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Élections en Belgique : Des Noirs en course… |
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C'est pas évident |
NCL (
29/05/2004 14:43 )
À Cheratte / Belgium
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Je suis une jeune camerounaise de 30 ans et je suis mariée à un belge. A mon avis, l'intégration des noirs n'est pas concrète à tous les niveaux en Belgique, et la cohabitation n'est pas acceptée par tous les belges.
ça fait plus presque 3 mois que je suis en belgique et j'arrive pas à me trouver une occupation. J'ai passé plusieurs annonces dans les journaux et à chaque fois que je reçois un appel, je me dis que ça va marcher, mais dès que je décline ma nationalité, on s'excuse et puis je me retrouve à la case de départ, c'est à dire sans boulot.
C'est juste une illustration de la réalité quotidienne des noirs en belgique, et à mon avis leur présence sur les listes électorales n'est que pure fantaisie.
Seule une infime partie a droit à bien des égards surtout s'ils défendent bien les intérêts de certaines grandes presonnalités. Et je doute fort qu'on puisse prendre leurs points de vue en compte. Ils sont utilisés pour attirer la sympathie de la communauté noire. Et l'avenir me donnera raison. l'intégration des noirs en belgique n'est pas encore ancrée dans le vécu de beaucoup de belges. merci |
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IL FAUT Y CROIRE |
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17/07/2004 23:04 )
À Vlekkem / Belgium
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C'est vrai que ce n'est pas évident pour les africains de trouver un boulot en Belgique. Mais comme dans toute chose, il faut perseverer et lutter. Je suis d'origine nigérienne et je me suis toujours battu pour obtenir d'abord mes diplômes et trouver un boulot. Force est de constater que beaucoup d'entreprises anglosaxonnes engagent sans égard à la couleur de peau. Il suffit de faire un tour vers Zaventem, Vilvoorde...Et n'oublions pas que la réussite passe aussi par l'obtention de diplômes d'écoles sup; ou universités de renommée et non les écoles bidon que fréquentent certains africains uniquement pour pouvoir proroger leur carte de séjour.
Autre chose, les africains ayant eu la chance de trouver du boulot doivent aider les autres, notamment en appuyant leur dossier auprès de leur supérieur par des stages surtout( afin de faire tomber les préjugés) et le boulot viendra tout seul.
Enfin n'oublions pas que nos expériences acquises ici doivent nous servir à aider nos pays d'origine qui ont plus besoin de nous et donc le retour ( même si c'est 20 ans après) doit être priviligié, par des investissements et la formation sur place.
Pour finir, n'oublions jamais qu'il faut se battre dans la vie. Avant d'obtenir mon premier emploi, j'ai dû envoyer aprés ma license à l'ICHEC plus de 500 CV. 85% de réponses dont une dizaine de test psychotechniques et 5 interviews oraux, pour voir finalement 2 opportunités et une concrète que j'ai saisie. |
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