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Six Emmanuel Njoh, juriste et tête de liste UMP à Vitry pour les municipales 2008
24/02/2008
 

Le parcours de la semaine est Six Emmanuel Njoh, un juriste d'origine camerounaise, qui a intégré le monde politique au milieu des années 90, d'abord au RPR, puis à l'UMP. Après avoir été candidat aux législatives en 2007, il a été désigné tête de liste UMP pour les prochaines élections municipales à Vitry sur Seine, une ville de près de 80 000 habitants dans le département du Val-De-Marne. Un reportage vidéo est disponible en fin d'article
 
Par Paul Yange & Jean-Louis Moussinga
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D’où est venue votre envie de rentrer en politique ?

Je crois que dans la vie chacun a une certaine vocation et la politique c’était la mienne. Avant d’arriver en France j’avais un intérêt particulier pour la politique, même dès l’école primaire. J’étais intéressé par la géographie administrative. En sixième j’étais capable de citer le nom de tous les membres du gouvernement, des gouverneurs etc Il y avait là des signes avant-coureurs.

Je suis par ailleurs juriste de formation, et il y avait dans le cursus des matières spécifiques telles que la vie politique qui vous donnaient envie d’aller creuser pour savoir ce qui s’y passait. Mes premiers pas en politique se sont fait par hasard. Je suis arrivé dans une section politique qui se trouvait dans le quartier d’Odéon, à la veille des élections de 1995, emmené par un ami. A l’époque il n’y avait que très peu de Noirs dans ce milieu. Dans les regards il y avait quelque étonnement, on sentait que nous n’étions pas à notre place. Mais je sais être diplomate et j’ai observé les gens. De tous ceux qui sont venus ce jour là, je suis le seul à y être retourné et en deux semaines, j’ai été adopté comme si j’avais été là depuis des mois et des années.

Avant le 1er tour des législatives 2007, certains de mes adversaires disaient ah le petit black, c’est un plaisantin. Après mon score au 1er tour, ma candidature ne les faisait plus rire du tout
Six Emmanuel Njoh


Lorsque Jacques Chirac a gagné, on nous a fait passer des imprimés en nous disant que tous ceux qui voulaient continuer l’action politique n’avaient qu’à les remplir et les envoyer au siège du RPR. J’en ai rempli un et plus tard, Alain Juppé a invité tous ceux qui avaient participé à la campagne.

Pourquoi ai-je chois la droite plutôt que la gauche : je refuse d’être manichéen en disant que les uns sont bons et les autres mauvais. A un moment j’avais un peu les yeux de chimène pour le PS, mais les circonstances ont fait que je me retrouve au RPR. Je m’y suis senti à l’aise, j’y suis resté. Mais j’aurais pu aller ailleurs d’autant plus qu’à l’époque, la porte d’entrée n’était pas aussi grande que ça. J’aurais pu aller au Parti communiste, et si j’avais trouvé les conditions d’un bon accueil, j’y serais peut-être resté…

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Comment êtes-vous arrivé en France ?

J’appartenais à une génération qui sortait beaucoup. J’ai pris conscience que si je restais au Cameroun, j’entrevoyais le danger de rater les études. J’avais une tante qui était mariée à Brazzaville au Congo, qui a dit à ma mère qu’elle pouvait m’y envoyer pour poursuivre mes études. En classe de première je suis allé à Pointe Noire où j’ai eu mon bac. Certains de mes frères vivaient déjà en France, et il y avait une sorte de tradition familiale qui voulait que j’aille rejoindre mes aînés. J’ai passé une année à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville et je suis parti pour la France.

Comment expliquez-vous le fait que vous ne soyez pas plus connu alors que vous militez depuis des années...Beaucoup de gens ont été étonnés de vous voir candidat aux législatives puisque vous sembliez débarquer de "nulle part"...

