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Retour à l'article: Films: Rize, Le Miracle de Candeal, Le cauchemar de Darwin
  Films: Rize, Le Miracle de Candeal, Le cauchemar de Darwin
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Films: Rize, Le Miracle de Candeal, Le cauchemar de Darwin

Nombre de messages
:  16
Pages:  1  

 
( 28/09/2005 05:51 )
À / France

j'ai vu ériz" et j'ai adoré c'est un documentaire percutant pas du tout complaisant, magnifiquement tourné! une vraie réussite
nb: touts ces corps plein de sueur quel délice :)
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  Rize: trop d'ambiguité
( 28/09/2005 15:30 )
À Évry / France

Je suis moi-même Chorégraphe-Metteur en scène et danseuse hip-hop de surcroit. Je trouve que le krump est une danse basée sur l'énergie et très tribale. Il faut laisser encore le temps au temps pour savoir dans quel mouvence elle s'inscrira et si elle perdurera.

Le film en lui-même ne raconte rien. Ca reste très cliché, noir = violence, ils se tirent toujours tous dessus, pour supporter leur vie de guetto il danse et vont à l'église = pas de cervelle. Comme si dans le guetto il n'y avait d'autre issu comme les études; Il fait des parallèles avec une tribu africaine mais nous laisse dans l'ambiguïté. On s'demande si cela signifie que le noir est resté primaire parce qu'il n'explique rien sur cette tribu.
Je tiens à dire que les danses africaines ont un sens, une histoire. Et montré comme ça sans explication mène à l'ambiguïté.

L'image du noir est encore ambigü.
Les danseurs sont très sincères mais il a compilé certaines de leurs réponses et ça donne des danseurs tristounets. Alors que si on est danseur on c'est pertinemment que cela permet d'extérioriser certe, mais ça rend avant tout heureux.

Pour la danse il n'a rien approfondi autour des questions du "comment il s'entraîne, que veulent-ils en faire? quels sont leurs souhaits?

Si c'est un documentaire sur le guetto, on a vu mieux.
Si c'est un film sur la danse, on a fait mieux.
Si c'est un film politique alors David Lachapelle est complètement à la ramasse.
Conclusion il aurait mieux fait de rester dans son domaine la Photographie. Il s'est pris pour un Dieu en faisant passer comme message que grâce à lui ces danseurs du guetto ont bénéficier d'un sacré coup de projecteur ;

Saviez-vous que David Lachapelle grand photographe et clipper était sur la pente descendante et a fait ce film juste pour refaire surface et faire son buzz???

Encore une fois qui profite???
Je vous laisse deviner...

Special Sista
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( 28/09/2005 18:18 )
À Laval / Canada

jean loup carrenard bon retour, tu nous manquais;-)
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  EXTRA ORDINAIRE, REVELATEUR
Nao ( 28/09/2005 18:57 )
À Paris / France

J'ai adoré, j'ai pleuré, j'ai dansé.

Ce film a changé ma vie.
Maintenant, tout est possible.
Rien ne pourra m'arrêter.

KEMET VAINCRA.
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  Nao
Africaine ( 29/09/2005 14:59 )
À / France

EH OUI! LE SANG EST FORT!
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  Je crois que vous me suis mal fait comprendre...
Special sista ( 29/09/2005 18:00 )
À Paris / France

IL n'y a rien a en redire de la danse et des danseurs. Je critique la manière dont le réalisateur utilise l'image du danseur kémite pour laisser place à l'ambiguité.

David Lachapelle il fait son buzz sur le dos du guetto c'est tout!!!
Réveillez-vous, je suis dans le domaine et dans le milieu, donc je sais très bien de quoi il s'agit.

JE PARLE DE SENS ET D'AMBIGUITE.

Ne vous méprenez pas, je suis en phase avec moi-même étant kémite de surcroît avec toute ce que cela veut dire( documentation, phase de réflexion, compréhension de mon moi profond, et la place qu'occupait et qu'occupe mon peuple actuellement et le combat qu'il reste à mener car ce n'est qu'un commencement).

