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Alain Joyandet, nouveau secrétaire d'Etat à la coopération
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senat.fr |
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Le secrétaire général de l’Elysée, Claude Gueant, et le nouveau secrétaire d’Etat chargé de la coopération et de la francophonie, Alain Joyandet se sont rendus à Libreville cette semaine (jeudi 10 avril).
On se souvient que la crise couvait entre Paris et Libreville à la suite de plusieurs événements : l’ex-secrétaire général à la coopération et à la francophonie, Jean-Marie Bockel, avait appelé à une meilleure utilisation de la rente pétrolière, ce qui avait provoqué l’ire de Libreville. La diffusion d’un reportage accablant de France 2 sur le patrimoine immobilier du président gabonais en France (estimé à 150 millions d’euros) en plein journal de 20 heures avait également fortement déplu au Gabon.
Enfin l’expulsion de deux étudiants gabonais pour insuffisance de résultats scolaires avait parachevé la crise, le Gabon dénonçant une violation d’accords spécifiques entre la France et le Gabon sur la situation des étudiants gabonais.
Claude Gueant s’est exprimé publiquement devant les médias gabonais et français, disant en substance ceci (propos diffusés sur la radio Africa Numéro 1 notamment) : "Il y a eu voici quelques semaines des incompréhensions entre la France et le Gabon. Nicolas Sarkozy s’en est expliqué par téléphone avec le président Bongo.
Il a tenu à ce qu’Alain Joyandet et [le] secrétaire général viennent à Libreville dire au président Bongo, au gouvernement gabonais et au peuple gabonais l’estime et la gratitude que le président français et la France ressentent, et remercier le président gabonais pour le rôle qu’il joue en concourant à la paix et au développement." |
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Claude Gueant, bras droit de Nicolas Sarkozy
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lepoint.fr |
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Selon Claude Gueant, "le doyen Omar Bongo est reconnu par tous ses pairs en Afrique et sur tous les continents (...) Le président Sarkozy le consulte souvent. Il tient à dire sa reconnaissance dans le rôle qu’a joué le Gabon pour faciliter l’évacuation des ressortissants étrangers lors du conflit qui avait lieu au Tchad".
L’éviction de Jean-Marie Bockel, (dont Bongo ainsi que d’autres présidents -Sassou, Biya ?- avaient demandé la tête), ainsi que le déplacement de Claude Guéant et d’Alain Joyandet à Libreville montrent que le président gabonais demeure un acteur incontournable des relations franco-africaines alors qu’il vient de fêter ses 40 ans de présidence. Qu'on l'apprécie ou non.
Omar Bongo devait par ailleurs s’exprimer dans le cadre de l’émission Dimanche + sur Canal+ ce 13 avril. Les relations sont à nouveau au beau fixe entre Paris et Libreville et la "Françafrique" montre qu’il faut plus que jamais compter avec elle même si Claude Guéant a essayé de minimiser le retour à la Françafrique de type "ancien" : "Si la Françafrique c'est une relation post-coloniale, elle est derrière nous. Si la Françafrique, c'est la recherche par les partenaires d'une amitié, solide, réelle dans le respect des peuples et des souverainetés, oui c'est une Françafrique qui a de l'avenir."
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