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Retour à l'article: Cyrille Nkontchou analyse les marchés financiers africains en 2004
  Cyrille Nkontchou analyse les marchés financiers africains en 2004
Excellente année 2004 mais risques de correction pour 2005
 
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Cyrille Nkontchou analyse les marchés financiers africains en 2004

Nombre de messages
:  8
Pages:  1  

  Bon travail!
Black ( 01/02/2005 16:43 )
À / France

Excellente interview grioo.com. Merci à vous et à monsieur Nkontchou qui, me semble-t-il, sait de quoi il parle. Il le fait avec beaucoup de pondération! Pas d'euphorie de débutant essayant vaille que vaille de vous persuader que la bourse d'Abidjan ou celle de Tunis n'a rien à envier à celle de Franckfort, et voire même à Wall street!

Pas d'entreprise, pas de bourse! C'est simple! Dans quoi allez vous investir?


Par contre j'aimerais savoir pourquoi cela ne serait pas une bonne chose qu'une entreprise investisse sur ses propres titres?

Pour ma part, ce serait une façon de prêcher par l'exemple qu'une entreprise, et voire même certains de ses hauts cadres dirigeants à titre personnel, investissent sur ses propres titres! Cela pourrait rassurer les investisseurs potentiels que les patrons d'une entreprise en possèdent des actions, donc veilleront à la bonne tenue de leur cours!

C'est vrai que quand une entreprise va en bourse, c'est plus pour récupérer du liquide que pour en apporter, mais en cas de surliquidité (les affaires vont bien) et de non nécessité d'investissements industriels pour l'entreprise, elle peut à juste titre racheter ses propres actions pour réduire les dividendes à redistribuer aux actionnaires en fin d'exercice! Et pourquoi, toujours dans ce cas, ne pas investir dans l'immobilier si les prix ne sont pas prohibitifs?

Je suis conscient que ça fait beaucoup de "si" et que la situation décrite précédemment reste exceptionnelle, mais je crois qu'il n'est pas toujours aberrant pour une entreprise d'investir dans ses propres actions ou dans l'immobilier!


A+

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  réponse au message précédent
JM ( 02/02/2005 17:00 )
À Paris / France

Je ne crois pas que ce que Cyrille voulait dire, c'est qu'une entreprise ne devait pas racheter ses propres titres. (Ce peut être d'ailleurs un moyen comme vous le dites de constater une surliquidité et le manque d'opportunités d'investissement. Pour l'actionnaire, c'est un moyen parfois très prisé d'obtenir un plus grand rendement par action. "EPS enhancement")
Ce dont parle Cyrille, c'est l'achat des actions d'une société par son fonds de pension, en France on dirait son PEE (Plan Epargne Entreprise). Ceci doit être régulé. Souvenez vous des employés France Telecom qui ont eu à un certain moment des actions valant 250€, et qui se sont retouvés avec 10 fois moins en quelques semaines. J'exagère à peine. Plusieurs problèmes: 1) l'employé déprime et bosse moins, la boîte marche moins, le cours de bourse s'effondre (effet boule de neige, j'ai le don de l'exagération); 2) le CFO de la boîte gère souvent le fonds en quetion, et donc traficote le cours de bourse en achetant des actions, même s'il sait que son groupe n'a pas de perspectives intéressantes. Rien à voir avec le fait que les dirigeants achètent avec leurs propres sous des actions de leur société. J'espère avoir répondu à vos interrogations. A+
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  Facteurs
Claude Marcel ( 02/02/2005 17:51 )
À Jouy / France

M Kontchou,

Si je partage le fond de votre intervention sur plusieurs points, je voudrais me proposer de la compléter en ce qui concerne les facteurs d'éclosion des marchés. Deux approches, historique et fondamentale.

Historiquement, il ne me semble pas que l'éclosion des bourses d'Amsterdam, Londres ou de New-York est été le fait des fonds de pension ou des compagnies d'assurances. Si il s'agit aujourd'hui des principaux intervenants, n'oublions pas qu'à l'origine, c'était surtout des grosses fortunes (Europe et USA) et des particuliers (USA - Vous connaissez bien le modèle historique de Merrill Lynch) qui ont permi le développement des marchés dans ces pays.

Fondamentalement et comme vous le rappellez si bien, c'est d'abord un rapport de demande et d'offre.

Qu'elle est la demande ? Aujourd'hui en Afrique, il me semblerait qu'à coté des assurances et des caisses de prévoyance dont les décisions d'allocation d'actifs mériteraient en effet d'être davantage professionalisées, une part importante de l'épargne individuelle (HNWI s'entend) locale sommeille dans les caisses des banques étrangères à la recherche de sécurité et de discrétion. Ne s'agit t'il pas tout simplement de trouver un moyen de repondre à ces exigences (sécurité et discrétion) et de faire du lobbying pour professionaliser l'allocation des institutionnels et avoir une demande plus importante ? même si dans tous les cas les mains faibles finiront par suivre les mains fortes avec le temps.

