Ecrire
une réaction
Signature de la "Charte de la diversité" |
Nombre de messages:
16
Pages:
1
Encore des coups d'épée dans l'eau ! |
Stan (
02/11/2004 00:37 )
À Paris / France
|
Cette charte sera comme d'habitude, quelques coups d'épée dans l'eau. Beaucoup de Français sont de grands conservateurs et simulateurs de liberté. Par expérience, nous savons qu'entre leurs idées et leur action, il y aura comme toujours un fossé gigantesque difficile à combler. Depuis longtemps déjà ils cherchent à nous faire croire que la France est le seul pays du monde qui pratique l'intègration de tous ces citoyens par le mérite : baliverne ! Nous avons eu récemment quelques témoignages démontrant la vaste supercherie de cette rumeur. Aujourd'hui bien entendu après l'échec d'application de ce grand principe démocratique, on est obligé de pratiquer l'intégration forcée dans la contrainte la plus légale. J'ai quand même l'impression que même avec la pression qui pèsera sur ces patrons racistes, on aura quelques difficultés à faire tomber la résistance féroce qu'opposera ces conservateurs français attachés à leur misérabilisme légendaire, bien relayés évidemment par les médias du même acabit préférant souvent, aller chercher des exemples d'exclusion et de misère aux Etats-Unis ou ailleurs plutôt qu'au pas de leur porte. |
|
 |
 |
Les termes de l'alternative |
Fred (
02/11/2004 07:42 )
À Marseille / France
|
Ceux qui remettent aujourd’hui en cause ces acquis et la recherche de l’indistinction — qui ne veut pas dire uniformité — qui se trouve au cœur du projet républicain sont les porte-parole d’une génération impatiente qui ne comprend pas et n’admet pas ce mécanisme et ses inévitables lenteurs. Pour simplifier, la France prend son temps pour intégrer ses immigrés, mais elle intègre vraiment. Plutôt que de leur disposer un matelas douillet étiqueté « minorité protégée », elle prend le parti de les traiter en adultes. Sauf que, par faiblesse et culpabilité à l’égard du Tiers-Monde ou de l’ancienne colonie, elle ne sait plus tenir le discours exigeant qui donne sens et cohérence à son système d’intégration. Elle ne sait plus affirmer que l’immigré en France ne doit être ni un privilégié ni un discriminé, mais simplement, s’il veut s’enraciner dans notre pays, un Français en puissance dont les enfants seront français. Elle ne sait plus l’affirmer aussi parce que, c’est vrai, un Marocain, un Beur, un Noir n’est, dans les faits, pas traité comme les autres.
De là, deux réponses sont possibles : une réponse de reddition et une réponse de reconquête. La discrimination positive est une reddition ; le système rend les armes à l’inégalité de traitement et se borne à chercher une compensation — quotas, politiques incitatives, labels, chartes de « diversité »... quel qu’en soit le mécanisme. La reconquête, c’est à l’inverse refuser de répondre à la discrimination par la discrimination, refuser de soigner le mal par le mal, et tout mettre en œuvre — tout en faisant confiance au temps — pour établir dans les esprits que la méritocratie ne connaît de « races ». Ce volontarisme à la fois pédagogique et sévèrement répressif contre toute discrimination, est non seulement préférable mais absolument indispensable. La politique différentialiste que promeuvent les avocats de la discrimination positive entretient les fractures de la société.
La discrimination raciale, fût-elle instituée par souci de réparation ou de correction, fera du fils d’un représentant d’une « minorité visible » un autre représentant d’une « minorité visible ». L’intégration, à l’inverse, c’est faire en sorte que le fils d’un immigré africain soit un Français comme les autres. Et il faut avoir bien conscience que ces deux options sont exclusives l’une de l’autre. Au moins a-t-on le devoir, alors qu’insensiblement la France est en train de changer radicalement de modèle, d’être pleinement conscient des termes de l’alternative.
(Extrait de http://www.revue-republicaine.net/spip/article.php3?id_article=0251) |
|
 |
 |
la liste des entreprises signataires |
soso (
02/11/2004 08:55 )
À Aubervilliers / France
|
qui possède la liste complète des 35 entreprises? |
|
 |
 |
Ah Ah Ah |
Paradoxe (
02/11/2004 11:26 )
À Osny / France
|
Nous sommes en l'an 2004, au 21e siècle et enfin des
décideurs
ont « décidé » de commencer à résoudre le
problème de la
discrimination positive.
