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Le miracle de Candeal |
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Le miracle de Candeal
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Albares productions |
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Ce film se situe dans la digne lignée de tous ces nouveaux documentaires musicaux qui ont révolutionné le genre, comme ont pu le faire Buena Vista Social Club, ou encore Musica Cubana. Au menu, beaucoup de musique, et une mise en scène soignée pour nous faire pénétrer le quotidien de Salvador de Bahia, la plus africaine des villes brésiliennes. Là, Carlinhos Brown (vous l’avez découvert en 1996 lors du tube planétaire A Namorada) nous entraîne dans cette communauté qui perpétue des traditions vaudous vieilles de plusieurs siècles, et dépositaires de leur identité africaine. Ce musicien de renommée internationale n’a jamais quitté cet endroit auquel il s’évertue de donner le goût de vivre, en entraînant ses forces vives dans une créativité artistique sans limite.
A Candeal, il n’y a pas d’âge pour être artiste, c’est ce que vous prouveront ces enfants de tous âges qui saisissent un instrument pour exprimer ces rythmes enivrant qui ont gardé leur peuple en vie malgré l’esclavage et leur actuelle pauvreté.
Le célèbre pianiste cubain, Bebo Valdès est l’invité de Carlinhos Brown pendant tout le film, réalisant ainsi le rêve de sa vie, celui de venir à la rencontre de cette ville qui abrite toujours ces cultes Vaudous symboles insoumis de l’Afrique ancestrale. |
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Rize |
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Rize
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La Fabrique de Films |
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Encore un documentaire soigné, et qui nous présente le salut que vont chercher des jeunes de la diaspora noire dans leur racines africaines : tout a commencé quand Tommy le clown, dealer repenti décide d’arrêter sa vie de voyou pour aider les jeunes de son quartier à s’en sortir grâce à la danse.
Il crée ainsi le clowning, mouvement animé par des jeunes qui se masquent le visage et se rendent dans leur communauté pour danser et célébrer les anniversaires des enfants. Quelques années plus tard, ce mouvement a donné naissance au Krump, une danse plus revendicative, qui exprime véritablement une rage d’opprimé, et qui va chercher ses influences dans les danses ou les luttes tribales.
Avec le Krump, le mouvement Hip-Hop peut prendre un nouveau tournant, celui d’un discours constructif et véritablement culturel.
C’est une plongée très émouvante dans le quotidien de jeunes aux situations familiales chaotiques que nous propose David La Chapelle, le clippeur favori des stars.
L’approche des jeunes reste à mon goût superficielle, basée sur le sensationnel hollywoodien, car David La Chapelle commence par nous prévenir au début du film, « aucune image de ce film n’a été accélérée…. », ce qui trahit l’oeil qu’il a eu sur leur démarche…
le Krump est un mouvement d’introspection, de revendication, et très psychanalytique, mais résistera t’il à la mise en boite systématique capitaliste américaine ?
L'avenir nous le dira, mais on appréciera la démonstration de David La Chapelle de l'origine africaine des rythmes "inventés" par ces jeunes afro-américains qui n'ont pourtant jamais mis le pied en Afrique. |
Le Cauchemar de Darwin |
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Le Cauchemar de Darwin
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Ad Vitam |
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Les deux documentaires précédents se tournent vers l’Afrique comme salut, mais comment se porte t’elle ?
Retour sur un documentaire qui nous montre que malgré tout ce que nous pouvons lire et savoir sur les désastres du capitalisme occidental en Afrique, nous resterons toujours en deçà de la cruelle réalité.
Ce documentaire vous laisse furieux, impuissant, et à la limite du haut le cœur.
Il commence par un désastres écologique : des scientifiques jouent les apprentis sorciers en Afrique, en introduisant dans un lac doté d’un des écosystème les plus riches que l’on puisse trouver sur la surface du globe une perche du Nil, prédateur vorace, qui aura tôt fait de se multiplier, annihilant littéralement toute vie dans le lac.
Ce simple fait serait catastrophique, mais c’est sans compter sur la créativité impérialiste, qui transforme le commerce de cette perche en une activité des plus rentables, puisqu’il est destiné intégralement à approvisionner l’Europe. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ce poisson maudit devient inaccessible à la population locale, car il est littéralement hors de prix pour une région déjà pauvre et dont ce commerce constitue l’unique activité.
Inaccessible ? Pas forcément, puisque nos amis des multinationales laissent généreusement les carcasses des poissons bourrées de vers à la population locale qui peut à ce moment se les "offrir", puisque sur les berges du lac Victoria le commerce ne s’arrête jamais.
Vous vous dites sûrement que vous n’avez plus besoin de voir le documentaire, car il est apparemment intégralement raconté ici, eh bien détrompez vous, car je n’ai pas mis ici le quart des fléaux s’abattant sur cette population et qui sont passés en revue dans ce film époustouflant qui est encore en diffusion au cinéma Images d’Ailleurs. Précipitez-vous donc pour une séance de rattrapage, pour ce film très instructif.
Rize est encore à l'affiche dans toutes les principales salles de cinéma, tandis que "Le miracle de Candeal" et "Le Cauchemar de Darwin" sont à voir au Cinéma Images d'Ailleurs, 21 rue La Clef, 75005 Paris, Métro Censier Daubenton. |
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