Coté offre, discrétion et sécurité. Lors de la récente titrisation de sa dette salariale, la clause d'acquittement fiscale insérée par le gouvernement camerounais a permis de générer un marché dynamique sur les titres émis en rassurant les acheteurs sur l'existence d'une voie de sortie dans tous les cas. Coté entreprises, le point fondamental n'est il pas de faire en sorte que leurs titres inspirent la confiance et offrent de la lisibilité ? Des stratégies coherentes, une bonne vision du marché, des comptes clairs un management de qualité devraient rapidement faire évoluer la situation.

Je m'arrêterais là.
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  Qui est-il ?
AL ( 03/02/2005 09:07 )
À Paris / France

C'est qui ce monsieur NKONTCHOU? Trader? Analyste financier? Où? Quand on fait une interview, on présente son interlocuteur!
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arsène ( 19/02/2005 12:52 )
À Marseille / France


J'aime à penser que la classe moyenne ainsi que la diaspora africaine pourrai être intéresser à investir en Afrique à travers les places boursières africaines d'autant plus s'ils savaient à quel point elles sont performantes! Mais voilà, j'ai bien dit "si ils savaient..." car à mon avis le problème est que très peu d'Africain que se soit sur place ou à l'étranger sont au courant de l'existence de ces solutions et surtout la culture boursière n'est pas encore présente, je pense auprès de nos confrères. L'Etat pourrait s'en occuper, ou même les institutions financières elles même.

Je suis étonner de constater que les entrepreneurs sont frileux à se financer auprès de ces bourses quand on c’est que les banques locales pratiquent des taux de crédits importants… Je pense encore une fois que les Africains ne sont pas encore bien informer de l’attrait de leurs propres marchés boursiers !

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  Mon point de vue
Tchuenkam T. Steve-Loic ( 14/03/2005 14:13 )
À / Netherlands

Je suis un étudiant en Licence en Gestoin Quantitative à l'Université Catholique d'Afrique Centrale et je suis très intéressé par la finance et les marchés financiers.
Je tiens à remercier Grioo.com ainsi que M. Nkontchou pour sa contribution.
Mon point de vue sur les marchés africains est que les pricncipaux acteurs de la bourse, à savoir les entreprises, ne sont pas fiables. En effet la bourse est un marché qui est basé essentiellement sur l'information. Les entreprises doivent fournir au marché des informations sur leur comptabilité, leur gestion et beaucoup d'autres choses dans le même sens. Or nous savons tous qu'en Afrique ces informations sont soit inexistantes, soit manipulées. On pourrait penser que ce type de problèmes n'existe pas seulement en Afrique, mais la particularité en Afrique est que les structures chargées de faire respecter les principes relatifs aux dites informations sont assez larxistes. Il faudrait donc faire quelquechose dans ce sens.
Merci.
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  Les marchés financiers africains
( 05/05/2005 02:09 )
À Los Gatos / United States

ARMAND KAMBOU
SAN FRANCISCO USA
a_kambou@hotmail.com


Les marchés financiers en Afrique se sont développés en trois vagues:
La première, au
début du siècle, a touché le nouvel eldorado sud-africain et deux pays commerçants sous
protectorat étranger: le Maroc et l'Egypte. La deuxième vague a vu plusieurs pays
accédant à une certaine autonomie ou à l'indépendance se doter de marchés financiers
(Zimbabwe, Kenya, Nigeria, Namibie).
Enfin, depuis la fin des années 1970, des marchés financiers se sont ouverts dans de
nombreux pays africains.
Dans certains cas, la création d'une bourse a correspondu à une certaine maturité du
développement économique (Tunisie, Maurice). Mais, plus fréquemment, l'ouverture d'un
marché financier a procédé d'une action volontariste des autorités, dans le cadre d'une
stratégie d'approfondissement financier et de développement du secteur privé, mais aussi
d'une démarche politique. L'existence d'un marché financier est en effet un élément de
prestige et un gage de modernité. C'est cette logique qui sous-tend les projets en cours de
création de bourses de valeurs en Afrique. L'analyse du fonctionnement des marchés
existant sur le continent n'est pourtant guère encourageante. A l'exception de celle de
Johannesburg, les bourses africaines sont microscopiques, leur activité est très faible, leur
fonctionnement reste fruste. Elles ne participent que marginalement au financement de
l'économie et n'offrent qu'une gamme très limitée de produits financiers.
Descripteurs : Marchés Financiers, Politique Monétaire, Politique Economique,
Bourses de Valeur
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( 29/09/2005 22:42 )
À Le Blanc / France

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