Tout çà grâce à l'Institut MONTAIGNE , pris d'une
naïveté primaire
on pourrait d'emblée se dire (Ils sont vraiment biens ces gens
là,
ils ont décidé de faire bouger les choses)
Lueur d'espoir dans les yeux d'un noir …..Mais non !
Coupez cette
bande annonce digne de la petite maison dans la prairie. Rappelons
que l'institut Montaigne c'est Claude BEBEAR, président du
conseil
de surveillance d'Axa. En 2002 , à l'université
d'été du MEDEF celui
ci a fait une sortie tristement remarquable(mais que beaucoup de
Médias omettent bizarrement de faire remarquer) sur " la race
blanche (qui) est en train de se suicider " en raison de sa faible
démographie…..no comment.
Aujourd'hui tout a changé et nous allons vers un monde
meilleur
(faisons tomber les apparences) .Nous ne pouvons même pas dire que
cette charte est une flûte enchantée qui a pour but de nous
endormir , c'est mieux que çà .nous avons un Orchestre
philharmonique du roi sommeil car si nous comparons les paroles ,
(oui les paroles) et les faits sur le terrain, il y a de quoi se
tordre les os. Une fois de trop, oui trop c'est trop, ma plume
aiguisée comme un couteau abuse du jeu de mots, exploite les
infos,
dénonce les fléaux. Je me dis que certaines entreprises qui ont
signé ont surtout pour objectif de se refaire un label de
respectabilité ou une virginité perdue dans des pratiques
discriminantes largement institutionnalisées.En lisant cette liste , certains d'entre vous doivent esquisser
un
sourire et de se dire , on nous prend vraiment pour des cons.
Allez , encore un effort .C'est vrai que tout commence par le
verbe , mais nous n'attendrons pas la suite …
|
|
 |
 |
enfin une prise de conscience s'opère, mais jusqu'ou |
(
02/11/2004 12:39 )
À Franconville / France
|
et oui la france reste une terre d'accueil pour les immigrés, mais ne l'est pas quand il s'agit de les intégrer dans le monde du travail, j'ai longtemps exercé dans la grande distribution et non sans un triste constat je ne rencontrait pas de visage sombre au poste à responsabilité alors que les I.U.T ,facultés de france déverses chaque année son flo de surdiplomé à la peau sombre, je me suis alors fait la réflexion mais ou vont il tous ses diplomés? qu'elles entreprises les accueils?
à vrai dire ils sont aujourd'hui sur diplomé mais aussi surexploité lorsqu'ils trouvent un emploi.confiné au poste de subalterne, méprisé par leur hiérarchie qui ne voie en eux que des soldats primaire sans cervelle ni avenir.
le monde du travail est le lieu ou s'opère les plus grandes discrimination et pour l'enrayé la seul solution c'est la discrimination positive.
|
|
 |
 |
Des lois pas seulement une charte! |
Ma-Lembe (
02/11/2004 14:06 )
À Saint-françois / Guadeloupe
|
La France est en retard, cette charte, c'est un petit pas mais il faut une loi pas une charte, comme en Angleterre avec celle de l'"equal opportunity" !
Total a signé cette charte? N'est ce pas un paradoxe? |
|
 |
 |
AUX NEGRES |
AN (
02/11/2004 16:26 )
À Potsdam / Germany
|
Former votre COMMUNAUTE et ne vous laisser plus berner avec des CONNERIES!
La FRANCE c´est QUOI ?....
PAYS de la FRANCAFRIQUE !!!!!!!
Les FRANCAIS sont des pure HYPOCRITES, qu´ils cessent de detruire notre CONTINENT, rien de plus !....Et la nous porrions vivre en PAIX chez nous !!!!!!!! Nous ne demondons rien que cela a ces pauvres escrocs et eternel FAUX HUMANISTES !!!!!
