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Jacques Chirac se prononce sur la mémoire et l'esclavage |
Nombre de messages:
14
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30/01/2006 14:01 )
À Gent / Belgium
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merci chirac , votons villepin le candidat de chirac pour l'elysée . |
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merci dieudonné |
fodé (
30/01/2006 15:34 )
À Montluçon / France
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Ce n'est pas grace a Chirac mais à Dieudoné qui a fait avancer notre cause |
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mwana congo (
30/01/2006 16:40 )
À La Courneuve / France
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Nous avons obtenu une victoire pour la commémoration de l'esclavage le 10 Mai.
Cependant,une question se pose? Que ferons nous ce jour du 10 Mai?
C'est à la communauté de se mobiliser pour organiser des conférences,activités culturelles afin d'enseigner à nos enfants leur histoire.
Ne croisons pas nos bras. |
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blackpearl1969 (
30/01/2006 16:44 )
À Paris / France
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et puis quoi encore qu'on va remercier le président chirac?
il n'a même pas été capable de dire à son électorat mais aussi au parti socialiste qui a voté cette loi sans la lire que cette loi était insultante à notre égard, que c'était uniquement une loi pour faire plaisir aux pieds noirs et aux nostalgiques de l'algérie française!!!
notre président n'a rien trouvé de mieux que de fourguer la patate chaude au conseil constitutionnel!!!!
il est incontestable que dieudonné a pousser le débat à son paroxisme mais en même temps il n'était pas tout seul.
il y a toujours eu des associations qui ont oeuvré pour que tout ceci puisse enfin arriver.
ce qui est important c'est que nous devons nous réjouir que notre pays n'est plus à la traîne par rapport à d'autres pays qui ont eux aussi une histoire douloureuse.
.
nous avons enfin notre jour et ma question est cece lle ci : jour sera t il chomé et payer?
qu'on y voit surtout pas à travers ma question celle de la glandeuse mais il faut comme je le dis toujours rester cohérent dans ce qu'on dit.
il le faut car s'il ne l'est pas cela n'a aucun intérêt.
nous avons besoin des symboles fort de la part de la république.
alors restons vigilant et surtout ne faisons pas confiance au président chirac c'est lui qui a commencé avec le bruit et les odeurs il ne faut jamais l'oublier.
peace |
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blackpearl1969 (
30/01/2006 18:36 )
À Paris / France
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d'abord je n'ai pas dis que dieudonné était mon homme politique favoris!!!
dailleurs comment le peut il ce n'est pas un politique!!!!
tout ce que j'ai dis c'est qu'il en a parlé et on a eu un débat comme bien d'autres.
c'est tout ce que j'ai dis
me demander d'oublier ce que chirac a dit sur le bruit et les odeurs c'est comme si tu me demandais d'oublier tous ceux qui disaient qu'un bon indien est un indien mort ou que tous les noirs devaient être lyncher ou que les noirs n'avaient pas de conscience etc etc
en ce qui concerne mon choix j'ai envie de vous dire que ç'est très personnelle moi je n'en suis pas encore là
peace
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Dieudonne un vrai francais sans histoire.. |
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30/01/2006 18:59 )
À / Spain
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Je suis heureux , meme ne le surportant pas, qu' un francais oridinaire comme Dieudopnne vous enmerde au tant .
Regardez donc les choses en face la France bouge, malgres tout ce que vous pourrez dire..
Comment pensez vous construire 1 France forte sans ses minoritees..!? dans un contexte de mondialisation, Europeen et de challenges eeh..
Calmez vous un peu voyons ! Dieudonne c'est juste la mise en jambe, un entrainement avant une competition.
Croyez vous donc que nous nous contentereons simplement d'etres les meilleurs "parKe" dans l'enceinte de stade olympique ou d'un gymnase?
Mon dieu, quel cretinisme,,, cette etat de faite est juste le premier etage de la fusee.
