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Retour à l'article: Lilian Thuram critique le Togo au Mondial
  Lilian Thuram critique le Togo au Mondial
Et se dit interpellé que le français soit toujours la première langue d'éducation au Sénégal
 
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Lilian Thuram critique le Togo au Mondial

Nombre de messages
:  26
Pages:  1  2 > >> 

 
Mossi, ( 24/07/2006 15:09 )
À Marseille / France

C'est choquant que les langues de nos ancetres soient banis au profil des langues blancs. pourquoi le shwali n'est pas ensiegné dans toute l'afrique.
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jofrere ( 24/07/2006 16:20 )
À Paris / France

peut-être parceque ce n\'est pas la langue des ancêtres de tout le monde
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  v\'la une bonne ideé
excelsior ( 24/07/2006 16:42 )
À Bry-sur-marne / France

si on veut une afrique uni on sera obliger d\'aller vers une langue commune et purquoi pas le swahili qui est la langue africaine la plus parler au monde.et le francais pour repondre au deuxieme interlocuteur n\'est pas la langue de l\'afrique si les moyen generaux regarde les site afro saché messieur que l\'afrique se libere et a grand pas et que le choc des civilisation n\'aura pas lieu avec les arabes mais avec l\'afrique et que ar-megiddo (armageddon) aproche.amandla
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lekunfry ( 24/07/2006 18:03 )
À Juzes / France

Je n'ai pas besoin d'aller aprendre le swahili quand le lingala est ma langue nationale secondé par le Kikongo!
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lekunfry ( 24/07/2006 18:11 )
À Juzes / France

Ce que Thuram oublit aussi c'est le principe de réalité qui veut que le Congo, le Gabon, la RDc, le Camroun, le Nigeria, le Benin, le togo et j'en passe ne sont pas non plus des constructions africaines! Si on veut tout remettre à plat on commence par ces ensembles nationaux qui nous ont été imposés et on reconstruit tout! Oui oui ca va etre un grand chambardement... mais tant qu'à faire ne faisons pas les choses à motier et allons au bout de la démarche et il faut qu'on assume tout parce qu'au passage il y aura de sguerres etc...

Quant à imposer une langue, lol vous ne réalisez vraiment pas ce qu'est l'afrique ou quoi? Vous allez imposer le swahili à un bamiléké ? le Lingala à un Yoruba? le Wolof ou le Bambara à un Angolais?

Courage!
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matsapa ( 24/07/2006 18:48 )
À / France

Je tiens à remercier Lilian Thuram et Bernard Lama pour leurs engagements en Afrique. Ce dernier est impliqué au sénégal et au Kénya dans des projets importants.

Ces deux monsieurs ont bien compris que la communauté Noir a besoin d'une forte mobilisation pour progresser. Espèrons que d'autres frères suivrons l'exemple.

En fait, ce qui nous manque en Afrique ce sont les capitaux. Le jour où les Noirs commmenceront à investir massivement en Afrique, ce continent va se développer. A titre d'exemple, le Développement économique de la chine, de l'Inde,..... devient aujourd'hui possible grâce aux fonds de leurs diasporas vivant à l'étranger.
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  le senegal
panafricain ( 24/07/2006 19:16 )
À / Cameroon

Lekunfry, concernant le Senegal je pense que Thuram veut simplement dire que le wolof qui est parlé par la quasi totalité de la population sénégalaise pourrait être la première langue d'éducation (en lieue et place du français...

Dans d'autres pays, il n'y a pas de langues nationales parlées par la majorité de la population, et le français joue le rôle de trait d'union...
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  Imposer ?
M.O.P. ( 24/07/2006 19:23 )
À Edemissen / Germany

Ils sont amusants, ceux qui crient impossible qu'on impose une langue commune africaine.

Se demandent ils seulement comment il se trouve qu'aujourd'hui nous communiquions dans la langue du colon.

Alors si l'on a pu nous imposer la langue du colon, pourquoi serait il devenu impossible de nous en imposer une africaine.
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  LOL
Nino ( 24/07/2006 20:40 )
À Villeurbanne / France

Il est donc, selon Lekunfry impossible qu'un bamiléké parle swahili, mais parfaitement normal qu'un lingala parle français, (voire même anglais, allemand ) et s'en vante des fois.

Si vous regardez bien toutes les lois africaines, elles ont été imposées.
Les cursus scolaires, imposés.
L'architecture, imposée.
La pensée, imposée.
Les 3/4 des divertissements, imposés
Les sports, imposés

Alors, imposer une langue ne doit pas être difficile non ? On a tellement supporté de choses.

Et puis, apprendre une langue ne veut pas dire renier la sienne. Aujourd'hui, Lekunfry, tu parles français et lingala non?
Tu ne pourrais pas parler swahili et lingala ? ça te semble insurmontable ?
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  Hey MOP, Long time no see, my Brotha!
Leneg'Penda ( 24/07/2006 20:44 )
À London / United Kingdom


M.O.P

What's the happs Brothaman? It's a real delight to see you around the crowds (now I know you're always posting on the forum string.....since Im always browsing there on a regular basis).

... So how's life been treating you lately, you're enjoying the summer, Ive heard it's blazing hot around these parts?
Still living in Germany? & what's your economic standing about ? [Correct me If Im wrong but I remember from way back (in AMADOO.COM) you had some sort of entrepreneurial venture operating across the Motherland-Africa, Riiight? ]

....Im not staying much longer, Just dropped by to wave at you. Stay blessed Black Man!
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  Return of the living deads? Ain't that something?!
Leneg'Penda ( 24/07/2006 21:24 )
À London / United Kingdom


Wow! First MOP, now It's Nino showing up on my PC screen!

...It's sort of like my vision is blurring or something but who we've got next up on this board: that light skinned negroe Avatus; PimentVert; BJL; my cutie-pie Bamboula aka Bamboozled; my ace BLING-BLING aka the Brother from Another Mother?

....Nino, where you've been at Brotha? Are you maintaining in this "rat race" life? Anyway I feel rejoiced to know that some of you folks (from Amadooo.com) are not completely extinct & went the way of the dinosaurs..... but are still much around & breathing the same very air that I do.

Stay alive & be blessed!
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  Thuram
Leneg'Penda ( 24/07/2006 21:47 )
À London / United Kingdom

On a personal level, I don\\\'t know how much of an oustanding performer he is on the pitch or how much he excels at playing soccer [since Im not really into that particular sport. It doesn\\\'t even get much airplay around here].... but from the outwards he (Thuram) seems like that type of dude who has insight to speak on real life concerns.
....He seems like the guy who gives back to the community and that what I appreciate about him. He should be a role model to the young boys on the come up. Peace!
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  Lekunfry,
Didier_Daan ( 25/07/2006 00:19 )
À Boulogne-billancourt / France

Je pense que vous vous êtes disqualifiez de vous même...
Voilà ce qui arrive lorsqu'on veut toujours jongler avec les nuances!!!
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juju ( 25/07/2006 09:50 )
À Revel / France

Bravo Thuram et surtout bon courage
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  La Réponse à ta question
mouyabi ( 25/07/2006 11:26 )
À / France

Dans son livre ETHIQUE (en latin Ethica Ordine Geometrico Demonstrata) publiée après sa mort en 1677, le philosophe juif hollandais Baruch Spinoza, héritier critique du cartésianisme, considéré comme l'un des plus grands penseurs du XVIIe siècle, propose un modèle de réflexion qui stipule qu'il n'y a qu'une seule substance, infinie et unique, Dieu, qui se confond avec le monde, l'univers lui-même. " Deus sirve Natura " (Dieu, c'est-à-dire la Nature). ETHIQUE est l’exposé le plus complet, sous une forme à la fois rationnelle et mystique, des doctrines panthéistes. Dieu, substance unique, éternelle, infinie, incréée, existant par elle-même, n’a pas créé le monde : il s’identifie à la nature; présent en toutes choses, il s’y déploie et vit la vie de chaque être. Ce panthéisme ou monisme, est également le plus radical des déterminismes : Dieu n’agit qu’en vertu de la nécessité de son essence; en lui, le possible et le réel se confondent. Substance éternelle, Dieu possède une infinité d’attributs (c'est-à-dire d'aspects, de caractères de la substance). Cette substance ayant une infinité d'attributs, la Pensée et l'Étendue. La Pensée étant un attribut et notre âme, ainsi que chaque idée particulière, étant des " modes " de cette pensée (c'est-à-dire qu'elles font partie de l'attribut plus général qu'est la Pensée). Chaque objet matériel (une table, un cahier, mon corps etc.) sont des modes de l'attribut Étendue (étendue signifie "qui occupe de l'espace").
Les modes étant finis.
Quant à l’homme, par son corps, partie intégrante du mécanisme total de l’Univers et par sa pensée membre de la communauté humaine, il est enraciné dans la nature même de Dieu. Dans les trois derniers livres de l’Éthique, Spinoza professe que les passions nous mettent sous la dépendance des choses extérieures et nous séparent des autres hommes. Aussi le sage doit-il vivre «sous la conduite de la raison» en accord avec les autres; sa sagesse sera «méditation, non de la mort, mais de la vie». Le sage créera sa véritable liberté en s’élevant jusqu’à l’amour intellectuel de Dieu, qui est «l’amour dont Dieu s’aime lui-même».

Cet amour dont parle Spinoza est un préalable pour un réel humanisme tant au niveau de l’individu lui-même que pour la grande communauté humaine. Mais, il arrive souvent que certaines parties de la substance de Spinoza que nous nommons des humains et particulièrement les sujets humains africains vivent dans une perpétuelle confusion entre l’Etre et le Paraître. Pourquoi et comment cela est-il rendu possible ?