AN |
|
 |
 |
Au sujet du texte d' Elisabeth Vieyra |
Monostatos (
02/11/2004 18:20 )
À Saint Denis / France
|
Bonjour Elisabeth
J’ai pris la plume ou plutôt le clavier parce que je voulais te faire part de ma propre expérience. Il est évident que certaines entreprises n’ont signé cette charte que parce qu’elles s’y sentent obligées vu l’omniprésence dans certains milieux du thème de la discrimination à l’embauche. En outre, elles pourront toujours, comme tu l’as dit, quand elles seront mises en cause dans une affaire de ce type, alléguer de leur bonne volonté en la matière. Le jour même où cette charte était signée, n’oublions pas que l’un des signataires, la Sodhexo, était mis en cause dans une affaire de traitement discriminatoire de certains de salariés au sujet d’une prime de repas durant le ramadan (Le Nouvel Observateur, 22-10-2004). Quant aux autres signataires, sans donner de précisions, nous avons parmi eux une entreprise dont l’ex-PDG a tenu des propos déplacés, à savoir que « la race blanche est en train de se suicider » en raison de sa faible démographie ou qu’il « faut travailler avec les bons imams pour que le musulman ne se transforme pas en intégriste » (université d’été du Medef, 28-8-2002) ; une entreprise d’intérim dont certaines agences utilisaient des fichiers avec des codes ethniques ; une société qui, dans les années 1990, refusaient des stagiaires diplômés de Paris-IX-Dauphine parce qu’ils étaient noirs... Je tiens, en revanche, à défendre une entreprise que tu as mise en cause. Il s’agit du Printemps. J’y ai travaillé de la fin des années 1970 au début des années 1980 comme vendeur extra le lundi et le samedi. A l’époque, rien que chez Brummel, le magasin pour hommes, nous étions trois ou quatre Noirs à vendre les articles des marques les plus prestigieuses. La seule discrimination qui existait se situait au niveau de l’embauche : on ne prenait que des étudiants. Ce qui, je le conçois, éliminait une bonne partie de la jeunesse issue de l’immigration. Tous les magasins que j’ai pu connaître appliquaient cette règle. C’était l’équivalent, à l’époque, des annonces que l’on trouve à l’heure actuelle pour certains emplois saisonniers où l’on demande des étudiants de grandes écoles... pour vendre des crèmes glacées ou conduire une voiture entre Roissy et un palace parisien. De cette manière, on est sûr d’avoir pratiquement que des candidats blancs. Toujours est-il que j’ai passé 3 ans au Printemps ainsi qu’à la Samaritaine sans connaître le moindre problème. Le coup de massue, je l’ai reçu le 24 janvier 1981, à 9 h 30. Un grand magasin que je nommerai pas. Je ne m’en suis jamais remis. L’apartheid. Aucun Noir ou Maghrébin à la vente, des propos injurieux visant certains salariés, des employés prenant à partie des clients noirs lorsqu’ils se plaignaient de la lenteur du service, des chefs de service donnant des consignes pour répartir géographiquement les manutentionnaires en fonction de leur origine... J’y suis resté 13 ans, bien après l’obtention de mes diplômes de droit et d’histoire en 1984-1985. Ce que j’avais pu vivre au Printemps auparavant était la preuve même que la plupart des clients n’attachent que peu d’importance à la personne qui les sert à condition que celle-ci connaisse son travail. L’autre magasin, lui, dont il n’est pas difficile de deviner le nom, était dans le même quartier, visait la même clientèle, vendait les mêmes articles mais ne voulait pas de « bronzés » à la vente. Il est étonnant que l’on puisse croire un seul instant qu’un client qui laisse ses enfants sous la responsabilité d’une nourrice africaine, qui confie son vieux père aux bons soins d’une garde-malade antillaise, qui vit dans un logement rangé par une bonne marocaine ou philippine ait des problèmes lorsqu’il est servi par une vendeuse d’origine sénégalaise ou un chef de rang d’origine algérienne. Les clients ou les patients peuvent refuser un Noir ou un Maghrébin dans certains cas très particuliers ; c’est la patiente qui ne veut pas être examiné par un médecin