Ma fois nous aussi en bon francais aimons bien comme vous, le fromage qui pue et la baguette et reclamerons bien justement notre "part du gateau" au nom de nos anceitres!
Tiens j'en est trouve un, comme role positif de la colonisation Francaise, mais trop tard. Bonne integration . |
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30/01/2006 19:04 )
À Paris / France
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c'est la preuve que tu n'as rien compris ux choses!!!
le peuple noir a passé toute son existence à comprendre et à trouver des excuses à leur bourreaux
nous ne pouvons plus l'accepter, nous ne pouvons plus pardonner et surtout oublier
souviens toi en 2002 chirac nous a pris en otage tout le monde a voté pour lui et ça été la plus grosse connerie dece pays car franchement penses tu que lepen avait une chance? moi je te dis non mais jospin n'avait pas l'envergure d'un chef d'état et malgré l'excellent bilan qu'il avait il n'est pas arrivé au second tour et pour couronner le tout il quitte le navire en premier
je respecte ton point de vue mais je dis ceci maintenant il faut se lever de bonheur pour avoir mon vote
c'est tout .
enfin tout le monde avait peur de haider en autriche les mêmes autrichiens qui l'ont amener au pouvoir ce sont ces mêmes qui l'on t viré car ils se sont rendu compte qu'il n'avait pas de programme
peace
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30/01/2006 21:00 )
À Bordeaux / France
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qu'est ce que nous sommes naifs
pour le moment c'est la cote d'ivoire qui préoccupe l'elysée, l'avenir de BOLLORE et de toute l'économie française est en jeux
il appelle à des sanctions cotre la cote d'ivoire
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blackpearl1969 (
30/01/2006 22:14 )
À Paris / France
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mon pauvre ami que tu es naif!!!
penses tu que nous pouvons faire quelque chose si en france nous ne sommes pas puissants pour influer sur la politique extérieure française?
pourquoi tant d'agitation si nous n'étions pas important?
pourquoi subitement cette prise de conscience que les noirs sont une force?
pourquoi subitement parle t on de la colonisation et de l'esclavage?
parceque l'ami ils ont compris que nous sommes une force et une force terrible
nous avons cet outil et nous maitrisons la communication nous n'avons plus besoin que l'on nous raconte notre histoire car nous la connaissons dorénavent
ce que les anciens n'arrivent plus à résoudre n'est plus un problème pour nous
il nous manquait une partie de nous à savoir nos frères des antilles et nous nous sommes retrouvés!!! ce n'est plus qu'une question de temps!!!
je veux savourer ce jour mais je serais plus heureuse le jour où il sera férié et payer
paix l'ami |
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discours de J Chirac |
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31/01/2006 17:23 )
À / France
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Discours de Jacques Chirac, Président de la République française, le lundi 30 janvier 2006 à 11h30
Dans l’histoire de l’humanité, l’esclavage est une blessure.
Une tragédie dont tous les continents ont été meurtris.
Une abomination perpétrée, pendant plusieurs siècles, par les Européens à travers un inqualifiable commerce entre l’Afrique, les Amériques et les îles de l’océan Indien.
Un trafic dont il faut se représenter la réalité : des villageois vivant dans la peur, enlevés en masse, privés de leur identité, arrachés aux leurs et à leur culture. Tant d’hommes et de femmes captifs, entassés dans des bateaux où plus d’un sur dix mourait. Tant d’hommes et de femmes vendus comme du bétail et exploités dans des conditions inhumaines !
Chère Maryse Condé - écrivain, présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage - , vous le racontez avec force et émotion dans votre admirable livre, Ségou.
La plupart des puissances européennes se sont livrées à la traite. Pendant plusieurs siècles, elles ont assimilé des êtres humains à des marchandises. En France, le code noir, promulgué en 1685, définissait l’esclave comme un " bien meuble ".
