Qui a lu Verre Cassé ne peut manquer c’est vrai, comme le souligne cette remarquable chronique, de saluer outre le saisissant lyrisme de l’auteur, la valeur immensément pédagogique de son oeuvre. L'adage populaire ne dit – il pas : ‘’ La parole s’envole, mais seul l’écrit reste ?’’. Notre précieuse oralité africaine, témoin mémoriel passé entre générations depuis les temps ancestraux, ne peut en effet préserver de sa valeur patrimoniale que conservée, comme Mabanckou nous l’enseigne derechef, après Hampaté Bâ, dans nos bibliothèques ; non plus seulement celles que sont, pour l’auteur de Tierno Bokar, les inaltérables mémoires de nos vieillards, mais aussi, selon le Brazzavillois, nos Beaubourg, BNF, Alexandrie ou Fondo Kati à Tombouctou... Excellente chronique dont je tiens à remercier à ce titre la personne qui en est l’auteur (ou, pourquoi pas, ''autrice''!) sans manquer humblement de lui faire parvenir par ce biais mes modestes exhortations à persévérer dans cette noble voie.
L. A.O.
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