Avant toute donnée, l’apparence dénote étymologiquement l’aspect extérieur d’une chose ou d’une personne; la façon dont elle se présente à notre vue.
L’apparence d’une chose est ce qu’elle semble être, par opposition à ce qu’elle est réellement.

Mais pour le philosophe allemand Emmanuel Kant, pour comprendre ou connaître un être ou une chose, on ne peut l’aborder que par son phénomène ou non par son noumène. Si Kant peut se permettre de le stipuler c’est parce que :

Pour Kant, le noumène est la chose en elle-même, telle qu’elle est en soi, telle qu’elle existe indépendamment de qui peut la connaître ou la sentir.

Et le phénomène est tout ce qui peut faire l’objet d’une expérience sensible, qui est appréhendé dans l’espace et dans le temps et donc, qui se manifeste à la conscience.

L’objet de l’étude de la perception que nous avons du réel par rapport à ce qu’il est réellement reste un sujet d’autant plus intéressant que Husserl a consacré une bonne partie de sa vie à étudier cette problématique dans ses traités sur la phénoménologie (Principales œuvres: Recherches logiques (1900-1901), Logique formelle et logique transcendantale (1929), Méditations cartésiennes (1932)). Ainsi pour Husserl, la phénoménologie, science descriptive des essences est une méthode philosophique qui cherche à revenir «aux choses mêmes» et à les décrire telles qu’elles apparaissent à la conscience, indépendamment de tout savoir constitué.

Afin d’aller plus en profondeur sur le sujet, il est souhaitable pour creuser dans ce sens de parcourir aussi : La Phénoménologie de la perception, l’œuvre philosophique de Merleau-Ponty (1945), qui, sous l’influence de Husserl, montre, à l’aide de descriptions très concrètes, combien sujet et objet sont liés. Ou encore de lire La Phénoménologie de l’esprit, l’œuvre philosophique cette fois de Hegel (1807), qui montre dans l’histoire de l’humanité, depuis les origines, le devenir de l’Esprit. Étudiant l’aliénation du moi dans la société, les rapports maître-esclave, la belle âme (narcissique), la conscience malheureuse (le christianisme), etc., Hegel pose que l’Esprit surmonte dialectiquement les contradictions qu’il crée successivement et atteint à un Absolu.

Hegel décrit d'abord l'homme comme un individu immergé dans la nature dont il fait partie. Sa conscience n'est pas une pure conscience mais une conscience immergée dans la réalité. Ainsi, initialement, l'homme ne fait pas de distinction entre les illusions et la réalité, entre ce qu'il pense du réel et le réel lui-même. Cette approche Hégélienne illustre bien ce qui arrive aux Noirs et aux Africains en particulier.

Pour Hegel en effet, c'est parce qu'il est confronté au réel que l'homme va progressivement distinguer l'en-soi (c'est à dire le réel) du pour-moi (c'est à dire la réalité telle qu'il la pense ou plus exactement telle qu'il la saisit car alors n'existe encore qu'une certitude sensible immédiate).

Ensuite la conscience va prendre conscience d'elle-même. Elle ne saurait le faire efficacement par l'introspection mais plutôt par l'action. La conscience va devenir conscience pratique. Elle va vouloir s'approprier les choses. Le monde sensible va lui apparaître comme l'Autre qu'elle veut assimiler. C'est ce qu'il nomme le désir. Or le désir est actif. Désirer quelque chose c'est désirer le transformer par son action. Par exemple le désir qu'est la faim veut transformer la nourriture désirée en la mangeant. Le désir de transformation de la nature se manifeste dans le travail. Travailler, c'est nier la nature pour la vaincre, soumettre le monde extérieur à la forme humaine. Le travail pour Hegel est anthropogène c'est à dire qu'il fait de nous des humains.

Mais le désir est aussi désir d'être reconnu par un autre. La conscience veut qu'une autre conscience la reconnaisse comme conscience sinon elle n'est pas pleinement conscience de soi. L'homme est un être social et les consciences vont s'affronter car on ne conçoit pas (au moins dans un premier temps), que la reconnaissance puisse se faire autrement que dans l'inégalité et l'asservissement. Chacun veut donc asservir l'autre pour être reconnu par lui. Les consciences s'affrontent dans une lutte qui va être une lutte à mort. Cette nouvelle dialectique hégélienne est encore plus parlante car elle identifie ce qui caractérise l’Africain de la période post indépendances, une désir d’asservir ses propres frères par tous les moyens y compris les plus viles et les plus bas. Un désir de reconnaissance exacerbé qui ne laissera pas de place à la modestie et à un idéal commun.

Chacun des deux adversaires dans l’affrontement hégélien veut être reconnu par l'autre. Or, dit Hegel, l'un va accepter de risquer sa vie pour être reconnu. Il va préférer la mort à l'éventualité de n'être pas reconnu. L'autre, au contraire, va ressentir la peur et va préférer vivre soumis que mourir. Le premier sera le maître, le second sera l'esclave. Le premier ne sera plus soumis au travail, le second va travailler pour le premier.

Or, dit Hegel, le porteur de la continuation de l'histoire n'est pas le maître mais bien l'esclave. L'esclave peut se libérer parce qu'il travaille. Le maître, lui, se sert du corps de l'esclave comme s'il était son propre corps pour transformer la nature, pour travailler. Il n'a donc plus de rapport avec la nature que par l'intermédiaire de l'esclave. Le maître a perdu tout rapport proprement humain avec la nature. Il ne lui impose plus par le travail une forme propre à satisfaire ses besoins. Il n'a plus qu'à jouir sans transformer et est donc comme l'animal. Il dépend de l'esclave pour satisfaire ses besoins.

La lutte des consciences entre elles où l'un acceptant de risquer la mort est reconnu et où l'autre qui ne l'a pas risquée se soumet, aboutit donc au rapport maître / esclave. Si le maître est conscience de soi, il ne l'est pleinement que parce que l'autre l'a reconnu. Quant à l'esclave, dans cette relation à l'autre qui est une relation de lutte, il a éprouvé la disparition possible, la fragilité de son existence et a donc pris conscience aussi de lui-même. Dans les deux cas la conscience de soi passe par autrui.

J’espère que cette approche quelque peu philosophique n’a pas découragé plus d’un.
Elle a le mérite d’élaguer la conscience du lecteur non averti pour montrer l’intérêt et la difficulté qu’il y a à percevoir l’autre, à le comprendre et par voie de fait à dresser le cas échéant une analyse critique quand il s’agit d'entamer un examen introspectif courageux qui prend en compte le phénomène avec comme outil référentiel le noumène afin de mieux comprendre qui nous sommes et user de cette compréhension pour nous sortir de notre état léthargique collectif actuel.

Mais avant de poser tout diagnostic, il est souhaitable dans le même cadre d’idées de parcourir aussi d’autres œuvres et notamment, La Nausée (1939 de Sartre), ou son œuvre plus technique l’Etre et le néant (1943). Il est important de lire ces œuvres car elles donnent des indications sur la manière dont par exemple Sartre traite la problématique qu’il y a entre Qu’est-ce que l’Etre mais surtout qu’est-ce que l’Etre du paraître. Car il y a deux régions de l’Etre : celle de ce qui apparaît à ma conscience et celle de ma conscience. Ce que Sartre appelle autrement que Kant, l’en-soi c’est ce vers quoi la conscience se dépasse, l’Etre dont elle manque et bien sûr le pour-soi.

La vraie question que peut se poser tout homme pour se forger une idée plus juste dans un monde où le réel finit par se confondre avec les illusions au quotidien c’est de savoir quel est le sens profond de ces deux types d’êtres ? Non seulement cette question est fondamentale en général, afin d’éviter au maximum des comportements panurgéens mais elle l’est plus encore lorsqu’elle vise à mettre en évidence les maux d’un peuple qui vit la perdition, consomme les illusions et croupit dans la misère, l’aliénation, l’illettrisme, la faim et la maladie.

Cette question est fondamentale car elle permet de poser une analyse qui doit essayer d’évaluer le biais entre le noumène (l’Etre) et le phénomène (le paraître) au sens kantien afin de poser un diagnostic au mal africain, à la dérive continuelle et implacable du peuple kémite.

Le niveau d’aliénation évident des peuples Noirs laisse penser que ce biais entre le noumène et le phénomène est devenu un fossé, un rift, un abîme.

Le mythe des apparences chez le Noir, est un mythe globalisant dans la mesure où il peut se traduire comme l’expression d’un mal profond situé d’après moi dans le subconscient, dans une sorte de diffraction de la psyché (ensemble des phénomènes psychiques qui constituent l’individualité)provoquée par des consciences malveillantes. Mais il est surtout et avant tout le résultat d’une séparation dynamique et continuelle entre ce qu’on Est et ce qu’on donne à paraître.

En effet, force est de constater que lier uniquement le sous-développement de l’Afrique à l’analphabétisme ou à l’illettrisme en grande partie serait faire fausse route. Dans la mesure où on retrouve en occident notamment dans les ambassades des pays africains, des intellectuels bardés de diplômes, qui vivent en occident, qui ont fait des études en occident, qui y ont des postes de responsabilités, qui voient ce qui se fait quotidiennement en occident et qui ne peuvent mettre en place à l’échelle des ambassades dont ils ont la charge les modèles de développement occidentaux. Le mal se situe donc en dehors du simple et seul champ de la connaissance et de la maîtrise du savoir.

De toute évidence donc, il y a donc un problème autre que l’instruction et cette explication peut se trouver au niveau des défaillances de la conscience.