L’esclavage a nourri le racisme. C’est lorsqu’il s’est agi de justifier l’injustifiable que l’on a échafaudé des théories racistes. C’est-à-dire l’affirmation révoltante qu’il existerait des " races " par nature inférieures à d’autres.
Le racisme, d’où qu’il vienne, est un crime du coeur et de l’esprit. Il abaisse, il salit, il détruit. Le racisme, c’est l’une des raisons pour lesquelles la mémoire de l’esclavage est une plaie encore vive pour certains de nos concitoyens.
Dans la République, nous pouvons tout nous dire sur notre histoire. C’est d’autant plus vrai que la République s’est construite avec le mouvement de l’abolition.
Les premiers à combattre l’esclavage furent les esclaves eux-mêmes. Les révoltes étaient fréquentes et sévèrement réprimées. Plus tard, il y eut le commandant Delgrès, soldat de l’armée républicaine, qui proclama le 10 mai 1802 qu’il voulait "vivre libre ou mourir" , Toussaint-Louverture, qui créa les conditions de l’indépendance de Saint-Domingue, devenue Haïti, la mulâtresse Solitude, Cimendef et Dimitile, figures emblématiques des "marrons", comme on appelait alors les esclaves fugitifs. Ces noms, ces destins hors du commun, souvent tragiques, trop peu de Français les connaissent. Pourtant, ils font partie de l’histoire de France.
Très tôt, une prise de conscience avait germé. Quelques-uns, parmi les Européens, s’étaient dressés contre l’esclavage. En France, ceux qui, avant même la République, avaient l’esprit républicain firent de l’émancipation leur combat.
Ce fut l’honneur de la Ire République, en 1794, d’abolir l’esclavage dans les colonies françaises. Rétabli par le Consulat en 1802, il fut définitivement aboli, par la IIe République, le 27 avril 1848, à l’initiative de Victor Schoelcher.
Il faut le dire, avec fierté : depuis l’origine, la République est incompatible avec l’esclavage. C’est dans cette tradition historique que s’est inscrite la représentation nationale, lorsque, en 2001, elle a fait de la France le premier pays au monde à inscrire, dans la loi, la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité.
L’abolition de 1848 est un moment décisif de notre histoire : l’un de ceux qui ont forgé l’idée que nous nous faisons de notre pays, terre des droits de l’homme.
Mais, au-delà de l’abolition, c’est aujourd’hui l’ensemble de la mémoire de l’esclavage, longtemps refoulée, qui doit entrer dans notre histoire : une mémoire qui doit être véritablement partagée.
Ce travail, nous devons l’accomplir pour honorer la mémoire de toutes les victimes de ce trafic honteux. Pour leur rendre la dignité. Nous devons l’accomplir pour reconnaître pleinement l’apport des esclaves et de leurs descendants à notre pays. Car de l’histoire effroyable de l’esclavage, de ce long cortège de souffrances et de destins brisés, est née aussi une grande culture. Et une littérature qui constitue sans doute l’une des meilleures parts de la littérature française d’aujourd’hui : vous en êtes, chère Maryse Condé, cher Edouard Glissant, parmi les plus éminents représentants. Et je pense aussi, bien sûr, à Aimé Césaire.
Mesdames et Messieurs,
La grandeur d’un pays, c’est d’assumer toute son histoire. Avec ses pages glorieuses, mais aussi avec sa part d’ombre. Notre histoire est celle d’une grande nation. Regardons-la avec fierté. Regardons-la telle qu’elle a été. C’est ainsi qu’un peuple se rassemble, qu’il devient plus uni et plus fort. C’est ce qui est en jeu à travers les questions de mémoire : l’unité et la cohésion nationale, l’amour de son pays et la confiance dans ce que l’on est.
