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Leonard Andjembe, vice-président du sénat, Marie Madeleine Mborantsouo présidente de la cour constitutionnelle, Rose Rogombe et Guy Nzouba Ndama, président de l'assemblée nationale
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Alors que l'annonce des résultats est attendue pour ce mercredi en fin de journée (voire dans la nuit) à Libreville, la tension est palpable dans la capitale gabonaise.
René Aboghe Ella, président de la commission électorale (Cenap) avait indiqué en début de semaine que les résultats définitifs seraient connus ce mercredi et avait ajouté que les résultats avancés par les différents candidats "n'engageaient que ces derniers". En effet, depuis le début de la semaine, trois des candidats, à savoir Ali Bongo, Andre Mba Obame, et Pierre Mamboundou, revendiquent la victoire.
Ainsi, Louis Gaston Mayila, porte-parole de l'Alliance pour le Changement et la Restauration, (qui représente cinq partis politiques regroupés autour de Pierre Mamboundou) déclarait lundi "qu'il était impossible qu'Andre Mba Obame ou Ali Bongo aient remporté les élections" et avait fourni des chiffres qui selon lui corroboraient ses affirmations.
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L’Antidémocrate Manipulateur Opportuniste alias AMO Premier ou Moïse, et l’éternel Perdant Minoritaire alias PM (ou Pierre Mamboundou pour ceux qui ne l’ont pas vu dans leur région) feraient mieux, avant de s’autoproclamer vainqueur, de retourner à l’école pour réapprendre leurs tables d’addition car ils ne connaissent que celle de multiplication... |
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| Citation tirée d'Ali9.org, site d'Ali Bongo |
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De son côté, Andre Mba Obame et les cinq candidats ralliés derrière lui avaient dénoncé lors d'une conférence de presse lundi "une tentative de hold up électoral" de la part du candidat Ali Bongo. Pierre Mamboundou quant à lui revendique également la victoire, et a appelé la présidente par intérim Rose Rogombe à "prendre ses responsabilités".
Selon le communiqué de Pierre Mamboundou, certains candidats mauvais perdants n'auraient pas l'intention d'en rester là : "Les indices concordants inclinent à conclure que des compatriotes, au demeurant candidats malheureux à l’élection de la Présidence, veulent causer des dommages les plus inacceptables au Peuple Gabonais.
Clé de voûte des Institutions et garant de la sécurité des biens et des personnes, le Président de la République que Vous êtes sera, à titre principal, tenu responsable de tout dérapage qui causerait des dommages de toute nature au Peuple Gabonais."
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Votre devoir vous commande de consolider la quiétude du peuple Gabonais, désormais en danger, au regard des plans funestes qui sont échafaudés par des mauvais perdants, qui savaient à l’avance qu’ils trainaient un passif qui n’abuserait pas le Peuple Gabonais |
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| Pierre Mamboundou à Rose Rogombe, présidente par intérim |
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Ali Bongo lui même n'est évidemment pas en reste. Ayant revendiqué dès lundi "sa large victoire" il dénonçait ses adversaires qualifiés de "mauvais perdants". Sur le site internet du candidat Ali Bongo, on peut même lire un communiqué datant du mardi 1er septembre, plutôt épicé et intitulé : "Géopolitique gabonaise et mathématiques ou du bon usage de la calculette" :
"(...) L’analyse de la structure géopolitique du Gabon permet d’ores et déjà de montrer qu’André Mba Obame et Pierre Mamboundou doivent retourner à l’école pour apprendre la géographie, la composition de leur pays et surtout...les mathématiques (...)".
Le même communiqué cherche à démontrer que le candidat Ali Bongo peut l'emporter (à la régulière!) : "Ainsi, il suffit pour le candidat ALI’9 d’arriver en seconde position dans le Nord comme dans le Sud, et que les autres régions lui donnent une majorité pour qu’il soit, et c’est logique, le candidat élu (...) Rappelons leur que dans un scrutin proportionnelle à un tour c’est celui qui a le plus de voix sur l’ensemble du territoire gabonais qui gagne et non pas celui qui gagne seulement dans son fief, sa ville ou sa région. A notre connaissance, une province comme le Woleu Ntem n’est pas indépendante et fait encore partie intégrante du Gabon. Reste encore huit provinces au cas où il l’aurait involontairement oublié.
Si AMO Premier peut se prétendre roi au Nord et PM baron dans le Sud, ils ne seront pas, automatiquement et démocratiquement, Président de tous les gabonais.
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Dans sept des neuf provinces, le candidat du PDG est battu (...) Ali Bongo est troisième à l'arrivée de la course (...) Vous ne pouvez pas remporter (l'élection) comme ça, sauf si les règles de l'arithmétique ont changé" |
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| Andre Mba Obame |
Selon toute vraisemblance, la proclamation de la commission électorale devrait mettre un terme aux revendications des principaux protagonistes, à la condition bien sûr, que le scrutin ait été non truqué, transparent et équitable, et n'ait pas favorisé le candidat au centre de toutes les polémiques, à savoir Ali Bongo.
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