Des médecins sont arrivés pour prendre quelques uns qui se sentaient mal. Aux dernières nouvelles, ils ont tous regagné leur famille ", déclare Joseph Ngassa, l’un des rapatriés. A la Cul, on reste sur le qui-vive. "Depuis ce matin, nous sommes comme en état d’urgence. Le délégué multiplie des concertations avec ses collaborateurs surtout qu’il nous a été annoncé l’arrivée dans les prochaines heures de deux autres embarcations. La communauté a apprêté a cet effet le nécessaire.
Pour le moment, l’heure est à l’accueil des frères et sœurs, le reste viendra après ", a expliqué Théresia Ekomboni, chargée de relations publiques à la Cul.
Selon le récit de la plupart des rapatriés, c’est depuis fin février dernier que le séjour des étrangers était devenu difficile dans la capitale de la Guinée équatoriale. Policiers, gendarmes et militaires, armés de fusils d'assaut Kalachnikov patrouillaient dans les rues. Ils perquisitionnaient des domiciles et procédaient à des arrestations massives de ressortissants étrangers d'origine africaine. Des militaires avaient interdit toute circulation sur les axes menant aux ambassades du Cameroun et du Nigeria, tandis que d'autres étaient postés devant le consulat du Bénin. La question qui reste suspendue à toutes les lèvres reste celle de connaître les mobiles réelles de cette vaste opération. A ce sujet, chacun y va de sa philosophie. Certains font état du caractère xénophobe des populations de la Guinée Equatoriale, nouveau Eldorado de l’Afrique centrale. D’autres par contre y voient la jalousie des hôtes à ne pas supporter l’émergence des étrangers. Mais la version qui semble la plus partagée est celle que soutient André Eboué, une victime: " depuis quelque temps, dans les milieux de la police, on parle de l’arrestation des mercenaires et du recrutement des étrangers, dont la mission serait de renverser le régime du président Téodoro Obiang Nguema ". Reste à savoir quelle sera la réaction des autorités camerounaises face à ces actes, devenus récurrents ces dernières années, du voisin équato-guinéen.
Intégration
Des rapports généralement vrais, répercuté par des médias camerounais et étrangers, semblent indiquer un durcissement du régime équato-guinéen. La dernière illustration en date est l'interdiction de sortir du pays prise à l'encontre de Placido Migo Abogo, le leader de la Convergence pour la démocratie sociale, et la vague d'arrestations opérées dans les milieux de l'opposition , notamment du Mouvement pour l'auto-détermination de l'ile de Bioko (Maib). A quelques mois des élections législativeset municipales à l'issue connue d'avance, les 13 partis en compétition avec le parti au pouvoir n'ayant été retenus que pour jouer les lièvres, Malabo bruit de toute sorte de versions sur l'arrestation de mercenaires recrutés pour renverser M. Théodoro Obiang Nguéma Mbazogo. Installé à la tête de ce pays depuis 1979, le chef de l'Etat équato-guinéen n'entend pas lacher son bifteck, surtout que son pays s'est métamorphosé, depuis la mise en exploitation de ses énormes gisements de pétrole, en un mirifique paradis que Théodoro Obiang Nguéma et sa famille gèrent les revenus du pétrole comme leur argent de poche, ne nous concerne pas.
Que, sous l'emprise de l'envoûtement des pétro-dollards et du pouvoir, le chef de cet Etat voisin voie des opposants partout, n'est pas notre problème. Mais que des Camerounais, au motif d'immigration clandestine, soient victimes de cette propension à voir en tout étranger un bandit ou un fauteur d'insécurité, couvre de gros nuages la politique d’intégration entre Etats de l' Afrique centrale. Le 8 décembre 1964, cinq pays de la sous région d'Afrique centrale, le Cameroun, le Congo, la République centrafricaine, le Gabon et le Tchad signent date à Brazzaville un traité portant institution d'une Union douanière et économique qui démarre effectivement ses activités en janvier 1966.
L'institution élargit ses rangs à la Guinée équatoriale en 1984 grâce au parrainage du Cameroun. Si en 1964, les pays membres de l'Udéac proclament vaguement leur volonté de promouvoir l'intégration sous régionale, la Cémac, à la différence de sa devancière à laquelle elle succède à Ndjamena en 1994, se montre plus explicite sur les termes de cette intégration. Il s'agit, entre autres objectifs, d'" élaborer une union de plus en plus étroite entre les peuples des Etats membres, pour raffermir leur solidarité géographique et humaine ".
Nous soulignons les mots " peuples ", " solidarité " et " humain ", dont se remplissent ces prospectus sur papier glacé ventilés à l'occasion des sommets de chef d'Etat, et qui figurent une Afrique centrale de tous les rêves. Le cri des Camerounais chassés de Guinée équatoriale, l'adversité qu'ils auraient rencontré donnent la mesure du surplace effectué depuis 1964. Avant de nous nourrir de mots, en faisant miroiter des projets ambitieux, à l'exemple de Air Cémac, les dirigeants d'Afrique centrale ont-ils pensé à d'abord gagner la bataille de la " solidarité " des " peuples ", celle qui implique pour un Camerounais, d'aller, de venir, de s'installer, de travailler où bon lui semble dans l'enceinte des 3 millions de km2 que constitue l'espace de la Cémac ? En attendant que l'intégration passe du discours à la réalité, on peut conseiller aux Camerounais de s'entourer des papiers nécessaires pour éviter les désagréments de l'immigration clandestine. On peut également s'interroger sur les raisons de cette ruée des Camerounais vers l'étranger. Surtout vers le Gabon et la Guinée équatoriale, deux pays qui, sur aucun plan et, chauvinisme mis à part, n'aurait jamais du tutoyer notre pays. De part ses énormes ressources, le Cameroun est à même d'offrir à ses ressortissants ce qu'ils vont chercher au delà de ses frontières. Il ne tient qu'à nos dirigeants de faire du triangle national une mère poule pour qui couve ses enfants, et non un ogre qui repousse ses petits.
© Dippah Kayessé et Xavier Deutchoua, Mutations
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Sources |
M.O.P. (
13/03/2004 09:16 )
À Dortmund / Germany
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http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=14332
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