Grâce à cette approche différente, on peut ainsi expliquer pourquoi les ambassades ne disposent pas du moindre dépliant. Pourquoi elles sont transformées en poubelles sans que cela interpelle quiconque ! Pourquoi il manque la simple photocopieuse pour dupliquer un document, pourquoi on n'informatise pas, pourquoi on ne nettoie pas les toilettes, pourquoi on n’a pas le moindre respect pour ses compatriotes, pourquoi le service n’est pas un droit pour son interlocuteur, pourquoi on vole, pourquoi on abuse du bien public etc. Pourquoi on reproduit au sein de ces structures qui se trouvent à des années-lumière de l’Afrique les mêmes travers qui maintiennent le continent à la traîne alors qu’à contrario, on s’achète des costumes et des Mercedes, du champagne, du cognac, qu’on fume des cigares de Havane juste dans le souci premier de paraître ce que nous ne sommes pas.
Ce mythe a une particularité, celle de dresser un bilan critique au niveau individuel sur un sujet qui vit sans repères, sans culture (si oui d’emprunt), sans essence propre. Ce mythe permet de montrer le niveau du mal dû aux apparences tant au niveau du moi qu’au niveau du Surmoi freudien. En effet, si la philosophie donne des outils qui permettent de comprendre cet épineux problème, il est aussi important d’aborder ce sujet sous l’angle psychanalytique car selon la psychanalyse, le moi est la personne humaine en tant qu’elle a conscience d’elle-même, à la fois sujet et objet de la pensée. Selon Pascal «Le moi consiste dans ma pensée», ou Descartes « Cogito ergo sum » («je pense, donc je suis»)

Le moi peut être aussi selon pascal la personne de chaque individu, à laquelle il tend à rapporter toute chose en ce sens que «Le moi est haïssable».

Ainsi, si pour la psychanalyse le moi est l’instance qui maintient l’unité de la personnalité en permettant l’adaptation au principe de réalité, la satisfaction partielle du principe de plaisir et le respect des interdits émanant du surmoi. C’est la personnalité individuelle en tant qu’elle est consciente d’être une, en dépit des changements qui l’affectent, et qui le distinguent des autres hommes.

On ne saurait s’arrêter à ce niveau malgré tout et se faire une idée toute faite du moi sans placer le sujet pensant dans la structure sociale. Pour la sociologie en effet, et la dynamique de groupe en particulier, il est impossible de définir le moi et sa formation sans le mettre en relation avec le personnage qu’il incarne (fonctions sociales ou professionnelles, rôles assumés ou joués, modèles empruntés au milieu socioculturel).

Cependant il est nécessaire de noter que pour Freud, le terme moi a deux sens distincts. Souvent, il désigne la personnalité psychique prise dans son ensemble. Après 1920, dans le schéma définitif qu’il propose, Freud distingue trois instances : le ça, le surmoi et le moi. Comme toute personnalité, le moi se forme par étapes. Depuis l’enfance, peu à peu l’enfant parvient à se percevoir comme une réalité distincte à la fois d’autrui et du milieu extérieur (individualisation). Mais, parallèlement, la personnalité se scinde en éléments opposés et le moi devient un intermédiaire entre le ça et le surmoi; par une suite de compromis difficiles, le moi maintient l’unité de la personnalité prise entre les sollicitations du ça, les exigences de la vie sociale et les interdits du surmoi, et l’aspiration à la sécurité psychique.

On notera que, tout comme le surmoi, le moi baigne en partie dans l’inconscient. Lorsque le moi est débordé par le surmoi et les exigences de la réalité, il néglige la satisfaction de ses pulsions et prend le chemin de la névrose. Au contraire, quand les pulsions du ça le dominent, au point de lui faire perdre tout sens du réel; il se dirige vers la psychose.

Le surmoi serait d’après Freud l’intériorisation des interdits sociaux qui frappent les pulsions naturelles. Les circonstances de sa formation pendant la petite enfance, sa plus ou moins grande sévérité seront déterminantes pour toute la vie ultérieure de l’individu. Le surmoi exerce sa juridiction à deux niveaux.

1. Quand ses conflits avec le moi relèvent de la conscience morale, ceux-ci ne compromettent pas l’équilibre affectif.

2. Quand ils se produisent dans l’inconscient, des troubles psychiques peuvent apparaître. Le surmoi n’est pas uniquement répressif : il propose constamment au moi des idéaux, des modèles culturels et moraux. Il devient alors le moi idéal ou idéal du moi.

En effet, la philosophie et la psychologie classiques ont longtemps identifié une vie psychique et une vie consciente, mais l’existence d’un domaine inconscient a été supposée par des moralistes aussi différents que les jansénistes, La Rochefoulcauld, Kant.

Toutefois, c’est incontestablement à Freud que revient le mérite d’avoir placé la notion d’inconscient au cœur de la réflexion contemporaine malgré toute la remise en cause actuelle de ses théories.
Pour ceux qui veulent aller plus en profondeur dans l’étude des œuvres de Freud je conseille fortement : l’Interprétation des rêves (1900), Psychopathologie de la vie quotidienne (1901), Trois Essais sur la théorie de la sexualité (1905), Totem et Tabou (1913), Introduction à la psychanalyse (1916), Au-delà du principe de plaisir (1920), Ma vie et la psychanalyse (1925), Malaise dans la civilisation (1930), Moïse et le monothéisme (posth., 1939).

Pour Freud, l’Inconscient, est le réservoir des instincts fondamentaux que l’homme hérite de sa nature animale : pulsions, libido, instinct de mort. Chargé fortement d’énergie psychique, il tente d’envahir la conscience, mais rencontre des résistances d’origine sociale ou morale (refoulement, censure) qui ne lui permettent le plus souvent de s’exprimer que dans des formations imaginaires de compromis (rêves, actes manqués, névroses) que la psychanalyse déchiffrera; en effet pour Jacques Lacan «l’inconscient est structuré comme un langage».
Il s’en faut que la notion d’inconscient n’ait qu’une portée individuelle.

Derrière les principes consciemment reconnus par les groupes humains ou les classes sociales se dissimulent de tout-puissants intérêts collectifs qui faussent la conscience de ceux qui s’en réclament.

Le ça désigne quasiment l’inconscient conçu comme un réservoir de forces instinctives (libido, pulsion de mort, agressivité). Il existe dès la naissance et constitue le fond dynamique de notre personnalité. Il n’obéit qu’au «principe de plaisir», c’est-à-dire qu’il vise à satisfaire les pulsions par la voie la plus directe.

Toute société («primitive» ou «évoluée») leur oppose des interdits, qui frappent notamment la sexualité et l’agressivité. Le petit enfant apprend à les respecter et ils constituent son surmoi.

Dans cette dernière approche qui fait appel à un peu plus de recul je dois l’avouer, on voit bien que comprendre comment se forme la personnalité d’un individu au travers des écueils de la conscience est très complexe et de plus porter une critique somme toute humaine sur les biais de la conscience peut-être zélé sans au préalable opérer une prise en compte de toutes ces données.

Toute fois, l’approche freudienne permet de noter que lorsque l’inconscient est affecté et c’est le cas comme je le pense avec nombre de sujets Kémites si pas tous, (car c’est dessus qu’ont agi les manipulateurs) alors forcément on a une manifestation de troubles qui sont difficilement perceptibles par les sujets concernés car ces troubles se situent en dehors du champ de leur conscience. Et, ceux qui souffrent de ces troubles ne perçoivent pas leurs méfaits et ne peuvent les percevoir sans un travail sur soi-même dicté par la recherche identitaire, aidé par la culture ancestrale et le rationalisme. Les sujets traumatisés vivent dans une vie qu’ils qualifient de normale mais une vie qui, décryptée révèle de sévères traumatismes qui conduisent à faire sombrer tant l’individu qui en est une victime « aconsciente » que tout un pays ou un continent dans la servitude. Ce que le grand prophète Noir Bob Marley annonçait déjà en chanson dans son titre « Time will tell » " …think you’re in heaven but you’re living in hell”. Pour ceux qui ont du mal avec l’anglais, croyant que tu es au paradis alors que tu vis en enfer.

Ce mal qui est d’abord psychologique, psychique et n’a pas de remède car les sujets paraissent normaux mais au fond, certains éléments de leur conscience souffrent de profonds traumas, les barrières d’autocontrôle et d’autocensure qui permettent d’éviter l’aliénation mentale sous toutes ses formes ont été cassées par des coups issus du surmoi. Certains individus ont savamment mis en place des éléments d’aliénation qui vont violer l’intimité de la conscience et provoquer un déséquilibre de la conscience de soi pour la faire basculer dans le domaine onirique, du rêve et des illusions. De plus au quotidien toute tentative de prise de conscience de cet état de choses est vouée à l’échec par des garde-fous du monde extérieur qui agissent comme de coups de boutoirs (télévision, publicité, marketing, média etc.) sur des consciences déjà fortement endommagées.

Il est important de bien comprendre ces éléments car ils expliquent pourquoi dans le cas des Africains et des Noirs en général, fautes de repères authentiques dans le surmoi de l’enfant, de la personne, il y a une situation traumatique qui va conduire à l’assimilation forcée des repères d’emprunt et cela conduira inévitablement tôt ou tard au niveau individuel à un dédoublement de la personnalité, à la mythomanie, à des situations névrotiques aisément identifiables par la psychanalyse.
Si le rêve humaniste universel est un idéal pour les humains, il passe par l’acceptation de l’autre avec et dans sa différence. Le brassage culturel devient donc un préalable pour cet humanisme. Malgré tout, ce brassage peut-être dangereux quand il vise l’universalisme sous l’angle d’une seule culture aux détriments d’autres cultures humaines et surtout lorsqu’il vise l’annihilation des différences. Cet universalisme est d’autant plus condamnable lorsqu’il conduit un individu à la négation de sa propre culture par voie de fait de son essence propre pour idéaliser l’autre y compris dans ce qu’il a de plus imparfait, de plus vile et de plus dangereux.