Il faut revoir ce film, n'y aller pas pour ceux qui ne l'ont pas vu, télécharger-le!!! Ne donner pas de la tune à ces gars-là parce que trop de cliché. Y EN A MARRE!!!

Special Sista
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  Nous pouvons avoir l'esprit critique pour toutes choses...
special sista ( 01/10/2005 15:39 )
À Limay / France

Maryjane, c'est quand même domage que tu n'argumentes pas. J'aimerais bien avoir ton avis au lieu de suivre ou de réagir négativement.

J'ai donné mon avis point barre. Je pense que nous ne sommes pas tous au même niveau de la prise de conscience sur la question de l'image qu'on véhicule du noir . Ce n'est pas une tare, ça peut s'arranger.

Comme je l'ai dit plus haut ni la danse et les danseurs ne sont à critiquer ni l'énergie qui jailli de cette danse (le krump), ni la beauté de certaine scène sur le plan esthétique, ni le corps magnifiquement sculpté d'un danseur.

Ca c'est le côté superficiel du film maintenant ça manque de profondeur. David Lachepelle, nous a servi du réchauffé, des clichés.

Va sur le site Africamaat.com. Documente-toi sur la question de l'image du noir dans les médias, les films etc...

Le même film tourner par Spike Lee aurait déjà plus de sens et moins d'ambiguité. Thik about it...

Special Sista
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  Merci pour le forum
Special Sista ( 04/10/2005 13:15 )
À Paris / France

Effectivement j'ai suivi tes conseils, j'ai été sur le forum. Mais je n'ai rien appris de toi à part que nous avons nous noirs de la diaspora le racines africaines en nous. Je suis sous ce point de vue là, d'accord avec toi et ne met aucunement en doute toute l'émotion que t'a suscité ce film.

Je trouve que malheureusement on a toujours tendance à regarder les choses superficiellement.
La puissance créatrice et la sincérité des gens du guetto n'est pas à remettre en question.

Je dénonce la manière dont David Lachapelle se sert des richesses noires pour en faire son buisness. Alors qu'il était en perte de vitesse.

L'un des danseurs a été rencontré sur un plateau de clip et non dans le guetto. Il a sauté sur l'occasion pour surfer sur la vague de cette danse des quartiers de LA.

Oui, nous savons que la condition de vie du noir est difficile partout sur la planète mais faudrait-il pas changer de discours??? Au lieu de donner dans le misérabilisme il aurait pu nous emmener vers une autre forme de rélexion tourner plus vers l'avenir.

Dans ce film, il n'y a pas un moment où David Lachapelle nous fait découvrir ce à quoi ces danseurs aspirent. Quels sont leurs projets d'avenir???

Au lieu de ça, il a mis l'accent sur la violence du guetto, le besoin physique des gens du guetto de s'exprimer sur des générations alors que l'on sait que pour utiliser le corps à son paroxisme il faut derrière une vrai reflexion extra-intellectuel. Quelque chose de non palpable mais qui vous emmène à vouloir le pratiquer. La transe est un état qui fait partie de l'impalpable.

C'est sur la danse elle-même qu'il aurait du se focaliser et de son avenir.

Je trouve normal que des mags spécialisés, des danseurs et tous ceux du milieu hip-hop en parle. Eux ne sont pas en train de nous servir tous les clichés.

Etant issue du milieu de la danse depuis le début du hip-hop ce film ne m'a rien rapporté sur la condition des noirs et du devenir de cette danse au sein de la communauté noires américaines et de sa place dans le hip-hop. Le temps nous révèlera des choses de toutes les manières...

David Lachapelle a compilé des faits historiques, des images du guetto entrecoupées de danse et d'itw pour finir sur une citation de Marthin Luther King et faire le rapprochement sur le titre de son film.

Si ça ce n'est pas de la récup alors c'est que j'aurai été aveuglé par le voile le plus épais.

