Retrouvez Grioo.com sur votre mobile: http://m.grioo.com
Grioo.com   Grioo Pour Elle       Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  
   Lundi 29 Avril 2024 RECHERCHER : Sur Grioo.com  Sur Google 
 Accueil  Rubriques  Archives  Forum     Qui sommes-nous ?     

   

AccueilRubriquesArticleRéaction
 
Retour à l'article: Faut-il frapper les enfants pour bien les élever?
  Faut-il frapper les enfants pour bien les élever?
Cet article est le premier d'une série de trois, écrit par Olivier Maurel, auteur de [i "La Fessée, Cent questions-réponses sur les châtiments corporels"] aux Editions La Plage
 
 Publicité 
 
Ecrire une réaction

Faut-il frapper les enfants pour bien les élever?

Nombre de messages
:  22
Pages:  1  2 > >> 

  C' est frappant !
s2 ( 20/04/2004 10:34 )
À / France

Désolée pour ce bête jeu de mots, mais cet article m' a en effet frappée. J' ai vécu en milieu très fermé, et ma mère maniait le martinet. J' étais très effacée déjà petite, et craignait toute personne étrangère au petit cercle familial. Je ne comprenais pas les punitions, car il n' y avait aucune discussion; je n' ai aucun souvenir de "bêtise" méritant ce genre de châtiment, mais même si je trouvais ça méchant et détestable, je ne savais pas comment ça se passait ailleurs et pensais que c' était normal, donc je n' ai jamais imaginé que ça avait pu avoir une incidence sur mon comportement et ma vie actuelle; à 30 ans, j' essaie de me sortir difficilement d' une phobie sociale qui a bien gâchée ma vie jusqu' ici, et je viens de me rendre compte à quel point aujourd' hui encore je suis en rapport de soumission avec ma mère; je ne suis jamais parvenue à trouver ma place en ce monde, même au sein de ma famille; et je n' arrive même pas à oser avoir une opinion différente de celle de ma mère sur une simple discussion, par peur de la vexer ou de lui faire de la peine, ce qui me culpabiliserait automatiquement. 30 ans d' angoisses quotidiennes, de moments dépressifs et de somatisations nombreuses... J' ai enfin eu le courage de demander de l' aide il y a peu de temps, donc nul doute que ça ira bientôt mieux et que les plus belles années de ma vie restent à venir !
Ecrire une réaction
  Bravo!
Maurel ( 21/04/2004 07:43 )
À / United Kingdom

Merci pour votre témoignage.
Il est très intéressant. Le fait qu'on ne vous expliquait pas les punitions que, par conséquent, vous ne compreniez pas, l'absence de souvenir des "bêtises" que ces punitions étaient censées corriger, le fait que vous trouviez cela normal et sans conséquences sur votre vie d'adulte, et les conséquences que cela a eues sur votre vie sociale et sur vos relations actuelles avec votre mère, tout cela est très significatif des conséquences possibles de la violence éducative.
Bravo pour votre réaction! Je suis convaincu que, même s'il vous restera sans doute des cicatrices de vos blessures, vous allez maintenant vers une vie meilleure.
Et je profite de cette occasion pour signaler aux visiteurs de Grioo qu'un appel a été lancé pour faire attribuer le Prix Nobel de la Paix à Alice Miller, celle qui a certainement le plus fait pour faire prendre conscience à l'humanité des conséquences de la violence éducative. Si nous parvenons à lui faire attribuer ce prix, cela donnera à ses idées une notoriété qui dépassera de beaucoup le cercle de ses lecteurs actuels et permettra d'accélérer la mise en pratique de la Convention des Droits de l'enfant et spécialement de son article 19 qui concerne la violence. Plus il y aura d'Etats qui interdiront la violence éducative et promouvront une éducation dans l'amour manifesté, plus il y aura de milliers d'enfants qui, au cours de leurs années de formation, apprendront la confiance en eux et aux autres et pourront mieux développer leurs potentialités. Plus il y aura d'enfants à qui leurs parents auront "déclaré la paix" pendant leurs premières années, moins il y aura d'adultes pour déclarer la guerre!
La pétition pour le Prix Nobel à Alice Miller peut être signée sur le site http://www.a-nobel-prize-for-alice-miller.org www.a-nobel-prize-for-alice-miller.org http://www.a-nobel-prize-for-alice-miller.org.
Ecrire une réaction
  sans parole
( 27/05/2004 16:17 )
À Gosselies / Belgium

des larmes, toujours des larmes, je me bouge dans mon coin pour que l'horreur prenne fin !!!
une petite aide dans cette océan...
Ecrire une réaction
  stop
( 27/05/2004 16:20 )
À Gosselies / Belgium

non, non, et NON!!
REGARDER les yeux de ces enfants quand ils ont reçus leurs coups de ceinture, et franchement!!! dites-moi ce que vous y voyez!!
Je vous souhaite bon courage!
Ecrire une réaction
  bougeons pour stopper les chatiments corporels dans nos écoles
Karima du MAROC ( 13/07/2004 22:26 )
À / Morocco