Je ne pense pas qu’il y ait jamais eu de Noirs au RPR qui aient été très connus. Pour moi c’est un faux débat car en politique comme dans les autres domaines, lorsque vous n’avez pas fait vos preuves, il n’y a aucune raison pour que vous soyez propulsé du jour au lendemain. Jusqu’à ce que j’aille aux législatives, il n’y avait aucune raison pour que je sois propulsé au devant de la scène. Je n’étais jamais allé à une élection, je fonctionnais en interne, je travaillais au niveau de ma circonscription. La seule chose qui aurait peut-être pu me propulser au devant de la scène c’est ma nomination comme conseiller exécutif de l’UMP par Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui je suis l’un des trois conseillers exécutifs de l’UMP dans le 94. Les deux autres sont députés. Dans mon acte de nomination, il était spécifié que j’avais été nommé conseiller exécutif pour "tous services rendus au mouvement".

J’aimerais inciter les enfants d’Afrique qui sont français à entrer en politique. Un jeune français d’origine étrangère bien coaché pourrait percer très rapidement
Six Emmanuel Njoh


Par ailleurs, il n’y a pas beaucoup de français d’origine africaine qui ont ma carte de visite politique à l’UMP : délégué de circonscription, conseiller national, conseiller exécutif, candidat aux législatives, candidat aux municipales…

 
 

Sans langue de bois, vous considérez vous comme un candidat de la diversité ?

Je me considère comme un candidat tout court. Le hasard des circonstances fait qu’étant responsable politique ici, j’ai eu la légitimité d’avoir l’investiture car j’ai fait mes preuves. L’investiture ne m’a pas été accordée sur la foi de ma couleur de peau, mais simplement sur la foi d’un travail de fond qui a été accompli depuis des années. Et sur la foi des récents résultats aux élections législatives. C’est le résultat d’un travail de fond entrepris depuis très longtemps et qui continue…

Néanmoins, ces municipales peuvent être une sorte de terreau pour l’émergence d’une personnalité politique, un leader politique issu de l’immigration. Est-ce que dans cette optique vous pourriez être ce leader là ?

J’ai vocation à être ce leader car quand vous comparez le nombre de candidats "dits de la diversité" par rapport aux législatives, il y en a assez peu. On compte les candidats aux municipales sur le bout des doigts. A l’Ump, il y a Jean-Claude Beaujour, il y a moi-même, il y a Adèle Gauthier, d’origine camerounaise qui se présente à Bonneuil, il y a Kamel Hamza qui se présente dans le 93, mais il y a moins de candidats "de la diversité" qu’aux législatives.

Les investitures ne se donnent pas comme ça, parcequ’on est juste candidat de la diversité. J’ai été investi sur la base d’un travail de fond effectué depuis des années
Six Emmanuel Njoh


Les municipales sont des élections de proximité et j’aurais souhaité qu’il y ait plus de candidats "de la diversité", mais les investitures ne se donnent pas comme ça, parcequ’on est simplement candidat de la diversité. S’il y avait davantage de personnes "issues de la diversité" qui s’investissaient en politique, il y en aurait davantage qui seraient candidats. Compte tenu du fait que nous ne sommes pas nombreux à ces municipales, je crois que j’ai une mission historique, celle de tracer des perspectives à toute une génération de jeunes français comme moi qui n’aspire qu’à prendre sa place dans la gestion de la cité et les affaires de la république.


Quelles seraient les caractéristiques de ce leader ?

Il faut quelqu’un qui ait une forte personnalité parceque quand vous êtes tête de liste, vous êtes un leader, un meneur de groupe. Vitry sur Seine est la deuxième ville en terme de population du Val-De-Marne, avec près de 80 000 habitants. J’ai 48 co-listiers qui me suivent. Ce que les gens ne savent pas, c’est que je trouve ma légitimité dans mon investiture. C’est moi qui décide de qui est sur la liste, en telle ou telle position, et je peux vous dire que ce n’est pas facile. Il y a des pressions, il peut y avoir des animosités, vous pouvez passer quelques nuits blanches car vous cherchez à être le plus juste possible pour ne pas mécontenter certaines personnes. Mais la politique ce n’est pas non plus de l’affectif, il y a divers paramètres qui entrent en ligne de compte. Il faut donc être charismatique et résister à certaines pressions. On est parfois obligé de "sacrifier" certains amis qui pensent devoir être en 2è ou 3ème position sur la liste, car au cas où nous perdrions, nous obtiendrions quand même 6 ou 7 conseillers municipaux et tout le monde veut bien sur être parmi ces conseillers municipaux.

