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Zacharie Myboto, Jean Eyeghe Ndong et Andre Mba Obame le 11 septembre 2009 à Libreville
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moubamba.com |
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Alors qu'Ali Bongo s'est rendu ce week-end à la rencontre des principaux chefs d'Etat de la sous région en Afrique centrale, le collectif du refus du coup de force électoral a appelé les gabonais à observer une grève de trois jours, en participant à des journées villes mortes du lundi 14 au 16 septembre 2009 inclus.
L'ancien premier ministre Jean Eyeghe Ndong, estime que le collectif est fondé à ne pas reconnaître Ali Bongo comme président élu du Gabon, et invite "les Gabonais à en faire de même tant que la lumière n'aura pas été faite sur les résultats des élections à partir du recomptage des voix sur la base des procès-verbaux des bureaux de vote que nous réclamons".
Le collectif affirme également que des "irrégularités graves" lors des élections ont été recensées dans quatre provinces : Estuaire, Haut-Ogooué, Ogooué Ivindo et Ogooué-Lolo.
Revenant sur les incidents de Port-Gentil, le collectif affirme que selon des sources concordantes, "c’est bien par balles que des gabonais, par dizaine, ont été tués à Port-Gentil par des troupes armées comprenant majoritairement des mercenaires étrangers". Le collectif réitère donc sa demande de la mise en place d'une commission d'enquête internationale chargée de faire la lumière sur ces événements et dit "tenir le gouvernement pour responsable de ces événements".
Par ailleurs, Bruno Ben Moubamba, membre du collectif, est arrivé à Paris dimanche 13 septembre, et devrait tenir une conférence de presse mardi 15. Il s'exprimera au nom des autres candidats restés au Gabon et défendra la position du collectif devant la communauté internationale.
Ci-dessous, la déclaration du collectif en vidéo |