AGRESSIONS CORPORELLES ET VERBALES DANS LES ECOLES LES PLUS REPUTEES: phénomène malheureusement toujours existant mais : incontrôlable !
Ecrire une réaction
  comment y arriver ?
bouillard ( 06/12/2004 08:58 )
À Agon-coutainville / France

Oui, comment parvenir à ne plus entendre de telles horreurs : qu'on peut se permettre, alors que l'on fait des dizaines de kilos de plus que lui, de battre un enfant !
D'abord, en lisant tous les ouvrages d'Alice Miller : clairs, concis, parfois redondants si on les lit effectivement tous à la file...
Cette grande dame est un modèle de courage et de ténacité, une bienfaitrice pour l'humanité... Elle tient un bout de vérité que nous nous masquons depuis toujours et en dépit des réactions tièdes de toute la communauté éducative, elle tient bon !

Pour ce qui est de la fessée, des châtiments corporels, des humiliations et du harcèlement psychologique dont sont victimes trop d'enfants, il n'est pas utile de réfléchir trop longtemps : passons quelques jours dans une classe de maternelle, en France, à l'âge où les enfants ne maîtrisent pas encore le langage et observons.
La manière dont ils sont accompagnés à l'arrivée, manipulés au moment de l'habillage, reçus à la sortie des cours. Les mots qu'ont leur dit ou ne leur dit pas, le ton employé.
Observons les ensuite : sont-ils confiants, heureux, sereins, inquiets, violents....
Et nous nous rendrons compte que la violence éducative commence bien avant la fessée, que la fessée n'est pas anodine, ne peut l'être ne serait-ce que parce qu'il y a un contact physique d'un grand et fort sur un petit et faible !

Je ne sais pas si dans mon enfance j'ai reçu des fessées... Je n'ai pas de souvenirs. Mais j'étais tellement sage que la seule crainte devait suffire !
Surtout quand je voyais ma soeur recevoir des corections qui me terrorrisaient.
Nous étions 5, c'était une enfant difficile.
Certes !
Mais, ce que personne ne se demandait à l'époque, c'est comment ou pourquoi elle était devenue difficile !
Et pourtant, nos parents étaient enseignants. Ils ne touchaient jamais un cheveu de leurs élèves et développaient même des stratégies pédagogique très novatrices, très respectueuses.
Aujourd'hui, ils savent qu'ils n'auraient pas dû... mais que pouvaient-ils fairent ? Ma mère a été tellement battue que c'est un miracle que nous ne l'ayons pas été plus, ni systématiquement !

J'ai donné une gifle à chacun de mes deux enfants. Je ne sais pas quel effet elles ont eu, d'un point de vue pédagogique. En ce qui me concerne, si un jour je regrette quelque chose, ce sera de ne pas avoir été capable de faire autrement.

La fessée, c'est comme la guerre : il n'y en a pas de bonne.
Et, au lieu de nous demander si nos parents ont bien fait de nous battre, de nous laisser dans la peur, la crainte, l'ignorance, demandons nous comment ne pas reproduire ces comportement avec les adultes de demain.

j'ai aujourd'hui assez d'expérience professionnelle pour savoir qu'un enfant, même difficile, peut-être élevé autrement qu'avec des coups, au corps ou à l'âme.
Tout simplement parce que la relation pédagogique ne doit pas être une relation de pouvoir, mais une transmission d'un capital précieux qui permet au petit d'homme de s'inscrire sur la longue lignée des humains.
Parce que le propre de l'homme, c'est ce langage magnifique qui peut tout faire.
D'ailleurs, les enfants mal traités ont toujours beaucoup de difficultés à s'approprier le langage...
Ecrire une réaction
  à quoi frapper éduque-t-il?
améline ( 05/01/2005 09:56 )
À Saint-crespin-sur-moine / France