noir, gynécologue de surcroît ; les parents qui se posent des questions sur la compétence d’un chirurgien d’origine étrangère pour leur enfant. Mais, en règle générale, les clients ne s’arrêtent pas à cela. Si c’était le cas nous serions présents dans tous ces secteurs ou ces professions où l’on n’est jamais en contact avec le public. Nous pourrions être dans un misérable bureau au 2e sous-sol à faire de la fiscalité, ou bien dans une cuisine, qui généralement n’est pas ouverte au public. Or, à l’étude, on se rend compte que même dans ce dernier secteur, il y a également des problèmes. La question centrale, dont on ne parle jamais, l’obstacle majeur, ce sont les salariés. Une minorité sont des racistes : c’est, par exemple, la jeune journaliste qui, dans un groupe de presse où j’ai travaillé, a été capable d’aller voir le rédacteur en chef et de lui dire qu’elle en avait marre d’être dans le même bureau qu’une « négresse ». La majorité ne souhaite pas nous voir entrer dans l’entreprise par peur de la concurrence, avec comme conséquence majeure une baisse importante des salaires. Ils remarquent que tous les secteurs que nous avons investis en masse ont connu un effondrement dans le domaine salarial et dans celui des conditions de travail. Malheureusement, je vois très peu de chercheurs se diriger dans cette voie. Nous avons toujours le droit au méchant patron qui mange les Noirs tout crûs ou au méchant client qui les déguste rôtis à la broche. Il faudra aussi se pencher un jour sur le rôle très trouble, pour employer un euphémisme, de certains syndicats, qui « découvrent » les discriminations à l’embauche. Cela dit, pour en revenir au Printemps, il est possible qu’il y ait eu des changements par la suite, et qu’au milieu des années 1990, ce magasin ait appliqué une politique particulière en matière de recrutement. Je tenais juste à faire part de mon expérience parce que je cela m’embêtait que l’on mette ce magasin dans le même sac que d’autres entreprises sur lesquelles je suis plus que réservé. |
|
 |
 |
Allons pour la diversion |
(
03/11/2004 14:45 )
À London / Canada
|
Refuser de voir et dire ce que l'autre voudrait entendre a renforcé la position ô combien pénible du black dans le monde . Le racisme se vit on ne le crie pas sur les toits et Dieu seul sait combien ça fait mal très mal , lorsqu'on vous rejette intelligemment . La présence du noir et précisement des Africains remonte à quand en France ? Ils sont combien à na pas avaoir le travail correspondant aux études faites en France ? Dissertons les parents !!!
Mahaoua |
|
 |
 |
Le racisme tue lentement mais sûrement |
Dr. EMAGNA (
03/11/2004 18:30 )
À / Netherlands
|
Au Luxembourg, une mère congolaise se suicide dans l'indifférence
LE MONDE | 19.10.04 | 14h39 http://www.lemonde.fr/web/sequence/0,2-3208,1-0,0.html
Le racisme tue lentement mais ûrement. Il faut lecombattre de toute manière ...
Toute nouvelle initiative est heureuse, pour autant que les victimes du racisme et des discriminations s'organisent efficacement pour faire appliquer les lois... AFRICAGORA est une heureuse expérience à soutenir...
Cordialement,
Max |
|
 |
 |
|
(
04/11/2004 20:47 )
À Lyon / France
|
La liste des entreprise signataires de cette charte est très instructive : à mon avis, ce ne sont pas les entreprises qui discriminent le plus, bien au contraire. Ces grosses boîtes n'ont aucun mal à signer la charte car elles recrutent déjà de très bons profils, quelque soit leur origine...
Ex Pricewaterhousecoopers, deloitte, total, AT Kearney, ....ce sont des entreprises qui recrutent beaucoup de cadres (bac+5), en fonction de leurs diplômes et de leur expérience. Et dans toutes ces entreprises, on peut trouver des noirs ou des maghrebins qui ont de hautes responsabilités....
Je pense que le probleme de la discrimination se situe surtout au niveau des profils genre BTS et autres qui sont plus confrontés à la discrimination dans les PME/PMI. Mais ce ne sont pas ces dernières qui sont concernées au premier chef par la charte. Paradoxal....
