
Un canon antiaérien installé à proximité du ministère de la Marine à Abidjan et qui avait ouvert le feu sur un hélicoptère de l'opération Licorne a été détruit lundi après-midi par les troupes françaises, a-t-on appris à Paris de source militaire française.
"Cet après-midi, un canon de 23 mm situé à proximité du ministère de la Marine a ouvert le feu sur un hélicoptère de la force Licorne et il a été détruit", a-t-on précisé de même source.
Selon Toussaint Alain, conseiller à la présidence ivoirienne, ce canon se trouvait en réalité dans l'enceinte du palais de la présidence ivoirienne, situé à 50 mètres du ministère de la Marine, dans le quartier du Plateau.
Ce proche du président Laurent Gbagbo a estimé que cette intervention des forces françaises était une nouvelle provocation et "un acte de guerre".
"Cette arme était un symbole de la République qui ne menaçait guère les aéronefs français", a-t-il déploré.
Une source proche de l'armée ivoirienne a démenti pour sa part que ce canon ait ouvert le feu sur un hélicoptère français.
Toussaint Alian, ainsi que Charles Blé Goude, le dirigeant du mouvement pro-Gbagbo des "jeunes patriotes", avaient auparavant demandé dans la matinée le retrait des blindés français déployés dans la capitale ivoirienne
Reuters |