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Un accord bilatéral entre Mayotte et les Comores au sujet de l’immigration clandestine devrait être signé en 2009.
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Les premières indications concernant le naufrage du 23 juillet dernier ont été rendues publiques.
« Au moins six personnes sont mortes et plusieurs sont portées disparues. »
Il s’agissait d’un bateau clandestin qui tentait de débarquer près de Papani, sur la Petite Terre de Mayotte.
Selon Florence Bezard, directrice du cabinet de la préfecture, interrogé par l’AFP, le naufrage aurait été causé « par l’hiver austral » et les « mauvaises conditions météo » qui crée « une forte houle ».
Pour la plupart, il s’agissait de « kwassas », nom donné aux clandestins comoriens, venus de l’île d’Anjouan, en crise politique et économique depuis le renversement de Mohamed Bacar.
Ils quittaient leur île pour trouver de meilleures conditions sanitaires et/ou sociales et s’exilent pour la plupart à Mayotte mais aussi à la Réunion ou encore à Madagascar.
Les naufrages de bateaux clandestins sont devenus fréquents à Mayotte. Les embarcations n’étant pas adaptées aux conditions de voyages et encore moins en normes en vigueur pour le nombre de passagers.
Dans un communiqué, Yves Jégo, le Secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, s’est dit « horrifié par la mort ou la disparition des passagers comoriens de l’embarcation. »
Des légionnaires, la gendarmerie, la police des frontières et les secours en mer ont été mis à contributions pour retrouver les noyés.
Yves Jégo a aussi annoncé « l’urgence de renforcer dès à présent les contrôles de lieux de départ de ces embarcations pour empêcher tout nouvel accident mortel. »
Un accord bilatéral entre Mayotte et les Comores au sujet de l’immigration clandestine devrait être signé en 2009.
Pour l’heure, les recherches continuent. L’embarcation dénombrait d’une vingtaine voir une trentaines d’hommes, de femmes et d’enfants.
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