Il y a aussi le problème de la compétence. Pendant les législatives, j’ai été confronté à une question posée à la quasi-totalité des candidats dits de la "diversité" : "Qu’adviendrait-il de vous si jamais vous perdiez l’élection. Est-ce que vous n’avez pas peur de tomber dans les oubliettes ?" Ma réponse était de dire que je n’avais pas attendu les élections pour exister politiquement. Ce qui signifie qu’il faut que nous nous impliquions, et si on est compétent, il y a la récompense au bout. Il faut être compétent car lorsque vous l’êtes, on oublie votre couleur de peau, vos origines et il peut même y avoir un effet amplificateur, une sorte de magie qui vient de la double culture, une culture dans laquelle on est habitué à la gestion de groupe. Ce qu’on appelle la culture de "l’arbre à palabres"...

Il y a quelques années, lorsque je quittais mon Cameroun natal, je n’imaginais pas être un jour en position de devenir maire
Six Emmanuel Njoh


L’enfant de Douala dans le Val-De-Marne, qui se retrouve candidat à Vitry. Est-ce que rentrer à l’hôtel de ville est un rêve ?

Oui c’est un rêve. Il y a quelques années, lorsque je partais de mon Cameroun natal, je n’avais pas imaginé en être là pour la simple raison que j’appartiens à cette génération qui venait ici pour quatre années d’études supérieures et qui voulait rentrer au pays. Par un concours de circonstance, on reste, on trouve un travail, et on s’engage dans certaines activités. Pour moi ça a été la politique car j’ai été rapidement passionné. Oui c’est un rêve même si je ne l’ai pas rêvé en amont et que le hasard de la vie m’y a conduit.

Juin 2007 : Six Emmanuel Njoh se qualifie pour le 2d tour des législatives  
Juin 2007 : Six Emmanuel Njoh se qualifie pour le 2d tour des législatives
 

Avez-vous déjà été confronté au racisme ?

Oui plusieurs fois. Mais il y a quelque chose de très important dans ce milieu où on ne fait pas de cadeaux :

il faut psychologiquement être très fort. Ce qui vous permet de faire face à certaines situations et exorciser les choses.

Pour être fort, il faut savoir d’où on vient et qui on est. Mais ces discriminations n’entament en rien ma détermination et surtout mes convictions par rapport à ce que je suis.

Que pensez-vous des associations telles que le CRAN, le Collectif Dom etc ?

Je pense que toutes ces associations ont leur place, encore faudrait-il savoir quels combats elles mènent et quels sont leurs objectifs. Du moment qu’elles peuvent faire avancer la communauté ou la diaspora, elles ont leur place. Je ne peux pas parler de ces associations en détail car je ne le connais pas de l’intérieur. J’ai des amis qui en sont membres, mais pour moi le critère d’utilité et d’importance est de faire avancer une cause noble qui est celle de la diaspora et des desseins des enfants de la diaspora pour la république et notre ville.


Si la diaspora est forte ici, elle pourra aussi faire évoluer les choses dans les pays d’origine
Six Emmanuel Njoh


Par rapport à la diaspora quel est votre combat ?

C’est d’inciter les nôtres à prendre toute leur part dans le gigantesque chantier qu’il y a ici. Il faudrait que les enfants d’Afrique qui sont français, qui ont choisi d’habiter ici prennent toutes leur place dans ce combat qui consiste à bâtir ici, pour pouvoir mieux changer les choses dans leur pays d’origine demain. En bâtissant ici, on étant fort ici, on crée les conditions d’une aide à nos pays d’origine, ce qui permet d’entraîner un nivellement vers le haut, par rapport à un certain nombre de choses qui ne vont pas. Je me sens aussi investi d’une mission qui consiste à tracer le chemin à nos jeunes frères. Quand je suis entré en politique, je n’ai pas eu la chance d’avoir des parrains. Mais je crois que sur la foi de l’expérience que j’ai, un jeune français d’origine étrangère bien coaché et bien conseillé pourrait percer très vite en politique. Pour peu qu’on lui apprenne les rouages et les codes de ce monde.