Big-up à toi, Maryjane,
Special Sista





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  Hip-hop don't stop!
Special sista ( 04/10/2005 18:01 )
À Paris / France

Nous, les danseurs hip-hop avons généralement des histoires de vies peu banales.

Mais ce qui fait rêver les jeunes ou autres personnes c'est la voie qu'on a choisi. Je l'appellerai la voie de l'élévation.

Néanmoins, ce que je garderai du film est que même quand la vie est dure, affligeante, voir inhumain, l'homme à toujours cette grande faculté de se transformer et qu' effectivement les noirs de la diaspora renferment en eux une forte mémoire ancêstrale.

Pourtant, dans Rize, on a la sensation d'une histoire déjà répété mainte et mainte fois, d'un malaise. Comme si nous les noirs nous ne pouvions accéder qu'au stade de l'essai... jamais vers quelque chose de plus construit, de plus réfléchi. On tente de se sortir de la misère par la danse, le sport, la musique, la religion. Pour finalement se rendre compte que rien ne change - que même si les jeunes ont choisi la danse comme expression toutes leurs tentatives meurent dans l'oeuf - que de toutes les façons ils sont tellement violent qu'ils finiront par se prendre une balle dans la tête.

Voici le message le plus net que je reçois de Rize . C'est de celui-ci dont je m'insurge. J'ai envie de message d'avenir et que même dans la misère on nous montre sous un autre angle.

Pourquoi je suis restée jusqu'à la fin du film??? Parce que justement cette danse dégage une force incroyable. Les danseurs s'abandonnent , ils ateignent un autre stade lorqu'il danse; l'impalpable, la transe, beaucoup de spiritualité s'en dégage. L'afrique est tout prêt. Il n'est pas nécessaire d'être africain pour s'en rendre compte.
Ca manque juste un peu de technique, un peu de power moove. Je pense que c'est juste une question de temps. C'est encore jeune

Je comprends aussi ton point de vue Maryjane qui est venu assouplir le mien mais David Lachapelle est à surveiller de près... même s'il a travaillé avec des personnages charismatiques du hip-hop ( hip-hop billet vert , bling-bling et non hip-hop porteur de message). Alors j'imagine le reste concernant David Lachapelle, hum!!!

Enfin, on pourrait échanger longtemps comme ça... ça m'a fait plaisir d'avoir croisé ta vibe sur le net. On aurait du nous embaucher sur le site de Grioo pour faire de la critique de film. Hi!

Bye Maryjane

Spécila sista



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  Yessssss Special Sista !!!!
maryjane ( 04/10/2005 19:58 )
À Roubaix / France

Tu pars déjà ? tu reviens hein ?

See Ya !
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Maryjane ( 02/11/2005 14:48 )
À Paris / France

Juste une petite précision les gars ; les images du Cauchemard de Darwin et du Miracle de Candeal sont inversées ;-)

J'ai vu le Cauchemar de Darwin et Rize.

Darwin est édifiant et parle de lui-même. Aucune voix off pour commenter, juste les faits. On sort de là avec l'idée fixe de mitrailler son poissonnier de questions "vous vendez des perches ? mais vous savez d'où ça vient ? comment vivent les gens qui nettoient ces poissons ? vous savez contre quoi on échange ces poissons ?", etc...

De quoi se poser un tas de question rien qu'à l'idée de vouloir se payer une paire de pompes, quand on imagine les conditions dans lesquelles elles sont fabriquées.

Et juste à côté le Kenya... les touristes... leur Konica... leur portefeuille bien rempli...

J'ai voulu m'y rendre. Par respect pour ceux qui y vivent et doivent supporter ces richards pleins aux as et d'ordre à la bouche pour porter leur valise, j'ai préféré m'abstenir.

Rize est phénoménal ; une petite remarque pour Jean-Loup Carrénard, je ne pense pas que David Lachapelle a mal compris le message de ces krumpers, je pense que d'avoir prévenu d'entrée de jeu les spectateurs qui émettraient des doutes quant à la véracité des images, est aussi utile que de répondre à certains blancs, la main fouillant concrètement votre coiffure afro : "oui oui ce sont mes vrais cheveux".

