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Paris veut des élections en 2009 en Côte d'Ivoire |
L’organisation d’une élection présidentielle transparente, juste, libre et démocratique, en 2009, en Côte d’Ivoire "constitue une priorité pour la France", a déclaré mercredi à Paris le porte- parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Frédéric Desganeaux.
S’exprimant lors d’un point de presse, il a estimé qu’avec la mobilisation de tous les acteurs, la Côte d’Ivoire peut réaliser l’objectif d’organiser la présidentielle en 2009.
Les Etats-Unis ont également affirmé, dans un communiqué publié mardi, que la tenue de la présidentielle était "techniquement possible" en 2009, après d’incessants reports.
"La France invite donc les autorités ivoiriennes à redoubler d’efforts pour que l’identification puisse être achevée. Elle les appelle également à annoncer dans les meilleurs délais les étapes à venir d’ici la tenue du scrutin ainsi que la date de celui-ci, qui devra être respectée", a insisté M. Desagneaux. |
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Jean Ping demande de ne pas cautionner l'illégalité à Madagascar |
Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, a lancé mardi un appel pressant à tous les Etats membres de l'organisation panafricaine et à ses partenaires "pour qu'ils s'abstiennent de toute action de nature à conforter l'illégalité à Madagascar". Dans un communiqué de l'UA publié ce mercredi, M. Jean Ping invite, en revanche, les Etats africains à "appuyer fermement la position de l'UA, telle qu'exprimée par le Conseil de paix et de sécurité (CPS)".
Le CPS a suspendu Madagascar de l'Union africaine à l'issue d'une réunion d'urgence le 20 mars dernier. Cette décision a été prise suite à la prise du pouvoir par l'ancien maire d'Antananarivo, Andry Rajeolina. Le CPS a estimé que ce changement est "anticonstitutionnel". M. Andry Rajeolina s'est vu confier, le 18 mars, les attributions de président de la République de Madagascar par la Haute cour constitutionnelle (HCC).
La Grande île devient ainsi le troisième pays suspendu de l'organisation panafricaine qui réunit 53 pays, après la Mauritanie et la Guinée. Le conseil a également averti qu'il imposerait des sanctions supplémentaires à cette île de l'océan Indien si la Constitution n'est pas rétablie dans six mois. |
A cet effet, le communiqué précise que: "le président de la Commission de l'UA a initié des consultations pour permettre la formation rapide, sous l'égide de l'UA, d'un Groupe de contact international pour mieux coordonner l'action de la communauté internationale en vue du retour rapide à l'ordre constitutionnel à Madagascar".
Par ailleurs, Jean Ping a souligné l'impératif du retour rapide à l'ordre constitutionnel "à travers un processus impliquant l'ensemble des acteurs politiques malgaches et fondé sur le respect des dispositions pertinentes de la Constitution du pays".
Il regrette ainsi que les assises nationales organisées par les autorités issues du changement "inconstitutionnel" ne se soient pas déroulées "dans des conditions de nature à créer un consensus et à recueillir l'appui de l'UA", en dépit des efforts déployés par la Commission qui a dépêché un Envoyé spécial à Madagascar, en la personne de M. Ablassé Ouédraogo. |
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