|
|
 |
 |
temoignage |
(
05/11/2004 06:32 )
À Sydney / Australia
|
Cela fait 20 ans que je suis en france, et je n'ai jamais subi de racisme directement jusqu'au jour ou j'ai eu mon premier job en 1999. Gestionnaire dans une boite d'assurance, j'ai souffert en silence pendant 3 ans ou n'en pouvant plus j'ai demissionne. Pourquoi, 2 de mes collegues ne m'ont jamais adresse la parole, ou lorsqu'ils me croisait dans le couloir changeait de chemin ou faisait demi tour pour ne pas me croiser. Et le jour ou j'ai voulu changer de service, une d'elle c peinte le visage en noir, en faisant le tour du bureau, faisant rire certains. La j'ai pete ls plombs, je suis allee voir mon chef en larmes, en lui racontant tt ce que je subissais, en lui remettant ma lettre de demission par la meme occasion. Resultat il fit convoquer les 2 personnes pour avoir des explications, leur reponse etait simple, on ne veut pas de gens incapables dans notre equipe. Mon chef leur a fait un sermon, leur a donner un blame, a envoyer a tte la boite un memo leur informant des poursuites qu'ils pouvaient subir en cas de recidive. Je suis qd meme partie de la, et mon chef m'a aide a me transferer dans une autre agence, ou j'ai ete mise tt de suite a l'aise. Je suis d'accord avec Monostatos, apres avoir obtenu difficilement un poste, il faut souvent se battre avec ses collegues, qui savent vs mettre les batons dans les roues. C dure a vivre, je m'en suis voulu d'avoir attendu si longtemps avant d'aller voir mon boss (qui m'avait d'ailleurs recrute).Beaucoup de gens pensent encore que certains postes ne conviennent pas aux noirs, les mentalites sont durent a changer, et cela est flagrant surtout en province.Alors une chartre, c rien que du marketing pour ces entreprises, ca fait bien c tt. |
|
 |
 |
liberté égalité et fraternité : quel pays qui OSE avoir cette devise en 2004 ?! sic ! |
neg mawon ! ou afro caribeen (antillais trop pejoratif ! pour moi !) qui a effectue son pelerinage a goree !!!!! (
06/11/2004 12:05 )
À Stains / France
|
tout ca .. c est pour encore nous b... avec leur buizness !!! de produits a acheter !
ou NOUS FAIRE PARTICIPER/embaucher vraiment (sans discrimination positive a la c.. !) ds leur personnel d encadrement par exemple ! ou nous sommes toujours invisibles ou blanchisés !
foss é solidarité entre TOUS LES NOIRS DE FRANCE (et copions sur ceux de londres ou aux usa !) |
|
 |
 |
une charte ? |
konsyans (
24/11/2004 16:35 )
À Paris / France
|
Juste pour rappeler la valeur juridique d'une charte.
C'est une règle fondamentale. Elle peut être signée mais elle ne lie personne. En clair, un papier sur lequel on peut coucher toutes ses bonnes intentions sans qu'on soit inquiété par la suite si on ne les respecte pas.
La charte est à opposer au contrat, qui lui crée des obligations pour ceux qui y souscrivent... Voilà, c'est tout... |
|
 |
 |
Grande foutaise que cette charte! |
far (
07/01/2005 12:47 )
À Reims / France
|
aucune valeur contraignante pour ceux qui l'ont signés lesquels discriminent toujours (SNCF dans mon cas)...la discrimination revele ce qui a toujours existé en france: arsenal juridique sans aucune effectivité: proclamation, déclaration d'intention et même lois pénale!...l'inverse des pays anglo-saxons (prédominance de la jurisprudence)...comme pour toute autre libertés ou droits l'égalité doit être Réelle et non formelle...la discrimination positive qui existe déja dans d'autres cas (et permise par les juges constitutionnel et adminitratif) y concourra sans conteste en rétablissant l'équilibre menant à la non discrimination...et à la conformité entre droit et réalité...égalité réelle et donc République et réalité des faits! |
|
 |
 |
Réponse à Monastos |
Elisabeth VIEYRA (
07/01/2005 14:39 )
À Paris / France
|
Bonjour,
J'aimerais effacer un malentendu à propos du Printemps. J'y ai moi-même travaillé au début des années 90 en tant qu'extra et j'en ai la même expérience que toi. Ce que tu dis sur cet autre grand magasin (peut être situé bd Haussman ou situé sur la rive gauche) fais partie des rumeurs qu'on entendait à l'époque.
Ceci dit, et comme tu le dis toi-même, il ne faut pas généraliser.
Je partage ton point de vue sur le fait que le rejet vient bien souvent des autres salariés. Toujours minoritaires, les collègues racistes ont pourtant une forte influence sur le reste du groupe qui, au mieux , est lâche et se tait.
Restons en alerte et vigilant sur les suites de cette charte. |
|
 |
 |
Nombre de messages:
16 Pages:
1
|