C’est pourquoi je souhaite que, dès cette année, la France métropolitaine honore le souvenir des esclaves et commémore l’abolition de l’esclavage. Ce sera, comme le propose votre rapport, au terme d’un travail très approfondi, le 10 mai, date anniversaire de l’adoption à l’unanimité par le Sénat, en deuxième et dernière lecture, de la loi reconnaissant la traite et l’esclavage comme un crime contre l’humanité.
Aucune date ne saurait concilier tous les points de vue. Mais ce qui compte, avant tout, c’est que cette journée existe. Elle ne se substituera pas aux dates qui existent déjà dans chaque département d’outre-mer. Dès le 10 mai de cette année, des commémorations seront organisées dans les lieux de mémoire de la traite et de l’esclavage en métropole, outre-mer et, je le souhaite, sur le continent africain. Votre Comité devra y veiller.
Au-delà de cette commémoration, l’esclavage doit trouver sa juste place dans les programmes de l’école primaire, du collège et du lycée. En outre, les oeuvres, objets et archives relatifs à la traite et à l’esclavage constituent un patrimoine d’une exceptionnelle richesse : il devra être préservé, valorisé et présenté au public dans nos musées.
Nous devons également développer la connaissance scientifique de cette tragédie. Même si cela ne diminue en rien la responsabilité des pays européens, la mise en place de la traite, comme l’a bien montré votre rapport, demandait une organisation, mais aussi des relais actifs dans les territoires dont étaient issus les esclaves ou dans des pays voisins. Il y eut un esclavage avant la traite. Il y en eut un après. Enrichir notre savoir, c’est le moyen d’établir la vérité et de sortir de polémiques inutiles. Un centre de recherche sera créé à cet effet.
Et, bien sûr, la mémoire de l’esclavage doit s’incarner dans un lieu ouvert à tous les chercheurs et au public. J’ai décidé de confier à Edouard Glissant, l’un de nos plus grands écrivains, homme de la mémoire et de l’universel, la présidence d’une mission de préfiguration d’un Centre national consacré à la traite, à l’esclavage et à leurs abolitions. Le Comité pour la mémoire de l’esclavage, chère Maryse Condé, sera étroitement associé à cette mission.
Enfin, le combat contre l’asservissement est un combat d’aujourd’hui. C’est un combat de la France et de la francophonie. Le travail forcé existe, sous une forme ou sous une autre, sur presque tous les continents : selon les Nations unies, plus de 20 millions de personnes en sont victimes. Comment tolérer qu’en ce début du XXIe siècle il y ait, dans le monde, des familles " enchaînées ", génération après génération, dans la servitude pour dettes ? Que tant d’enfants travaillent, et dans des conditions épouvantables ? Que tant de jeunes filles soient vendues par leurs familles, pour devenir des domestiques sans salaire ou être livrées à la prostitution ?
Il y a eu des progrès. Mais la tâche reste immense : la France est au premier rang dans ce combat pour les droits de l’homme. Afin de lutter contre les survivances de l’esclavage, mais aussi contre ses résurgences dans le contexte de la compétition économique mondiale, il faut approfondir la coopération entre les pays du Nord et ceux du Sud. La croissance doit être un accélérateur du progrès social. Il faut aussi rapprocher les organisations internationales concernées, en particulier l’Organisation internationale du travail et l’Organisation mondiale du commerce. Le droit du commerce international ne saurait ignorer les principes fondamentaux des droits de l’homme.
Il nous faut enfin veiller à ce que les entreprises occidentales, lorsqu’elles investissent dans les pays pauvres ou émergents, respectent les principes fondamentaux du droit du travail tels qu’ils sont inscrits dans le droit international. C’est pourquoi je compte proposer une initiative européenne et internationale. Les entreprises qui, sciemment, auraient recouru au travail forcé doivent pouvoir être poursuivies et condamnées par les tribunaux nationaux, même pour des faits commis à l’étranger.
Mesdames et Messieurs,
L’esclavage et la traite sont pour l’humanité une tache indélébile. La République peut être fière des combats qu’elle a gagnés contre cette ignominie. En commémorant cette histoire, la France montre la voie.
