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Les forces françaises détruisent un canon anti-aérien à Abidjan |
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wake up africa (
09/11/2004 05:54 )
À Seoul / Korea, Republic of
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Manifestations devant le 43 e Bima - Les soldats français tirent à balles réelles sur les manifestants
Le Temps - 11/8/2004 3:17:28 PM
Suite à la destruction de l'aéronef ivoirien les patriotes ont assiègé le 43e Bima de Port-Bouët.
Samedi 6 novembre 2004. Il est 15 heures à Abidjan. Les médias français annoncent la destruction de deux avions ivoiriens. En l'occurrence des Sukhoi. Prétextant que l'armée ivoirienne aurait tué huit de ses soldats à Bouaké. Révolte des patriotes. Sans attendre un mot d'ordre de leurs leaders, ces derniers envahissent les rues. Ils prennent la direction de la base militaire française de Port-Bouët.
15 h 30, l'entrée du camp est bondé de monde. Toutes les voies sont bloquées. Pendant ce temps, les soldats sortent leurs chars par la porte de derrière. Pour, dit-on, faire mouvement vers le Plateau. Informés, certains patriotes bloquent le contingent au niveau de la statuette Akwaba. Et cela, à l'aide des bus, des véhicules et autres… la tension monte d'un cran. Les soldats français veulent forcer le passage en lançant des bombes lacrymogènes. Mais rien n'y fit. Bien au contraire, cela galvanise les manifestants. Les hommes du général, sont pris entre deux feux.
16h 30, des élèves de la gendarmerie nationale en provenance d'Aboisso sont pris en otage par la Licorne. Leurs armes sont confisquées. Ils sont humiliés. Les jeunes patriotes tentent de les libérer. Mais en vain. Des militaires loyalistes dépêchés sur les lieux retournent bredouille. " Nous n'avons pas voulu forcer parce que les français veulent nous pousser à la faute ", fait remarquer un des loyalistes. Les patriotes essayent des stratégies pour libérer leurs compatriotes. Echec et mat.
18 heures, le député Williams Attéby arrive sur les lieux. Après les informations recueillies auprès de certains manifestants, il engage la négociation. Afin d'obtenir la libération de ces élèves gendarmes. Après une heure de négociation, il obtient la libération des " prisonniers " de la Licorne. C'est la joie dans le camp des patriotes. Mais le député Attéby invite les patriotes à faire en sorte pour occuper l'aéroport. Parce que tout simplement, les français attendent du renfort en provenance du Gabon. Ces derniers sont sur la piste d'atterrissage.
18 heures 30, les patriotes réussissent à pousser les soldats français jusqu'au niveau des bureaux d'Air Afrique. Débordé, la Force Licorne ouvre le feu sur les manifestants. Les patriotes en nombre insuffisant font un repli stratégique pour préparer la réplique. L'objectif c'est l'occupation de l'aéroport pour empêcher le renfort. Pendant ce temps, les français mettent des conteneurs pour barrer la route.
19 heures 45, les patriotes apprennent le bombardement de la résidence du chef de l'Etat de Yamoussoukro. On assiste à un déferlement humain sur le 43e Bima. Rappelant la folle nuit de Marcoussis. Les patriotes réussissent à dégager les conteneurs. Débordés, les soldats tirent à balles réelles sur les manifestants. On note trois morts sur le champ. Et de nombreux blessés. Cela n'enlève rien à la détermination des patriotes. Les patriotes sont bien organisés, des personnes sont chargées d'évacuer les blessés à l'hôpital de Port Bouet. Soit à l'aide d'un pousse-pousse Ils sont restés jusqu'au matin de dimanche. Ceux-ci se relaient.
Rien ne peut contre la volonté d'un peuple.
Yacouba Gbané
gbane05780439@yahoo
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la france sème ce qu'elle a récoltée |
gilberte clarisse (
09/11/2004 09:40 )
À Libreville / Gabon
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les français doivent savoir qu'ils sont à l'origine des maux qui minent le continent africain, aujourd'hui on accuse gbagbo, certes c'est vrai que ce sont les innocents qui payent les frais mais c'est la franc equi en est à l'origine en voulant écarter alassane ouattara de la course à la présidence, les français ont opté pour l'ivoirité comme cheval de bataille avec bédié, même chose avec guei et aujourd'hui gabagbo emboîte le pied de la manière la plus virulente
hier au congo, de nombreuses femmes, filles et hommes ont été tués, violés etc parce que la france a aidé sassou à chasser lissouba; un président élu democratiquement
la france n'est qu'au début de son cauchemar en afrique
ce que le vietnam était pour les usa, la côte l'est pour la france et le compte à rebours ne fait que commencer
attendez le tour des autres pays comme le gabon où le peuple s'enlise du jour au jour dans la misère, les français vivront la même situation
et même dans d'autres pays d'afrique centrale ou de l'ouest
et là on ne peut que s'en prendre aux français qui vous demandent d'arrêter la guerre et d'un autre côté offre de possibilités à votre adversaire de vous anéantir |
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09/11/2004 11:31 )
À Yaoundé / Cameroon
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Les vies des soldats francais morts alors qu'ils collaboraient avec les rebelles a destabiliser LG ne valent pas mieux que les vies des milliers d'Ivoiriens tues depuis le debut du conflit en Cote d'Ivoire.
La France est directement responsable pour la mort de ses soldats qui depuis leur arrivee en Cote d'Ivoire pillent, violenet et tuent des civils.
Il est crucial pour LG qu'il ordonne a ses FANCI de repondre coup pour coup aux actes de guerre poses contre son pays par le France meme si cela veut dire laisser des civils francais a la portee des forces de Ble Goude.....
Chirac, Barnier, Alliot-Marie et De Villepin se croient encore a l'epoque de la colonisation alors il est temps que les Ivoiriens reagissent avec force et fermete.
Les francais sont incapables de maintenir un plan de route des que des coups leur sont portes et contrairement aux Americains ils s'enfuieront des que 10 ou 15 autres soldats auront ete tues. |
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d'accord |
bert (
09/11/2004 13:59 )
À École / France
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OK pour dire que la France est responsable, pas de doute. Mais si je reprends ton exemple du Gabon, que dire de Bongo et de sa clique? Si la France continue à exploiter l'Afrique, c'est avec la complicité des élites corrompues et hypocrites, tels Bongo ou Gbagbo. Seules des forces politiques régénérées de l'intérieur, non corrompues et fortes, pourraient effacer l'influence de la France (et des autres, pas les oublier...).
Seulement, trop de politiciens africains travaillent pour leurs comptes (en Suisse), et ce sont ceux-là qui permettent à la France de jouer son jeu. Sans la corruption, que pourrait la France en Afrique? |
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