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Le président du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca, pense qu'il faut une intervention "ferme, déterminée et intéressée" des Nations unies en Guinée-Bissau afin de mettre un terme à la crise politico-militaire dans ce pays, à la suite du coup d'Etat du 12 avril dernier, a t-on appris à Praia de source officielle.
Le chef d'Etat capverdien, qui s'exprimait mercredi devant les journalistes après avoir présidé une réunion des présidents de la Cour des comptes des pays de langue portugaise, pense que sans une intervention de la communauté internationale, sous l'égide de l'ONU, la crise de la Guinée-Bissau "court le risque de n'avoir pas de solution".
Il a précisé que, face à la "complexité" des crises politico-militaires successives en Guinée-Bissau, une solution définitive et durable de la situation devra passer par une intervention plus ferme de la communauté internationale, notamment des Nations unies.
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"Sans une intervention des Nations unies, forte, décidée et intéressée, la situation peut se détériorer et, après on ne pourrait plus contrôler les possibles solutions à la crise", a déclaré le président capverdien.
Il a qualifié de "déplorables et d'inacceptables" les événements de dimanche dernier à Bissau où une supposée attaque à une caserne a fait sept morts.
Mardi dernier, le Premier ministre du Cap-Vert, José Maria Neves, avait refusé de se prononcer sur les derniers événements de la Guinée-Bissau.
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