a Awe
Je viens de trouver cet article sur grioo, d'où ma réaction retardée.Vous estimez que sans violence éducative, on n'arrive à rien avec les enfants et que seule la force peut inculquer le respect. C'est malheureusement la philosophie des colonialistes d'inspirer la terreur par la violence brutale, depuis des siècles, et encore aujourd'hui par régimes locaux interposés. Et je me demande d'ailleurs si ces pratiques auraient pu perdurer sous une autre étiquette, si elles n'avaient pas trouvé un nouveau relai dans les parents eux-mêmes vis-à-vis de leurs enfants, sincèrement convaincus que c'est de ne pas frapper les enfants qui les corrompt. La boucle est bouclée. Frapper les enfants n' a-t-il pas été importé par le colonialisme et l'esclavagisme? c'est ce que je soupçonne. car la survie dans les anciennes sociétés aurait été compromise si les êtres humains avaient été mutilés de certaines de leur capacités cérébrales, comme le font les violences infligées par les parents. Je me pose cette question, qu'en pensent les grioonautes?
Ecrire une réaction
  Et pourquoi on vous frapperait pas vous ?
Géraldyne ( 01/04/2005 17:06 )
À Gros-morne / Martinique

Dans ce cas, vous ne verrez aucun inconvénient à ce que votre mari vous frappe si le repas n'est pas fait ou si plus tard en maison de retraite on vous frappe car vousvous êtes oublié...

Comment peut on dire que les châtiments corporels sont utiles ?

Et je n'ose même pas répondre à la jeune fille " qui fait des études"...

Rassurez moi je suis sur une autre planète?....
Ecrire une réaction
  Frapper les enfants n' a-t-il pas été importé par le colonialisme et l'esclavagisme?
Maurel ( 01/04/2005 19:05 )
À / France



On peut se poser la question, mais je ne crois pas que ce soit vrai. On frappait déjà les enfants dans l’Egypte des Pharaons. Un proverbe y disait : “Les oreilles de l’enfant sont dans son dos” (sous-entendu : c’est là qu’il faut frapper). Beaucoup de proverbes africains, probablement très anciens, conseillent aux parents l’usage du bâton, comme sur tous les autres continents. La discipline était et est encore souvent très violente dans les écoles coraniques.
Par contre, dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, on a plusieurs observations d’ethnologues qui disent que les enfants n’y étaient pas frappés. Je n’ai pas d’exemple précis pour l’Afrique, mais je suppose qu’il en a été de même sur ce continent. Il semble que les choses aient changé à une époque très ancienne, au moment du passage à l’agriculture et à l’élevage. La raison a pu être un fait très simple : la possibilité de sevrer plus tôt les bébés grâce au lait des animaux et aux bouillies de céréales. Comme l’allaitement très prolongé, souvent jusqu’à quatre ou cinq ans, espaçait les naissances, la conséquence de ce changement a été leur rapprochement. Quand, à la naissance d’un nouveau bébé, le précedent n’a que deux ou trois ans, il n’est pas autonome et peut très mal vivre l’arrivée du nouveau-né et être porté à l’agresser. Or, dans la période qui suit la naissance, certaines hormones destinées probablement à assurer la protection des nouveaux-nés contre les prédateurs, rendent les mères agressives à l’égard de tout être qui menace leur bébé. Il est très possible que cela ait entraîné des réactions violentes contre le “grand” frère un peu agressif lui-même. Et progressivement, ce comportement a pu devenir la norme et être conseillé à travers des proverbes. On a pu observer au cours du XXe siècle, dans des sociétés passées de l’état de chasseurs-cueilleurs à celui d’agriculteurs, que les enfants de dix-huit mois à deux ou trois ans y étaient plus malheureux, précisément à cause du rapprochement des naissances.
Ecrire une réaction
  Non, c'est bien la Terre!
Maurel ( 01/04/2005 19:12 )
À / France

Le problème c'est que comme 80 à 90% des enfants ont subi la violence éducative quand ils étaient bébés et qu'ils l'ont intégrée à leur répertoire de modes d'attachement, il est très difficile aux adultes qu'ils sont et que nous sommes devenus de remettre en question des traitements qui leur ont été infligés par les êtres dont ils étaient entièrement dépendants et qu'ils aimaient le plus au monde. C'est pour cela qu'il est très difficile de lutter contre la violence éducative. Mais quand on est parent et qu'on a compris qu'en traitant les enfants par la violence on leur donne l'exemple de la violence, je crois qu'on peut comprendre qu'il vaut mieux l'éviter.
Ecrire une réaction
  La fessée je suis pour
Julien ( 04/04/2005 15:48 )
À Caen / France