Les meilleures illustrations que je puisse donner de cette affirmation sont tirées du livre Je suis Noir et je n’aime pas le manioc de Kelman, un écrivain Noir d’origine camerounaise qui est devenu depuis quelque temps un Bourguignon pur souche. Dans un élan courroucé il nous livre son mal être à se sentir Noir dans tout son livre et pire encore à travers ce propos, jugez-en vous-même. « …Je suis Bourguignon car je ne veux plus laisser une couleur de peau, que je n’ai même pas choisie me bousiller la vie, déterminer mes origines, ma destinée terrestre, puis mon profil professionnel, puis mon lieu de vie …. » P. 66
Ou encore,
«Pourquoi m’enfermerais-je dans cette image de moi qu’ils voudraient pétrifier ? Pitié ! Je dis pitié ! J’étouffe dans le ghetto de l’exotisme. »P68

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on retrouve les mêmes idées dans la pensée d’Axelle KABOU une écrivaine camerounaise qui stipule dans son livre Et si L’Afrique refusait le développement ? que les Africains alphabétisés ont été dressés "pour percevoir la tradition et la modernité comme des valeurs conflictuelles". "Appliquée à l’Afrique d’aujourd’hui, la notion d’aliénation culturelle est un mythe ayant pour fonction d’instaurer un climat de résistance à la pénétration d’idées nouvelles dans les mentalités". (p 94).

Non seulement Axelle Kabou ne prend pas en compte l’effort réalisé par l’Africain pour s’occidentaliser pis encore, elle néglige la dimension humaniste qui voudrait également que l’occidental s’africanise. Pour finir l’Africain doit faire fi de ses valeurs ancestrales et ingurgiter les valeurs des autres pour atteindre un idéal qui est le développement à l’occidental.
Je vous laisse le soin de juger de la portée de ses propos. Pour ma part, si des intellectuels écrivent de tels propos il faut bien comprendre que quelque part il y a un sérieux problème.

Mais tout tend à prouver que le sujet qui n’a pas ses propres repères adopte alors un comportement qui lui est dicté par ses multiples supports d’emprunt et structure sa conscience en s’aidant des mémoires à tiroirs. Il vit dans une perpétuelle confusion mentale lamentable car il ne sait pas quelle est son identité propre. Parmi les Africains il se prend pour un africain évolué un Noir blanc (lire peau noire et masque blanc de Fanon.) un sujet qui a des droits supérieurs sur ses congénères Noirs puisque étant Blanc par sa façon d’être et de penser. Kelman en visite avec ses amis dans un sultanat camerounais est confronté à un guide hardi qui n’entre dans le moule qu’il se fait de sa propre personne écoutons un instant leur échange :

« …je lui posais des questions afin que ses explications que je connaissais - j’avais appris tout ce qu’il savait au cours d’histoire à l’école et au collège ……Il me répondait en me tutoyant. Je l’aurai tué l’animal! ……Je lui posais des questions pour que mes amis que j’avais amené de France puissent comprendre l’histoire du sultanat.
Quand l’idiot famélique sut que je venais aussi de France, il se métamorphosa. Et avec un sourire édenté, il dit…. » P.85/P.86
Ma fois pathétique de la part de quelqu’un qui se plaint constamment du racisme.

Si un tel individu se donne des droits sur ses semblables parmi les Blancs, il se prend pour un sujet civilisé, évolué, intégré etc. je vous propose une autre extrait de son live Je suis Noir et je n’aime pas le manioc : « Ecoute ! toi et moi, nous avons le même niveau universitaire. Toi et moi nous faisons le même boulot. Toi et moi, nous avons certainement les mêmes ambitions pour nos enfants……La seule chose qui nous distingue et qui me rapproche des populations dont tu parles (Il n’ose pas dire les Noirs) et dont tout le reste me sépare, c’est la couleur de ma peau et de lointaines et disparates origines continentales communes. Est-ce que tu penses sérieusement que j’ai envie de les avoir comme voisin de pallier alors que tout nous sépare, tout simplement parce qu’ils ont la même couleur de peau que moi ?» P.63

Un sujet qui vit donc une perpétuelle confusion, qui est incapable de distinguer le réel de l’illusion il ne sait pas qui il est sinon une image de l’autre qu’il a érigé en idéal inconscient. Pour illustrer à merveille ce dernier aspect lié à la perte identitaire individuelle et par conséquent commune, je vous invite à parcourir mon texte « L’Assimilé »

Si donc nous structurons notre idéal au travers de notre surmoi comme le stipule Freud, si nous érigeons en idéal commun ce qui a été élevé et marqué du sceau de l’universalisme par les autres. De fait nous ne pouvons alors que subir et croupir sous les chaînes mentales de l’esclavage. En effet comme le pense Freud, Le surmoi étant idéal du moi et le moi idéal, nos idéaux sont de fait des idéaux d’emprunt. Mentalement nous sommes enchaînés à la manière de penser des autres.

Quelles sont les manifestations de ces troubles au niveau du moi et au niveau social à fortiori puisque le constat qui s’impose aujourd’hui en Afrique fait état d’une généralité ? Quelles sont les manifestations de cet état de choses au niveau collectif, de l’Etat et comment on peut venir à bout de cette affection de la conscience ?

Voilà quelques axes directeurs sur lesquels je vais m’étaler et espère donner les clés qui permettront de comprendre ce dernier mythe et qui expliquent les raisons de base de notre mal-être collectif.

Au niveau de l’individu, il est clair qu’en absence de repères et de fondements qui structure une conscience, une identité, le mythe des apparences se traduit au quotidien par la volonté des nègres assimilés et indigents, esclaves consentants à copier un modèle de vie qui ne leur est guère propre (puisqu’ils n’en ont pas un) mais un modèle qui leur est imposé par le monde occidental comme un gage d’idéal. Ils se doivent de copier la civilisation, le modernisme, avec tous les idéaux qui vont bien la démocratie, la liberté, la politique etc.

Comme nous l’avons stipulé au début en abordant un peu le propos de Hegel, pour exister, une conscience a besoin d’être reconnue par autrui alors, le premier travers de cette aliénation est une recherche de la reconnaissance à travers les normes érigées par les autres. De fait, monsieur ne s'affirme que par ce qu'il possède et non pas par ce qu'il est. En bon parvenu, monsieur met en avant les titres et les diplômes que le maître occidental lui a fièrement donnés.

Reconnaissez le docteur untel, baisez-moi les pieds, je suis professeur tel, abaissez-vous, je suis l'ambassadeur tel, le ministre tel, le directeur tel etc.

Cependant quand on est un homme réfléchi, cette simple perspective ne vient même pas en idée dans la situation dramatique actuelle de nos pays. On a fait des études, c'est bien pour soi et pour sa famille. Alors aux titres, on préfère de loin la simplicité car les titres ne sont pas des garanties d'un savoir infini et dans la situation apocalyptique de l’Afrique, ils ne servent pas à grand chose.

Il se trouve que simplement par la force des choses, on a été reconnu apte et éclairé dans un domaine bien précis bien plus que le simple vulgum pecus. Alors rester soi-même ! Opter pour la simplicité, sont autant de démarches qui permettent de rester dans une logique de l’Etre plutôt que celle du paraître. On ne peut rigoureusement pas s’identifier à ce qu’on a car on est bien plus que cela.

Devant le leucoderme on peut arborer ton titre si on veut car on est dans le même référentiel que lui mais devant ses propres frères illettrés, faire preuve de modestie, montrer le chemin à suivre en usant des bribes de connaissances acquises. Cela ne fera pas de mal à personne bien au contraire.

Si on évite de s’éterniser dans des cheminements complexes au travers de principes abscons pour préférer se poser des questions plus terre à terre comme de savoir quels sont les piliers qui régissent la vie de tout être humain ? Il apparaît évident que parmi les fondements qui sont utiles et insécables à l’existence d’un individu normalement équilibré, il y a sa culture, celle qui permet à l’individu de se distinguer de ses autres congénères, celle qui est garante de son authenticité. Il y a sa race, moyen visuel qui permet de le repérer au premier coup d’œil. Il y a sa religion, ses traditions qui le relient à ces ancêtres, il y a son nom qui est aussi un lien vivant d’identité et d’identification, il y a sa langue, il y a ses tenues vestimentaires etc.

Aborder le nègre sous cette approche critique amène au lamentable constat que beaucoup de nègres qui disent vivre à l’occidental aujourd’hui vivent en totale apesanteur par rapport à l’occident et à fortiori par rapport aux autres peuples qui eux vivent avec les dogmes qui sont garants de leur identité et qui sont utiles pour l’autodétermination personnelle mais aussi pour l’autodétermination des peuples.

Les noms :
Je vous invite à faire cette expérience fort simple. Vous rencontrez un nègre, demandez-lui comment il s’appelle. Il y a 99,99% de chances qu’il vous réponde en affichant fièrement son prénom. Je m’appelle Martin, Thierry, Isidore, Patrick etc.

Pour comprendre les causes de cette perte identitaire, il est plus gratifiant de s’identifier à la conscience qui érige les normes qu’à sa propre conscience et donc à son identité. Mais écoutons les propos du frère patriote, Konyinlé Kobatchégny à ce sujet.

