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Des militaires se sont mutinés après une décision de justice à l'encontre de cinq des leurs
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Des bruits de bottes continuent de retentir à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, où des militaires conduisent une véritable mutinerie. Ils ont tiré plusieurs coups de feu en l’air, dans la nuit de mardi à mercredi selon des habitants.
Les soldats ont également incendié et pillé, la résidence du chef d’état-major général des forces armées, celles du ministre de la Sécurité et du maire de Ouagadougou.
Simon Compaoré, le maire de Ouagadougou, a été blessé lors de la mise à sac de son domicile, par des militaires mécontents, venus du camp Sangoulé Lamizana, qui se trouve à l’est de la capitale, selon son entourage, qui a également précisé qu’"il est en train de faire des examens dans une clinique". Certains habitants ont toutefois indiqué que les mutins, n'ont rien cassé dans la ville et ont juste tiré en l’air toute la nuit, avant de repartir dans les quartiers.
Cela fait déjà une semaine, des militaires manifestent au Burkina Faso, armes à la main, tirant en l’air, pour protester contre la condamnation judiciaire de cinq des leurs, accusés de violences sur un civil. La libération de leurs camarades n’a de toute évidence pas suffit, à les faire revenir à des meilleurs sentiments, pas plus que l'instauration d'un couvre-feu.
Le président burkinabè Blaise Compaoré est apparu mercredi à la télévision nationale, pour signifier qu’il allait rencontrer "les représentants des différentes composantes" et prendre "des mesures vigoureuses" pour ramener le calme. |