Etes-vous prêt à jouer ce rôle de parrain ?

Vous avez entendu parler à un moment d’une association qu’on appelle le CERFA, initiée par Abderrahmane Dahmane et certains membres de l’UMP d’origine africaine. La chose qui m’avait attiré et l’un des objectifs qui était le mien lorsque j’ai rallié cette association c’était le parrainage des nôtres. Malheureusement, c’est une montagne qui a accouché d’une souris. Mais je ne suis pas pour autant découragé, je suis prêt à faire bénéficier de mon expérience car je commence à en avoir un peu, aux jeunes pour leur montrer la voie et leur permettre de prendre leur place dans les institutions et surtout dans le grand chantier de la république.

Vous avez été candidat aux législatives en 2007…Comment se sont-elles déroulées pour vous ?

Mon adversaire dans la 9ème circonscription qui englobe tout Alfortville était le maire député sortant et par ailleurs maire d’Alfortville. Il avait aussi bien au niveau logistique et au niveau politique un certain nombre de conditions qui lui étaient favorables. Je n’étais qu’un modeste délégué de circonscription qui a accepté d’aller au combat…au début je n’avais pas vocation à y aller, mais on me l’a demandé, j’ai présenté quelqu’un qui pour des raisons personnelles n’a pas voulu y aller, j’étais sur le point de trouver un autre candidat, et finalement j’ai été désigné.

J’ai obtenu 25% au premier tour, un bon score pour quelqu’un qui n’avait aucune notoriété. Je n’étais pas connu en dehors de l’UMP. Se posait aussi la question de savoir si les français toutes origines confondues étaient prêts à voter massivement pour un candidat de la diversité. Je pense que tout le monde a eu la réponse. Dans un premier temps quand mes adversaires m’ont vu sur les affiches, ils se sont dit "ah le petit black, c’est un plaisantin..." Mais j'ai obtenu 25 % au premier tour, devant notamment la candidate communiste, (dans une ville communiste depuis 83 ans) qui est vice-présidente du conseil général et adjointe au maire, qui est arrivée derrière moi, avec 13%. Là ma candidature ne faisait plus rire personne et on m’a pris au sérieux. Au second tour, j’ai gagné 10 points en une semaine de campagne.

Dire que je n’ai jamais songé à être membre d’une équipe gouvernementale serait un mensonge
Six Emmanuel Njoh


En début de campagne, j’ai souffert d’un manque d’expérience, empêtré dans des questions administratives. J’ai pris conscience entre les deux tours du handicap d’avoir perdu beaucoup de temps dans la paperasse. Mais je me suis défoncé, je suis allé sur le terrain, partout, nuit et jour, j’ai gagné 10 points, c’est à dire 2000 voix en une semaine. J’ai été un peu déçu comme toute personne qui perd une bataille car j’y croyais. Mais c’est le dur apprentissage de la politique comme du sport.

Est-ce que vous vous voyez à la tête d’un ministère ?

Je ne suis demandeur de rien. Je ne crois pas que ces choses là dépendent beaucoup de nous. Mais ce que je sais aussi qu’en politique, c’est qu’il y a la partie visible de l’iceberg et la partie immergée. Dans cette partie immergée, on sait qui est qui, qui fait quoi…et sur la foi de vos compétences, vous pouvez un jour être nommé. Ça peut être une surprise et si ça doit arriver, ça arrivera. Je ne cracherai pas dans la soupe. Mais bien malin celui qui peut dire aujourd’hui ce qui se passera demain. Dire que je n’y ai jamais songé ce serait un mensonge. Ça pourrait arriver, mais si ça n’arrivait pas, je continuerais quand même à vivre politiquement.

Merci Six Emmanuel Njoh

Merci à vous.

Vidéo : rencontre avec Six Emmanuel Njoh sur le terrain dans sa permanence de Vitry sur Seine



       
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  Six Emmanuel Njoh : un commando pour l'UMP à la conquête de Vitry-sur-seine
 
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