« …..Ces frères et sœurs-là qui se sont déniés en niant le mérite de leur dignité
Ces frères et sœurs-là qui se sont asservis pour s’aliéner, pour définitivement s’appeler et s’épeler je ne sais encore quelle consonance user: Paul, Claude, Mohammed, Sabrina, Lévy, Sharon, Jean-Louis, Omar, Djahara, Aaron, Catherine. Et cetera et cetera.
Leur seule récompense fut que, personne de l’autre race ne prit un des leurs.
Déplorable indignation honteuse.
Ces frères et sœurs noirs ont proféré, que c’est pour tintinnabuler contemporain comme leurs maîtres blancs.
Ces frères et sœurs noirs ont discouru en s’aliénant, que c’est pour faire joli et faire plaisir au Blanc occidental, son maître colonisateur esclavagiste inhumain aux mains sales ou à l’Arabe esclavagiste hypocrite qui pactise avec le diable occidental pour assouvir sa passion de bassesse de harem ou au Juif cupide escroc de sang en sang….. »

Extrait d’ « Oraison funèbre pour la Côte d’Ivoire »

Il y a donc plus de plaisir à porter les noms des autres et de fait à couper le lien identitaire avec notre passé, et perpétuer fièrement les stigmates de la colonisation.

La Race :
Inutile d’ouvrir la boîte de pandore car inconsciemment beaucoup après le travail de lobotomie sont persuadés que la beauté est blanche. Aussi une grande industrie de produits de blanchiment de la peau a vu le jour au USA et à cet effet Michael Jackson demeure la parfaite tentative d’annihilation des traits négroïdes.

Dans certaines régions d’Afrique plus une femme est claire de peau plus la dote sera importante. Beaucoup de Noirs lient donc la beauté au taux d’altération de leurs pigments de mélanine. A coup de corticoïde, on se blanchit la peau et on essaie de s’identifier la conscience aliénante. Je citerai une fois de plus notre ami Kelman dans un extrait de son livre fétiche « Je suis Noir et je n’aime pas le manioc »
« …Le petit est beau comme le sont les métis, quand ils choisissent ce qu’il y a de plus fin dans les deux races et divisent la somme par deux. Et ça vous donne des lèvres ni minces comme des pelures de patates ni épaisses comme des pavés de rumsteck, des nez ni en lame de scie ni en patate aplatie, des oreilles calibrées, un teint de bronzé permanent. Non content d’être futur bourreau des cœurs, le petit bonhomme, fils de cadres est aussi très intelligent…. » P. 28

La beauté selon Kelman est liée au teint bronzé permanent.

La culture :
L’art africain fut nié pendant longtemps et ce n’est que depuis ces derniers temps qu’il y a une reconnaissance de cet art. Paradoxalement si officiellement on ne reconnaît pas le génie créatif noir au même titre qu’on vend et achète du Picasso, du Van Gogh etc. on exporte les pièces d’art africains et on les assemble dans les musées occidentaux. On fait tourner l’économie occidentale avec ce rapt de plus que personne sur le territoire africain ne condamne ni ne réclame.
Pendant que la musique africaine est qualifiée de folklore, les musiques des autres sont présentées comme les modèles à suivre et alors sur les médias africains on diffuse à tue-tête des musiques aliénantes avec tous les messages subliminaux qu’elles contiennent.

Les Religions :
C’est tout un livre qu’on peut écrire sur ce chapitre tant il y a à dire. Mais pour résumer nous avons importé et érigé en vérité les approches des autres au sujet de la divinité. On veut donc avoir un lien avec le principe créateur de l’univers à travers l’interprétation des autres peuples. Avouez que c’est simplement extraordinaire. Non seulement nous n’avons pas leurs outils culturels, leur histoire, leur passé, nous n’avons pas de recul suffisant en histoire et en archéologie mais nous élevons leurs contes pour enfants en vérité absolue. Je résumerai ma pensée en me servant de cette citation de Kamau Johnstone Kenyatta bien connu sous le pseudonyme de Jomo Kenyatta qui longtemps milita pour l´indépendance du Kenya rédigea en 1938 un livre intitulé Au pied du mont Kenya. Incarcéré par les Britanniques qui l´accusaient de soutenir l´organisation secrète des Mau Mau, Jomo Kenyatta laissa à la prospérité cette phrase célèbre :
"Lorsque les Blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés : lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient la terre et nous la Bible."

Non seulement les grandes religions ont lessivé le cerveau des Noirs avec leurs balivernes et imposé des modèles d’asservissement doux à nos peuples mais aujourd’hui ce sont des sectes dirigées par les gourous soucieux de s’enrichir qui ont vu en Afrique le parfait terrain de chasse afin de combler la misère morale et apporter des solutions à nos angoisses existentielles. Et ceux qui les laissent faire aujourd’hui par ignorance et par inconscience sont les premiers criminels de notre peuple encore plus que ceux qui le tuent à coups de fusil.

La Langue :

Définie comme étant :
L’ensemble de signes linguistiques et de règles de combinaison de ces signes entre eux, qui constitue l’instrument de communication d’une communauté donnée.

La langue est «à la fois un produit social de la faculté du langage et un ensemble de conventions nécessaires, adoptées par le corps social pour permettre l’exercice de cette faculté chez les individus» (F. de Saussure). On peut ainsi distinguer les langues dites vivantes, celles qui sont toujours en usage. Et les langues mortes ou langues anciennes, celles qui ne se parlent plus. Et pour finir la langue maternelle.
Mais la langue est aussi une forme parlée ou écrite du langage propre à un milieu, à une profession, à un individu, etc.
Et pour finir la langue peut être tout système de signes non linguistiques. Exemple : Langue algébrique. Langue des couleurs, des sons.

On parle sur la Terre de trois à quatre mille langues, nombre difficile à préciser, vu la difficulté de décider si deux parlers sont des «langues» ou des «dialectes» de la même langue. Les linguistes se sont efforcés d’établir une classification des langues du monde (vivantes et mortes). La classification typologique, qui consiste à regrouper les langues qui présentent des structures grammaticales semblables, n’a pas encore donné de résultats satisfaisants. La classification génétique consiste à grouper ensemble les langues auxquelles on présume une origine commune; ainsi, les langues indo-européennes proviendraient toutes d’une même langue mère (hypothétique): l’indo-européen commun. Le groupement fait souvent appel à des critères géographiques (langues d’Afrique noire, langues amérindiennes). ­ Parmi les principales familles de langues, on compte: l’indo-européen, le chamito-sémitique, le turco-mongol (ou altaïque), le finno-ougrien (ou ouralien), l’ouralo-altaïque, le sino-tibétain, le tibéto-birman, le thaï, le chinois, l’austronésien, le bantou, le soudanais, le khoisan, le caucasien, le dravidien, le papou, le maya, l’algonkin, le sioux et l’iroquois.
Ce qui pose problème chez le Kémite en général c’est le choix qu’il fait d’interdire aux enfants de parler sa langue, ce que les autres vont appeler des dialectes locaux ou des patois et pas des langues.
Ce qui pose problème outre mesure c’est que peu de pays africains ont préféré instaurer comme langues officielles dans des pays africains, les langues des autres. Je comprendrais fort bien que chaque pays africain dispose d’une langue officielle africaine et fasse des langues des autres des langues obligatoires pour faciliter la communication à l’échelle mondiale.

Mais à partir du moment où collectivement nous éprouvons une fierté collective à parler une langue importée et imposée, à partir du moment où nous allons nous inscrire dans des organisations post coloniales (Francophonie, ou la Commonwealth) afin d’affirmer notre appartenance à notre colonisateur, il faut comprendre alors que la liberté que nous disons et pensons jouir n’est qu’une belle drogue avec laquelle nous nous aliénons et que nous consommons à notre guise car il est plus gratifiant de s’exprimer dans les langues des autres et de nier nos identités, notre passé.

On pourrait continuer à épiloguer sur les dérives qui nous sont communes mais une chose est certaine, un nègre exempt de ses propres valeurs identitaires fondamentales, vit pour consommer les illusions de l’occident. Il se lisse les cheveux à la soude, se décolore la peau, adopte les mimiques, le timbre vocal de son maître inconscient blanc, les pratiques sexuelles, les apparences vestimentaires, les rêves, vit pour calomnier ceux qui sont différents et qui ne suivent pas sa servitude etc.

Il le fait en général car l’Afrique ne possède pas ses normes, ses références et ses référentiels, ses idéaux, son propre paradigme. Parce que l’Afrique est incapable de bâtir ses normes, sa vérité, ses référentiels. Et parce qu’inconsciemment les consciences sont à la masse et la vérité en toute chose sonne blanche.

Quand un peuple partage les mêmes rites ancestraux, la même religion, vit avec le même idéal, les mêmes repères, il peut plus facilement se construire que s’il dénie son passé pour préférer vivre en copieur invétéré d’une civilisation qui est aux antipodes de ses valeurs ancestrales de base.

Si on aborde le problème au niveau sociologique, il est intéressant de chercher à savoir quelles sont les conséquences directes de cette dérive individuelle au niveau supérieur qui est celui de la structure sociale, la famille, le clan, la tribu, le peuple etc. Mais pour des besoins de facilité on choisira de le représenter par l’Etat. On pourrait tout aussi bien analyser cet état de choses au niveau de structure familiale, de la tribu, du quartier, des villes etc. mais les conséquences au niveau des institutions sont les plus frappantes. Car si le mal est individuel, comment s’intègre-t-il au niveau social. Il est aussi important d’aborder ce sujet sous cet angle là ?

Cette fracture psychologique que nous avons mise en évidence en introduction se traduit au niveau supérieur qui est la société par toute une panoplie de dérives tant au niveau de l’Etat qui ne dispose pas de ses propres idéaux qu’au niveau des populations.