C’est son honneur, sa grandeur et sa force. |
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Opinion - Hervé Penot |
Afroman (
01/02/2006 21:35 )
À Puteaux / France
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Opinion - Hervé Penot s’interroge : un journaliste français qui critique la France est-il sous le coup des sanctions de l’ONU ?
Monsieur Annan,
Puisque aujourd’hui, il est interdit de critiquer la politique de Jacques Chirac et le rôle de l’ONU, caisse enregistreuse de la France en Côte d’Ivoire, je m’interroge. Oseriez vous sanctionner un journaliste blanc ?
Vous n’avez jamais condamné les meurtres commis par l’armée française en Côte d’Ivoire devant l’hôtel Ivoire, vous n’avez jamais condamné le meurtre d’un Ivoirien par la force Licorne, mais vous condamnez les mots jugés trop durs envers les autorités de France, vous condamnez les mots jugés trop durs envers l’ONUCI. Serait-ce les restes d’un complexe rampant qui vous fait embrasser perpétuellement les positions françaises ? Vous n’avez donc aucun respect pour le travail de fond de Thabo Mbeki qui a vite compris en Côte d’Ivoire les acteurs de ce théâtre d’ombre.
J’ai une position facile : que pouvez vous dire contre un journaliste de France excédé par l’attitude colonialiste de la France, par les discours inadmissibles et tellement condescendants d’une Girardin qui aime l’Afrique à travers les nounous des beaux quartiers parisiens ? Suis-je en train d’entraver le processus de paix en dénonçant l’inadmissible ? On n’entend guère l’ONU évoquer la situation catastrophique des populations dans le Nord du pays, les gens qui meurent, des femmes victimes de viols, les enfants nés avec les fusils au bout des doigts. On n’entend jamais les membres de l’ONUCI, trop contents de rester calfeutrés dans des hôtels, pécules en poche. On ne vous entend pas dénoncer la prise de position du GTI (bien au contraire…) sur la fin du mandat des députés, comme si la démocratie était belle chez les autres, et surtout pas en Afrique, continent de l’irrationnel.
Comment Pierre Schori peut-il se permettre de parler à un président dans un rapport maître-esclave dépassé ? Je n’ose pas imaginer ce même Schori user d’un tel langage devant Chirac.
Pourquoi Soro Guillaume nargue-t-il les décisions de l’ONU à longueur de temps, insulte Mbeki sans être aucunement réprimé ? A l’ONU, la France pond les résolutions sur la RCI dans une posture de juge et partie surprenante.
La France a de nouveau envoyé en Côte d’Ivoire une cargaison de journalistes bardés de documents risibles (Libé, Le Monde…) : ils auront le droit à la classique mise en perspective du pays par la force Licorne, des cours de soutien accéléré sur la situation en Côte d’Ivoire.
On leur parlera de l’Ivoirité, le concept de Bédié allié dans le G7 à … Soro, ils parleront de Simone Gbagbo, de l’argent détourné par le régime, une rareté en Afrique, ils insisteront sur le problème Nord-Sud, remettront peut-être une couche sur le côté musulman-chrétien (pour les plus ignares)…. Quand à ceux qui ne sont pas dans la ligne, on les rappellera à leurs devoirs. Comme le fit Poncet en novembre 2004…
Les journalistes auront, pour certains, le droit de vivre au Bima, voire dans un hôtel proche de la base. "C’est pour votre sécurité". On les emmènera peut-être même via avion spécial à Bouaké, vitrine officielle de la partie du territoire qui se meurt. Accepteraient-ils, ces mêmes journalistes de voir les émeutes de banlieue en France à travers les analyses des CRS sur place ? Ils débarquent comme les Américains dans le 93, avec casques et idées reçues. La menace islamique déferlait sur la France. Ce sont les mêmes en Côte d’Ivoire, sauf qu’ils ne parlent pas aussi bien l’Anglais…
Ils n’iront donc pas en ville seuls, refuseront les leçons d’une soirée rue Princesse où cet autre Abidjan leur sera dévoilé. Mais la peur distillée par les militaires risque logiquement de les effrayer. Biberonnés aux informations honteuses relayées dans l’Hexagone - dans son ensemble, pas dans sa totalité -, ils n’auront guère le temps de comprendre. Encore moins le temps de saisir que se propage aujourd’hui en Afrique de l’Ouest un fort sentiment anti-français dont la crise ivoirienne est le symbole fort.