Et après un calin
Ecrire une réaction
 
( 04/05/2005 10:57 )
À Mortrée / France

moi j'espère que vous saurez percevoir la différence entre aimer et accompagner son enfant et le corriger d'une quelconque manière pour lui signaler une quelconques bêtise de faite
Amitié

christophe
Ecrire une réaction
  Vraiment cinglée!
véronique ( 19/08/2005 04:23 )
À Richelieu / Canada

Là les coups toi comme tu dis, t'ont certainement pas laissée indemme du point de vue psychologique...tu es vraiment cinglée...et je te souhaite surtout de ne jamais te reproduire, car le pauvre enfant il va souffrir...coups de ceinture, coups de pieds etc....on aura tout vu....ce n'est rien bien sûr!!!! Cours voir un psy pour te faire conscientiser au lieu de rationnaliser intellectuellement...
Ecrire une réaction
  A tous les pro-fessée...
jb ( 11/01/2006 23:26 )
À Coutouvre / France

hier:
fessées administrées par mon père, déculotté. Je m'urinais dessus, de peur, ensuite, la séance humiliante du changement de linge opéré par une mére que je me rappelle méprisante.
Humiliations corporelles infligées par un grand frère, je vous passe les détails...
Humiliations à l'école primaire, comme être agenouillé et bras en l'air devant la classe, coups de règle sur les doigts, cahier epinglé dans le dos avec exposition, tout un étage monté suspendu par les oreilles (si, c'est vrai...)
claques violentes, hurlements et fessées deculotté. je vous le fait court...c'était dans les années 60, si, si...
J'ai encore été deculotté et fessé devant une classe mixte en 6eme.

Aujourd'hui:
Vie sexuelle, relationnelle, professionnelle, sociale gâchée. Je maudit mes géniteurs, j'ai des tendances masochistes, je suis vierge et je n'ai et n'aurai pas d'enfant. Je suis en dépression, et mes envies de suicide datent du cm2...

Merci de m'avoir lu.











Ecrire une réaction
 
Maurel ( 12/01/2006 08:23 )
À / France

Oui, je vous ai lu et je vous remercie de votre témoignage.
Le simple fait que vous ayez eu le courage de l’écrire avec tant de sincérité et d’intelligence montre que, malgré toutes les difficultés que vous éprouvez aujourd’hui vous avez gardé votre dignité et votre capacité de révolte.
Je suis sûr que votre témoignage sera utile à beaucoup de visiteurs de ce site qui ont subi des traitements semblables mais qui n’ont jamais osé le dire ni vraiment se révolter contre.
A partir de cette dignité, de cette révolte et aussi du petit enfant que vous avez été et qui ne méritait en rien les horribles traitements que vous avez subis, je suis convaincu que vous pouvez vous retrouver, vous réconcilier avec vous-même, avec l’enfant que vous avez été et avec la vie.
C’est ce que je vous souhaite du fond du coeur.
Amicalement.
Olivier Maurel
Ecrire une réaction
  pour la fessée
bibi ( 14/02/2006 11:08 )
À / Netherlands

je conné des enfan qui non jamé reçu de fessé et ki son tré dur a tenir parce kil save tré bien que lon peu rien leur faire et qui eu samuse a tapé. il fau quan mém montré qui es ladulte dan une maison et quil fau obéir. alor une fessé de ten en ten ne fai po de mal. moi je compte metre des fessé a mes enfants, a toute époque les enfan en on recu et il ne son po devenu fou pour autan
Ecrire une réaction
  Qui est l'adulte dans la maison?
( 15/02/2006 16:25 )
À / France