Au niveau de l’Etat
Le mal de plusieurs consciences malades assujetties à la conscience traumatisante va se manifester à des niveaux supérieurs par des prises de décisions erronées par des personnes qui ont la charge du plus grand nombre car inconsciemment ces personnes sont complexées devant les décideurs des pays occidentaux. Ils ne peuvent très honnêtement pas être au même niveau de conscience que leurs homologues occidentaux. Ils sont tenus de les plagier car la vérité sonne Blanche. Ils s’habillent en costumes cravate pour signifier leur appartenance à l’idéal des autres. Grâce à cette approche on peut mieux comprendre que dans une phase de balbutiement les chefs d’Etats africains se soient lancés dans la course à l’armement dans la phase difficile que fut la période post indépendance.
L’importation des parcs automobiles impressionnants dans des pays pauvres sans infrastructures routières sont autant d’exemples qui démontrent le côté friable de la conscience et le peu de recul et l’absence d’idéal réel
Nul n’ignore ce que fut l’intronisation de Bokassa au statut d’empereur dans une simple république, un pays extrêmement pauvre.
Ou encore la construction d’une basilique à Yamoussoukro dans un pays classé parmi les plus pauvres de la planète.
Il est donc logique que les prises de décision sur l’avenir de l’humanité se fassent donc très souvent en écartant ceux des nôtres qui n’ont dans ce cas pas grand-chose à dire ni à faire dans des cercles de décisions internationaux puisqu’ils ne sont que de simples images des occidentaux de simples roquets bons à répéter et à vivre leur soumission mentale.

S’il est reconnu qu’on apprend par le principe d’identification, le second écueil lié à cette soumission inconsciente et à l’idéalisation de l’autre et l’importation des travers des repères d’emprunt. Alors les constats qu’on dresse aujourd’hui malgré les changements de gouvernements restent les mêmes, pertes de repères commun d’éthique sociétale (morale). L’anormal devient par la force des choses normal. Avec le mirage néo-libéral, s’enrichir très vite comme les occidentaux va être une priorité. On vole, on corrompt, on donne des pots de vin, on accepte et on exige des bakchichs, on détourne les deniers publics parce que c’est courant ailleurs, on use et abuse du bien collectif etc. tout comme cela se fait en occident.

La horde de savants au cerveau formaté n’a pas conscience que nos pays vivent encore à l’époque coloniale, qu'ils sont encore soumis.

Elle n'a pas conscience que les modèles d’administration sont des pâles copies des modèles occidentaux.
On a tôt fait de s’offrir des parcs automobiles impressionnants tout comme en occidents (pas d’infrastructures routières). On a construit des buildings (pas de techniciens de maintenance).
On reçoit ses amis occidentaux selon leurs idéaux (champagne, vins, cuisine française etc.) En somme, les maîtres à penser de l’Afrique font des heures en avion pour manger comme chez eux et boire des vins de leurs pays. La seule victoire du Nègre colonisé assimilé est de prouver que lui aussi sait recevoir selon les normes de raffinement des autres. Manger africain, avec des couverts africains est impossible sinon relève du manque de goût et frise la honte je crois.
Mais ce qui est encore plus grave, au niveau de la superstructure collective, ce sont les dénominations de nos pays, des villes des circonscriptions territoriales etc. qui n’ont rien d’authentique.

Je citerais quelques exemples qui se passent de commentaires :

Cameroun
En 1827, les Britanniques explorent la Côte camerounaise et le Biaffra. En 1850, viennent explorer à leur tour les Portugais. Cameroun provient du nom donné par le navigateur portugais Fernando Poo à la sanaga, O rio dos comaroes ( le fleuve aux crevettes ). Cameroun signifie crevettes. Je préfère les poissons, car ils sont moins chers. Nationalité = crevettes. Nom donné par les Portugais.

Côte d'Ivoire
Nom donné par les navigateurs Dieppois Binger et Treich Laplène. Au XIV ème siècle, les rivages de la côte sont visités par les navigateurs Européens. En 1705, premier établissement français à Assinie, activité des missionnaires français. En 1889, Binger expéditeur du Sahel et, le résidant de la Côte, Treich Laplène font la jonction des protectorats français. Initialement appelée Côte des dents (pour défense d'éléphant), elle était un centre commercial. Nationalité=défense d'éléphant. Nom donné par les colonisateurs. Questions : c'est quoi l'ivoirité ?

Gabon
Arrivée des Portugais dans l'estuaire du Gabon. En 1839, premiers contacts officiels entre les autorités françaises et les chefs locaux. Le roi Denis Rapotchombo, chef d'un clan des M'Pongowès, signe un traité avec le lieutenant de vaisseau français Bouet-Willaumez. Du portugais gabâo qui signifie "caban de marin" en français. Nom donné par les Portugais. nationalité=caban de marin.

Je ne vais pas vous les citer tous les pays africains ici mais je vous exhorte à parcourir toute la liste en fin de document.

Les villes, les divisions administratives portent encore les marques indélébiles des colons. (Libreville, Yaoundé, Brazzaville, Haut-Ogoué, Haut-Nyon, Port-gentil, Lac Victoria, etc.)

D’aucuns objecteront en me disant qu’on ne peut effacer un fait d’histoire d’un coup de baguette magique. Certes mais l’on peut définir et affirmer son statut de pays indépendants et libres en ayant des modèles d’administration publique et économique, politique, constitutionnel qui nous sont propres, en ayant des noms purement africains qui ont une signification africaine. Et par voie de fait qui sont authentiques et propres aux africains. Avant l’arrivée des occidentaux que je sache, ces terres qui portent aujourd’hui tous les noms d’oiseaux y compris les plus burlesques avaient des dénominations authentiques alors pourquoi devons-nous faire fi de l’authentique pour porter fièrement des noms d’emprunt ? Continuer sur cette voie là est un crime.

L’administration publique se fait avec les repères de l’occident.
On emprunte, on copie, on plagie les constitutions étrangères.

On copie les modèles politiques étrangers sans se soucier de l’adéquation entre l’être et le paraître.
On opte pour le paraître.
On a ainsi des institutions africaines de façade sans aucun objet patent. On se contente de changer de dénomination mais dans les faits aucune décision sérieuse n’est prise au sein de ces institutions.

La démocratie est une de ces importations bâtardes avec laquelle bien des dirigeants ont du mal car elle ne repose sur rien de bien sérieux et ne sied pas à proprement parler avec le niveau de développement des sociétés africaines mais plus encore avec l’essence de l’Africain. Mitterrand a imposé un modèle politique à l’Afrique et les Africains ont dû s’accommoder de ce modèle sans chercher à se soucier s’il était en adéquation avec notre sensibilité mais surtout si les Africains avaient le droit de penser et de bâtir leur propre modèle idéologique.

Parallèlement à cette absurdité, c’est également l’importation des concepts juridiques et judiciaires minables qui sont pourtant fondamentaux pour bâtir un pays. Une conception de la justice qui se fonde sur la liberté de choix présumée de tout un chacun et donc qui le rend responsable de ses actes. Un modèle empreint de pensée judéo-chrétienne avec tout ce qu’elle a de surfait.
Le plus dramatique en Afrique et le plus insolite dans tout ça c’est qu’on va jusqu’à maintenir les chaînes autour des tombes des patriotes condamnés par les colons avant les indépendances jusqu’à nos jours (au cimetière de Douala par exemple)

Tous ces choix sont peu réfléchis ou sont des choix absurdes car on n’est pas dans la logique de l’être, du réel mais dans la logique du paraître et de l’illusion. On copie tout sans essayer de comprendre ni de l’adapter à notre environnement. Il suffit par exemple de se poser la question de savoir quel modèle de démocratie est le plus adapté à nos réalités ? Démocratie délibérative ? Démocratie parlementaire ? Démocratie participative, présidentielle ? etc.

Ce qui explique alors que nombre de pays africains sont des bébés handicapés qui ont vu le jour il y a 50 ans et ne peuvent se lever car ils sont paraplégiques. Ce sont de simples images des pays occidentaux.

Inconsciemment et sans s’en rendre compte, on retrouve donc au niveau des institutions qui régissent une nation, un peuple, les marques indélébiles de la servitude.

Par voie de fait, on ne peut donc espérer détacher ces sceaux à l’échelle de l’individu si collectivement les chaînes de la servitude sont toujours présentes.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce sujet, je l’ai développé et illustré dans "l’Afrique des Apparences" disponible librement sur (www.blackdefrance.com)

Au niveau des populations

Le mal-être par les apparences se traduit par plusieurs dérives sociales. Puisque l’idéal est occidental, l’occident va devenir l’eldorado pour les Noirs. Dans la situation de décrépitude savamment orchestrée par les dirigeants au service de leurs maîtres inconscients, les pays vont se vider de leurs forces vives. Les intellectuels iront volontiers participer à l’élargissement du faussée qui sépare l’occident de l’Afrique. Les filles iront se prostituer dans le cadre d’un exil économique et des mariages de circonstance et de complaisance. Les jeunes sportifs seront embrigadés dans des trafics douteux en vue de trouver des structures d’accueils pour des carrières de sportifs de haut niveau etc.
Ceux qui ont idéalisé les occidentaux ne vont pas hésiter un seul instant à se livrer à l’homosexualité voire à imposer l’homosexualité comme la voie royale pour intégrer les sphères du pouvoir de nos pays tout comme cela se fait en occident.

Malgré tout, si ceci peut être encore toléré, le plus dur pour nous patriotes ce sont des peuples frères qui se lèvent contre d’autres peuples frères, les guerres que nous ne pouvons comprendre mais des guerres qui ont leurs fondements dans cette dispersion pluridirectionnelle de la psyché. Des sujets très souvent instrumentalisés par leurs maîtres vont entraîner des familles dans un bain de sang fratricide et participer à retarder l’Afrique encore plus. Par orgueil, on achète des armes pour plaire au maître, pour montrer que son frère n’est rien, qu’on est intelligent, qu’on peut compter sur ses amis occidentaux. On va prendre le peu de revenus de nos économies et le thésauriser dans les banques occidentales où dans les paradis fiscaux pour faire tourner les économies occidentales exactement comme le font leurs maîtres inconscients. Il fait bon de participer à la gabegie dans des cercles dit huppés alors que nos pays croulent sous le poids des besoins les uns plus cruciaux que les autres.