Monsieur Annan, la France s’appuie sur vous comme sur tous les bons vieux politiciens mentalement colonisés (en Côte d’Ivoire et dans tous les partis, y compris le FPI d’ailleurs) et vous agitez la tête de haut en bas en signe d’approbation perpétuelle. Continuez à soutenir le GTI, réminiscence inadmissible du pouvoir colonial, brisez les institutions d’un pays qui redémarrait bien en 2002, cela donne le vertige et la nausée.
Un pays meurt que la France dans son analyse erronée de la situation (en gros la crainte de voir Gbagbo céder les marchés économiques à d’autres) tente encore de récupérer par tous les moyens. L’idée est simple : en cassant la résistance des leaders patriotiques, en muselant Blé Goudé, la France croit pouvoir sceller la fin de l’histoire. Pour eux, sans le chef, le Noir s’écrase. Une nouvelle erreur majeure d’appréciation est en train de naître dont les conséquences pourraient s’avérer gravissimes. Dans la continuité de trois ans de guerre, en somme. Dans la continuité de la politique onusienne. Saluons au moins la position de l’Angola, de l’Afrique du Sud et même des Etats-Unis qui ont compris que l’envoi de 3500 hommes supplémentaires ne serviraient à rien. Comme le dit dans son formidable livre sur la Côte d’Ivoire (Ivoire nue) Georges Neyrac, ancien chargé de la presse de la force Licorne : " On a peut-être parié sur le mauvais cheval… " On ne peut pas mieux dire. Hervé Penot
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(
02/02/2006 13:13 )
À Gatineau / Canada
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Jacques Chirac .. UN Blanc qui parle de la memoire de l'esclavage..
bizarre.. les ancetres de Chirac etaient-ils des esclaves ..lui aussi..
Fuck off..
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blackpearl1969 (
02/02/2006 13:56 )
À Paris / France
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eh l'ami,
ceci est un espace de débat mais dans la courtoisie et le repect
so who do you think you are to insult people?
just say what you want but please be polite!!!!!
nous ne sommes pas obligés de subir vos frustrations uniquement parceque c'est sur internet!!!
restez poli
peace |
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esclave un jour,esclave toujours |
souleymane (
02/02/2006 19:43 )
À Saint-pierre / Reunion
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j'aime les surprises de la vie,ce grand divertissement qu'apporte le changement de mode- pas seulement dans l'habillement mais ussi dans les idées ou les concepts; autrefois on avait comme une honte illegitime d'avoir eu un ancetre esclave;;cela se cachait;;mais aujourdhui on cherche la célébrité en s'accordant une filiation esclave;;;c'est à qui aura enduré une souffrance mémoriale plus sévère que cele du voisin en litterature ou en journalisme ou en rappeur;;;; et surtout que cela se sache par la radio ou l'image telé;;;;;!esprits faibles vous n'avez pas lieu d'avoir eu honte de descendre d'un esclave mythique;;;la honte ne doit jamais tomber sur l'esclave mais sur celui qui l'a mis en esclavage;;cete honte là semble avoir enflammé l'e désir de repentance des intellos français mais en afrique,continent émetteur des esclaves,personne,aucun état ne songe à faire amende honorable;;le CRAN doit maitenant mettre la pression sur les héritiers des anciens royaumes négriers du golfe de guinée; |
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