L'un des trois hauts fonctionnaires de la Commission kényane de lutte contre la corruption (KACC), le Dr Smokin Wanjala, a démissionné vendredi, arguant que le rejet, par le Parlement, de la décision du chef de l'Etat de reconduire les membres de la commission ne devrait pas être tenu secret.
La démission du Dr Wanjala, vice-directeur chargé des affaires juridiques de la commission, renforce les chances du directeur général, Aaron Ringera, de rester à la tête de la commission. Le travail du Dr Wanjala consistait à lutter contre la corruption à grande échelle dans le pays.
Sa reconduction à ce poste fait partie des trois nominations contestées qui ont amené le Parlement à remettre en question la décision du chef de l'Etat de reconduire unilatéralement le directeur général de la KACC au mépris de la procédure prévue par la loi qui régit l'institution de lutte contre la corruption.
Dans sa lettre de démission, le Dr Wanjala a affirmé que sa reconduction au poste de vice-directeur de la commission ne devrait pas tenir le pays en otage au moment où le pays faisait face à d'autres urgences comme la question de l'eau et de l'énergie. |