Les conséquences de ces actes sont terribles pour la collectivité surtout quand certaines décisions sont prises par des criminels de haut vol et que nulle part sur le continent un individu ne peut prendre position et défendre les intérêts des Noirs.

Le bien nommé Kofi Annan au nom des subsides qu’il reçoit se meut en donneur de leçons et participe indirectement au crime contre l’humanité fomenté par les autres contre nous.

Ce sont également des individus comme Abdou DIOUF ex-président du Sénégal qui ont signé des lettres de bonne conduite à des pédophiles notoires comme le prêtre français LeFort des Ylousses qui abusait des enfants des rues.

Après avoir monté les Hutu contre les Tutsi les enfants d’Afrique ont été jugés en occident sans que personne sur le territoire ne se lève et ne désapprouve. On est tous incapables de dire Non car on ne possède dans notre enclos libertaire, dans notre système programmé, l’information qui permet de se dresser contre les humiliations séculaires de notre peuple. On ne peut ajouter une humiliation à une autre et rabaisser un peuple comme on a pu le faire au Rwanda sans que nulle part on entende tousser sur le territoire africain.

Les jeunes se décapent la peau, se lissent les cheveux, se ruent vers l’occident pour y exercer les travaux d’esclavage s’il le faut.

Les intellectuels eux ont déserté leurs pays, ce sont des jeunes qui veulent s’enrichir sans travailler et mener une vie de golden boys.

Ce sont tous ces travers dont on se gave en croyant vivre de manière civilisée. Ce sont des pratiques sexuelles très peu respectueuses sur les femmes, ce sont des recherches de concepts complètement absurdes comme l’égalité dite des sexes.

N’allez pas dire que Mouyabi est sexiste avec un fort penchant misogyne. Par pitié j'ai le dos large mais ne me mettez pas aussi les femmes à dos s’il vous plaît. Égalité des sexes non mais égalité des droits, égalité des sexes devant les lois oui !

Si vous me permettez, j’ai une anecdote à vous conter. Je me rappelle une fois sur un site Internet africain qui n’est plus d’actualité (www.cutezone.org) avoir eu à fustiger le webmaster du site à travers un texte (Effrakata) au sujet d’une photo. Une photo de Chirac en pays Bamiléké qu’il avait fièrement mise en évidence. On voyait le chef d’Etat français entouré des chefs traditionnels bamiléké. Pour beaucoup de Noir la présence de Chirac en pays Bamiléké était un gage de fierté, une reconnaissance du maître par les sujets. Et j’avoue avoir éprouvé de la peine en voyant cette photo car elle traduisait ni plus ni moins que cette part de soumission inconsciente. Dans certaines circonstances, on accusait la France de piller le Cameroun et l’Afrique et de l’autre on louait la visite de son président. Il suffit donc qu’un monarque occidental se déplace en Afrique où tout reste à faire, on arrête le travail, on joue du tam-tam, on amasse les populations le long du parcours présidentiel, on danse, on est heureux de subir notre soumission. Un demi-dieu vient ruiner l’Afrique alors rendons-lui hommage pour ce geste oh combien fraternel.

Le mal que cause cette myopie de la conscience, cette schizophrénie se traduit dans les relations entre frères par la perception faussée de son semblable.

Ceux qui se pensent être plus civilisés (ceux qui ont des gros diplômes, ceux qui voyagent en Europe, ceux qui mettent les vêtements du Blanc, ceux qui pensent avoir des amis occidentaux,etc.) ont tôt fait de déshumaniser leurs propres semblables. « C’est un dernier », « C’est un minable », « C’est un sauvage »,« C’est un minus », « Je le dépasse » Voilà tout une kyrielle d’expressions idiotes qu’adorent ceux qui vous décoiffent tant, par l'opulence de leur propos bas ; car allons donc savoir en quoi il vous sont supérieurs ces Aryens Noirs.

A partir du moment où l’Etre Humain en tant qu’individu n’est plus au centre de la pensée à ce niveau le pas est vite franchi pour verser dans l'esclavage moderne, le tribalisme qui lui-même donnera le favoritisme, le népotisme, l’orgueil etc. à défaut la concurrence malsaine, la jalousie, la haine, la médisance, la calomnie, la vilenie, la mesquinerie, la bassesse etc.

Cette perception amène à considérer son semblable avec un mépris inconsidéré. Alors certains pour peu que vous ne partagiez pas leurs opinions au sujet de leur soumission mentale et des dérives sur la gestion publique, ils vont vous faire manger vos cacas, ils vont coucher avec votre épouse, vous gifler en public, vous sodomiser, assassiner femme, enfants y compris animaux de compagnie, vous faire battre à mort, vous jeter en prison, manger vos testicules, se laver avec votre sang etc. tous ces actes qui ne servent à rien et malheureusement au travers desquels ils veulent sortir vainqueurs des épreuves de force sans grand intérêt pour le collectif.

Je ne vois pas en quoi tout ceci nous permet très honnêtement de rattraper notre incommensurable retard. Cela participe à mon sens de la basse mesquinerie et de la vilenie la plus enfantine qui soit. On peut salir le corps d’un homme éclairé, un patriote mais toucher son esprit n’est pas à la portée du premier venu.

Ainsi pour peu qu’on soit d’une ethnie, d’une région, d’un pays différent, être Mossi, Guisiga, Bobo, Bamana, Agni, Sérère, Achanti, Zoulou, Toupouri, Moundang, Fali, BéKé, Fang, Batéké, Peul, Miénè, Tutsi, Bamiléké etc. devient synonyme d’injure.

Mais proférer une telle ineptie démontre au contraire le niveau d’exiguïté mentale du sujet qui se dit pensant, son niveau d’asservissement mental lamentable qui vis l’exacerbation des dissemblances apparentes comme un idéal. Miséreux et misérables valétudinaires ! Car si on ne dépasse pas la première barrière qui est la barrière des dissemblances minimes, qui peuvent exister y compris entre les frères et sœurs sortis d’une même matrice, on ne peut alors espérer bâtir une unité à l’échelle d’un pays et fédérer toutes les forces vives sans risquer de tomber dans les vices qui sont tapis par cette perception parcellaire d’une partie de nous-même.

Nombre de dirigeants africains n’ont pas hésité à exploiter ces failles apparentes de nous-mêmes sur les conseils diaboliques de leurs maîtres occidentaux afin de dresser des frères les uns contre les autres. Je pense au Rwanda, au Cameroun, au Congo, au Tchad, en Éthiopie, au Soudan etc. ce qui a donné naissance à des guerres qui résultent en fait d’une perception parcellaire de la réalité par l'absence de repères de tolérance et de respect de son semblable, de considération de l’autre comme un frère avant toute autre perception. Cet état de choses induit qu'on le veuille ou non, une absence de cohésion qui est pourtant le ciment d'une nation, d'un pays, le ciment entre les Hommes qui partagent un même passé, une même histoire, les mêmes idéaux, la même misère, une absence de cohésion entre les peuples.

Hors, faute d’avoir cette cohésion, on ne peut penser ni réaliser le réel développement d’un pays encore moins l’unité à un niveau supérieur qui est celui des peuples. Cette cohésion pourtant qui est seule garante de la survie d’un pays, d'une sous-région, d'un continent dans un environnement hyper concurrentiel, dans la situation actuelle dite de mondialisation.

L’absence de prise de conscience de cette réalité explique le fait que depuis des années soixante, on a des sous-ensembles économiques régionaux handicapés qui sont au stade d’éternels projets restés dans l’œuf, de projets démagogiques et inutiles au bas mot. Des sous-ensembles qui servent tout au plus à l’organisation des matchs de football et à des réceptions festives.

Des sous-ensembles où au contraire on met en pratique les vices qu’on a dans l’âme, on traduit à un niveau plus important malheureusement, les traumatismes de l'inconscient, la démagogie à outrance, la langue de bois, le mensonge, les égoïsmes, la concurrence malsaine etc. On assiste à l’exacerbation de la dépravation humiliante nègre d’un affront immonde et insolent inoculé des consciences malades.

Il va être difficile de corriger la trajectoire aujourd’hui car le mal est très profond et se trouve tapi dans les bas-fonds de la conscience de chaque nègre il faudrait une thérapie de groupe couplée à une autarcie certaine mais est-ce possible de nos jours ?

Car si on laisse au bord de la route une partie de la population, si on prend des décisions lourdes de conséquence et inopportunes, si on n’œuvre pas tous pour un idéal commun qui est de mettre un terme à cet état de choses il y a fort à parier que nous vivrons encore soumis pendant de nombreuses générations.

Ceux qui se disent opposants politiques se passent et ne font pas cette analyse, ne prennent pas le temps de la faire et ne peuvent pas la faire car sont attirés par l'idée du pouvoir facile, attirés par les alouettes du matérialisme, du pouvoir synonyme d’honneurs et de jouissance et de douces illusions. Ils arrivent tous avec de bonnes intentions, des idées embrumées, de certitudes reposant des discours approximatifs, sophistes et truffés de paralogismes mais se cassent les dents car ils n’ont ni les moyens en hommes ni les moyens matériels pour mettre en place des projets parfois très brillants en théorie mais malheureusement surréalistes car ne présentant pas une adéquation certaine entre notre réalité et ce qu’ils donnent à paraître.