;-).
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maryjane ( 02/11/2005 14:48 )
À Paris / France

?????????????????????????
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  Nao
Maryjane ( 02/11/2005 14:48 )
À Paris / France

YESSSSSSSSSSSSSSSSSS...
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maryjane ( 02/11/2005 14:48 )
À Paris / France

... N'importe quoi.
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  Special Sista
Maryjane ( 02/11/2005 14:48 )
À Paris / France

Hello Special Sista ; si tu veux connaître mon avis, vois sur les forums de Grioo dans Culture, le sujet s'intitule "le Krump, avenir du Hip-Hop ?".

A + ;-)
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  Special Sista
maryjane ( 02/11/2005 14:48 )
À Paris / France

Bon toi je te sens bien alors je vais discuter avec toi :o).

Je ne suis pas d'accord dans le sens où tu vois l'objectif réel de Lachapelle comme étant de la récupération pour faire son biz. Au contraire, sachant que c'est un réalisateur de clips de personnalités charismatiques du rap américain, il aurait pu se contenter de filmer des battles sans se prendre la tête avec le quotidien des figurants. Comme tu es dans la danse, je sais pas mais je ne crois pas utile de te demander si tu es au courant du train de vie ordinaire dans une ville comme South Central - parce que bizarrement je pense que tu sais :o)).

Ce n'est selon moi pas un cliché de parler de familles qui trouvent du réconfort ou un exutoire dans le fait de pratiquer une danse, le Krump, qui dans un premier temps fait vraiment avant tout penser à un pur défoulement. Les vraies raisons apparaissent ensuite, lorsque certains te disent : "c'est la danse ou la taule", tu te rappelles certainement la mère dont la fille est morte tuée par une balle perdue. C'est fréquent. Je ne sais pas si tu as vu "Clockers" de Spike Lee, ce n'est pas le même domaine (la danse) mais le film parle de lui-même concernant le quotidien de certains jeunes qui n'ont rien d'autre à faire que dealer. Ont-ils les mêmes chances que ceux inscrits dans les meilleures universités ? pendant qu'on parle de film, as-tu vu "Coach Carter" avec Samuel L Jackon ? c'est l'histoire vraie d'un coach qui a refusé de continuer à enseigner le basket ball à ses élèves, issus de quartiers défavorisés, tant qu'ils n'avaient pas la moyenne dans les matières principales ; la plupart pétaient tout en sport et ne touchaient pas une bille à l'école.

Certains pour se défouler iront frapper quelqu'un, courir, se noyer dans une bouteille, fumer, crier, tout ce que tu veux. D'autres, comme à South Central pour certains et pour éviter de tomber dans la spirale interminable des gangs (les Bloods ou les Crips - si t'es pas avec nous t'es contre nous) choisissent la danse.

Certains sortaient de l'école le soir et leur premier objectif de la soirée c'était le Krump. Evidemment qu'il y a d'autres occupations qu'une danse après la sortie des cours, mais le film est basé sur les origines du Krump, non sur la vie extérieure de ceux qui la pratiquent.

Perso j'ai adoré la comparaison avec les danses ancestrales africaines, c'est le passage le plus parlant du film et je n'ai pas pris ça comme une récupération, mais plutôt - et comme l'ont dit les figurants interviewés après la sortie du film - comme le maillon manquant d'une chaîne qu'on croyait jusqu'ici à tout jamais perdue. Et pour moi ce maillon relie tout simplement à l'Afrique - les krumpers ont été les premiers surpris par cette découverte et c'est pour moi un moment très fort du film.

Je pense que ça peut paraître simpliste vu d'ici , mais honnêtement je n'ai pas vu comme une récupération.

En revanche la relation avec la religion m'a gênée dans le film.

Voilà Sista ; au plaisir de bientôt te relire.

Bisous.
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