Votre message est très court mais très dense. J’essaie d’y répondre point par point.
Vous avez raison, le fait de n’avoir jamais reçu de fessée ne suffit pas pour qu’un enfant devienne quelqu’un de bien. Il faut aussi que ses besoins affectifs aient été satisfaits (je dis bien les besoins et pas les désirs), parmi lesquels le besoin de tendresse, de respect, de liberté, de dialogue et de limites. Et les limites, en définitive, c’est la présence auprès de l’enfant d’adultes qui le respectent et qui se respectent, c’est-à-dire qui font aussi respecter leurs besoins et qui enseignent à l’enfant des règles raisonnables pour se conduire en société.
Mais d’autre part, il est toujours difficile de savoir si un enfant n’a vraiment jamais reçu de fessées. Lui-même peut les avoir oubliées parce qu’elles lui ont été données avant l’âge de trois ans, c’est-à-dire, en gros, l’âge des premiers souvenirs. Et il arrive aussi que les fessées soient données par des personnes auxquelles on confie les enfants ou par les enseignants.
Je suis aussi d’accord avec vous sur le fait qu’il faut montrer qui est l’adulte. Mais justement, il me semble que la meilleure façon de le montrer c’est de donner à l’enfant l’exemple d’un comportement sans violence. C’est l’adulte qui doit apprendre à l’enfant la loi la plus fondamentale de la morale, celle qu’on trouve dans toutes les religions et dans toutes les traditions : Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse. Or, on fait exactement le contraire quand on frappe un enfant.
Il y a un moment, entre 18 mois et trois ans environ où certains enfants ont tendance parfois à aborder les autres enfants de façon un peu brutale en donnant des coups, en griffant, en pinçant, en tirant les cheveux, tout simplement parce qu’ils ne savent pas parler. C’est une façon d’aborder les autres. C’est un moment difficile pour les parents et où il faut pas mal de patience. Mais si on répond par la violence à cette agressivité qui est en fait un désir d’aller vers les autres, on montre à l’enfant que la violence est bien le comportement qu’il faut avoir avec les autres. Dans ce cas, cette violence risque de durer alors qu’en général elle s’atténue une fois que l’enfant a appris à parler. D’ailleurs certains parents ont pu réduire cette agressivité en apprenant à l’enfant le langage des signes des sourds-muets.
Personnellement, je ne suis pas sûr qu’il faille apprendre aux enfants qu’il faut obéir. Un enfant qui a appris à obéir, il peut aussi obéir à n’importe qui et à n’importe quel ordre. Il peut en arriver à faire n’importe quoi par obéissance. L’éducation, à mon avis,ce n’est pas d’apprendre à obéir aux autres ni même aux lois (qui peuvent ne pas être justes), c’est d’obéir à son intelligence et à sa conscience. Et ceux qui n’ont appris qu’à obéir à des ordres extérieurs, et à plus forte raison à la violence et à des gens violents, peuvent très bien ne plus savoir se conduire intelligemment par eux-mêmes.
Il est vrai que les gens qui ont reçu des fessées ne deviennent pas fous pour autant. Mais ils peuvent en arriver à des comportements bizarres. Par exemple, dans un pays comme la France, au cours des deux derniers siècles, on a successivement interdit de frapper les domestiques (avant, c’était permis), les soldats et les marins (qui pouvaient être punis du fouet par leurs officiers), les prisonniers (même si ça se pratique encore dans les prisons, c’est officiellement interdit et les prisonniers peuvent porter plainte), les femmes (même si beaucoup d’entre elles sont encore battues par leurs conjoints). Il ne reste plus qu’une catégorie d’êtres humains qu’on ait le droit de frapper impunément, ce sont les êtres humains les plus fragiles et les plus vulnérables, ceux sur lesquels les coups peuvent avoir les plus graves conséquences : les enfants. Et tout le monde ou presque trouve ça normal. Pourquoi? Tout simplement parce que 80 à 90% des Français ont été frappés dans leur petite enfance et qu’ils ont appris, avec les premiers coups qu’ils ont reçus que c’était normal de frapper les enfants. Et ils gardent cette idée jusqu’à l’âge adulte, à un tel point que même la plupart des associations qui luttent contre la maltraitance caractérisée ne s’occupent pas de la violence éducative ordinaire. Pourtant, quel adulte accepterait d’être giflé et fessé comme le sont les enfants?
Amicalement.
Olivier Maurel
Ecrire une réaction
 
VATPAS ( 25/02/2006 14:51 )
À / France

MOI J'AI 31 ANS J'AI ENCORE ENVIE DE RECEVOIR DES FESSEES CUL NU PAR MON PETIT AMI
Ecrire une réaction
 
VATPAS ( 25/02/2006 14:51 )
À / France

MOI J'AI 31 ANS J'AI ENCORE ENVIE DE RECEVOIR DES FESSEES CUL NU PAR MON PETIT AMI
Ecrire une réaction
  Consentant ou non
Maurel ( 25/02/2006 16:34 )
À / France

Entre adultes consentants, aucun problème!
Mais je pense que ce goût a souvent été acquis sous des fessées non consenties dans l’enfance. Il me semble que choisir de recevoir des fessées à l’âge adulte si on y trouve du plaisir et ne pas pouvoir avoir de sexualité heureuse sans cet accompagnement sont deux choses très différentes.
O. M.
Ecrire une réaction

Nombre de messages
:  22
Pages:  1  2 > >> 
 
 
Le site des femmes noires et métissées | Grioo Village | English version