"Pour le libéralisme communautaire" écrit par Biya est un exemple de projet en déphasage par rapport au réel, au repère spatio-temporel. Il a manqué à ce projet ambitieux, le paramètre le plus important, les hommes tout simplement et donc l’adéquation au réel. Comme le stipule l’école scolastique, veritas est adequatio rei et intellectus. La vérité est l’adéquation entre la chose et sa représentation. Si la représentation qu’on se fait du réelle est fausse on peut bâtir tous les projets qu’on veut, ils tomberont à l’eau car il manque une chose l’adéquation de la repésentation au réel. Mais puisque nous nous gavons d’illusions alors nous bâtissons des projets dans le domaine des illusions et l’adéquation au réel est alors simplement une absurdité.

Parfois quand je lis les productions intellectuelles de ces savants autoproclamés, je me marre et pour bien comprendre pourquoi, j’assimile leur démarche à la réalisation des plans d'expériences. Et leur démarche consiste souvent à proposer des modèles explicatifs sur certains sujets épineux en usant de paramètres peu explicatifs que la statistique nomme du qualificatif de bruit. On obtient une solution certes mais une solution qui répond à un autre problème. Il est donc du devoir commun non pas de courir aux avants des mirages mais de prendre le recul nécessaire et suffisant pour comprendre que le problème Noir est complexe et ne peut être résolu par des discours creux ni même des théories approximatives qui ont montré leurs limites ailleurs. Il faut au préalable, une remise à plat, une remise en cause de nos certitudes et de nos évidences.

Beaucoup d'opposants politiques africains vivent pour certains, si pas la grande majorité sur leurs planètes avec leurs idées et leurs idéaux mais ont négligé cet aspect des choses qui est au contraire la base à tout projet sérieux. Comme toujours en Afrique, on veut des gratte-ciel sans prendre le temps de mettre en place les fondements.

Prôner voir imposer un retour aux sources sont les garanties du succès d’une politique réaliste et adaptée à nos pays. Imposer les valeurs morales d'éthique, de morale par la justice, le travail etc. sont autant de démarches qui permettent de panser les consciences malades pour que les sujets sachent qui ils sont et alors quand ils sauront qui ils sont, ils sauront où nous devons aller.

A défaut donc de poser les réels problèmes de nos sociétés, on préfère au contraire se focaliser sur des sujets sans intérêts qui ne requièrent à certains égards même pas le droit qu’on se penche dessus. Des débats politiques creux, des combats du chien pour l'os, des interviews d'opposants magnifiés et sans réelle substance. En fait on veut juste paraître avec son nouveau titre : opposant politique et jouer un rôle celui de l’opposant politique assigné par les dogmes occidentaux

Redresser les pays africains passe pour les patriotes inévitablement par la tâche pharaonique d’appeler et de guérir les consciences malades en apportant des éléments de conscientisation pour qu’un jour, il y ait assez de per
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  à l'aliené mouyabi
Mossi, ( 25/07/2006 11:58 )
À Puyvert / France

Eh mouyabi l'aliené ce que disent Hegel, descartes et les autre c'est pour des blancs et qu'ils disent nous interesse pas.

Nous voulons etre nous-memes avec nos valeurs donc à l'avenir ne fait referencerMR aliené qu'aux penseurs negres.

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  Il faut arrêter de dormir devant une porte ouverte
fagot ( 25/07/2006 16:31 )
À Brétigny-sur-orge / France

Comme Mossi dit, l\'africain doit se référer à ces penseurs, chercheurs et historiens car les nègres ont aussi leurs intellectuels. Pour les panafricains épris de liberté, le leur conseille de lire l\'afrocentricité dë molefi Asante ou \"Afrique, la Renaissance\" de Doumbi Fakoly.

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La renaissance africaine est en marche.
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  Soyons serieux
Fagot ( 25/07/2006 16:45 )
À Brétigny-sur-orge / France

A lekunfry,

Avec des propos comme le tiens, on se demande où tu mets ta fierté et ta dignité d'homme !
En tant qu'africain, je trouve regrettable d'emprunter la langue du colon pour s'exprimer entre africains. Je connais parfaitement ma langue traditionnelle de l'Ouest cameroun, mais cela ne m'empêche d'apprendre le Wolof et le Swahili qui sont des langues très repandues en Afrique.
Un tel raisonnement est valable sur le plan réligieux où les africains croient qu'ils sont obligés de louer les voies des autres peuples pour se faire entendre de Dieu, croyez vous en toute intelligence que nos ancêtres ont attendu pendant des centaines et des milliers d'années qu'un Dieu se revelle à eux ?
De grâce, il faut faire un effort de reflexion avant sortir des propos comme ceux-là, même-si c'est pour rire !
Sinon, Quant à Thuram, Milles bravos et du courage pour l'action menée vers la libération de l'homme noir. En espérant que beaucoup d'autres stars africaines auront le courage de suivre ton exemple. merci Thuram, tu fais la fierté de l'Afrique et de sa jeunesse.
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  Kelman, what a waste!!!!
Leneg'Penda ( 25/07/2006 21:16 )
À London / United Kingdom


Quote from Mouyabi
" Kelman en visite avec ses amis dans un sultanat Camerounais est confronte a un guide hardi qui n'entre dans le moule qu'il se fait de sa propre personne ecoutons un instant leur echange.

<<.....Je lui posais des questions afin que ses explications que je connaissais-j'avais appris tout ce qu'il savait au cours d'histoire a l'ecole & au college....il me repondait en ME TUTOYANT. je l'aurais TUE l'ANIMAL !.......Je lui posais des questions pour que MES AMIS que j'avais amene de France puissent comprendre l'histoire du Sultanat. Quant l'IDIOT FAMELIQUE sut que je venais aussi de France, il se metamorphosa avec un sourire EDENTE, il dit....>> pp.85-86

<<.....Le petit est beau comme le sont les metis, quand ils choisissent ce qu'il ya de plus en plus fin dans les 2 races & divisent la somme par 2. & ca vous donne des levres ni minces comme des pelures de patates ni EPAISSES comme des PAVES DE RUMSTECK, des nez ni en lame de scie ni en PATATE APLATIE, des oreilles calibrees, un teint de bronze permanent. Non content d'etre futur bourreau des coeurs, le petit bonhomme, fils de cadres est aussi tres intelligent........>>p.28"


......OMG (Oh my God)! These are the archetype of filthy statements that you would normally expect from those lousy slouch Redneck Crackkkers...........but actually coming from a mouthpiece of an African ( born & raised in the Motherland) like KELMAN is like....getting a jab in the jaw from Mike Tyson (in his prime).

...For an African (flesh & bone) like KELMAN to hold such disparaging vernaculars & self-depreciating & contemptuous views on other AFROS like him is baffling to me.........but then again, this is simply further proof for the non-believers that the Motherland-AFRICA has totally absorbed within herself almost every modern engines of destruction meticulously crafted by Euro-Caucasians.

....There's no denying that a significant mass of AFROS (be it in Africa, Usa, Caribbean, France or what have you ) already deal with low self-esteem, self-doubt & self-debasement [stuffed deep inside our psyche] & which originated from the days of AFRICANS being paraded as Slaves in the Translatic World & Arabic Peninsula; European Imperialism/ Colonialism/militarism............ but for this 'obviously functionally lame pathetic & has been' writer named KELMAN to reciprocate those venomous words towards Peoples of his original Continent (Africa) & then commercialize it for the sake of money, fame & plush life is sooooo immature & downright idiotic.


....Who does that uppity sambo- nigger Kelman think he hurts the most?

Them White Folks may wholly concur with your negating views on people of African Descents. Yes they (White Folks) may even love you, but what about your Momma, your daddy, sons or daughters? You think they (them White Folks) would feel any different from those 'Black' characters you depict in your trashy books. With that said, Kelman You make such a Perfect Dumb Retard!!!!
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  Good Night and Good Luck!
lekunfry ( 26/07/2006 07:17 )
À Toulouse / France

Je voudrai que l'on m'explique c'est koi un Lingala? Quelle est donc ce groupe ethnique que l'on nomme les lingala? Donc à celui qui est venu raconter cette enormité je dirai juste que sache que le lingala n'est pas la langue d'une ethnie comme le mbochi ou le vili ou le pounou voir le nzebi... C'est une langue véhiculaire parlée par des populations d'ethnie différente en afrique centrale entre les deux congo notament!

Pour le reste, le swahili ne deviendra jamais la langue nationale des bamilékés et des camerounais ou des Gabonais voir des Beninois ou des Togolais pas parce que ce n'est pas bon mais parce que la réalité est ainsi faite que les résistances à une telle entreprise seront trop grandes!

Et comment vous elites africaines néo-bourgeoises allez donc expliquer au peuple que vous allez obliger leurs enfants à apprendre swahili ou lingala pendant que les votre parce qu'ils en ont les moyen auront le choix entre swahili, francais, anglais voir chinois?

Et puis anyway vous etes tous ici majeurs et vaccinés, la valeur n'attend pas le nombre des années, vous avez à coeur de développez l'afrique plus que tout le monde, en tout cas c'est ce que vous prétendez tous à longueur de forum, lachez le clavier, engagez vous en politique ou dans des actions de la société civile dans vos pays respectifs et faites changez les choses au lieu de nous faire du mai 68 devant votre ordinateur... ET si vous avez en face de vous dans vos pays d'origine un régime autoritaire c'est pas grave, votre martyr nous servira d'inspiration!

Anyway le bounty aliéné disqualifié que je suis vous alisse parler entre gens qui de meme conviction, ca evitera de poluer ce débat... Mais je suis sur d'une chose dans un an au moins il y aura une vague de jeunes hommes et femmes en politique en afrique qui vont porter haut cette idée que vous défendez et j'aurai la fierté de dire à mes potes, ces gens là j'ai discuté avec eux sur grioos, ce sont des gens bien qui privélégient l'action!

Good Luck!
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