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Jérôme Valcke et Sepp Blatter
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Selon une chaîne sud-africaine, la FIFA (Fédération Internationale de Football) aurait adressé un ultimatum au Nigeria. On se souvient qu'il y a deux jours, la présidence du Nigeria avait décidé de suspendre les Super Eagles de toute compétition, annoncé la dissolution de la fédération nigériane de football et la mise sur pied d'un audit chargé d'évaluer la gestion de la fédération.
La FIFA, dont les statuts n'admettent pas d'interventions extérieures en matière de football, a demandé au Nigeria de revenir sur sa décision, sans quoi il sera privé de son statut de membre de la FIFA.
Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, a déclaré sur une radio sud-africaine : "Si le gouvernement nigérian ne revient pas sur sa décision, nous serons obligés de suspendre le Nigeria". La décision sera prise sous 48 heures a précisé Valcke. Au Nigeria même, la décision du président Goodluck Jonathan ne fait pas l'unanimité.
Un groupe de députés a ainsi présenté une résolution visant à faire en sorte que le président annule sa décision. L'AAC, parti de l'opposition nigériane, prenant acte de la décision présidentielle de dissoudre la fédération nigériane de football, a fait remarquer qu'il espérait que la défunte fédération ne serait pas remplacée par un autre groupe d'individus incompétents. L'AAC a également reconnu que la décision du président, si elle était correctement implémentée, pourrait changer positivement la face du football nigérian.
La gestion de la fédération nigériane de football avait suscité de vives critiques. Il se dit ainsi que Glenn Hoddle, l'ancien international anglais, approché avant que Lagerback n'obtienne finalement le poste, l'avait décliné parceque la fédération nigériane lui promettait un contrat de 1 million de dollars, mais voulait annoncer au public que le contrat était de 1,5 millions. La différence allant bien sûr dans la poche de certains dirigeants...Ces derniers, se croyant protégé par la tutelle de la FIFA, pourraient finalement avoir à rendre des comptes. |