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Kitts Mbeboh (troisième sur la photo, à partir de la gauche). La police pense que l'auteur présumé du crime, est le fils cadet de la victime.
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Le diplomate Kitts Mbeboh âgé de 60 ans a été poignardé à mort à son domicile londonien. Selon la police britannique, c’est lundi dernier que le second conseiller aux Affaires culturelles à l'ambassade camerounaise a été découvert à son domicile de Greenford, dans l'ouest de Londres.
Les services d’urgence et la police ont transporté le blessé au New Ealing Hospital, établissement situé dans la banlieue de Londres où il a rendu l’âme une demi-heure après son arrivée. Des sources proches des milieux diplomatiques camerounais avancent l’argument d’un "incident domestique". Kitts Mbeboh vivait avec 3 de ses 4 enfants, tous des garçons. Son fils cadet âgé de 28 ans, était encore scolarisé à l’université. Mais aucune source n’a donné d’indications détaillées sur le type d’études de ce dernier. Qu’à cela ne tienne, l’auteur présumé du parricide a été appréhendé par la police et médite sur son sort dans les locaux de la Metropolitan London police station au Royaume Uni.
L‘ambassadeur du Cameroun à Londres, informé de la macabre nouvelle, s’est déporté sur les lieux de l’incident, accompagné de ses collaborateurs afin d’apporter son assistance et du réconfort à la famille du défunt. S’agissant de l’enquête la police londonienne tient à garder la plus grande discrétion, sur le mobile et les circonstances réelles de cet homicide. L’on apprend cependant qu’une autopsie sera réalisée dans les plus brefs délais.
Le statut diplomatique du défunt, et les exigences de la convention de Vienne freinent pour le moment les démarches de la police. L’affliction est perceptible au sein diaspora camerounaise de Londres qui est sous le choc et accuse encore le coup. Déjà, plusieurs réunions de crise se sont déroulées hier, au Haut commissariat du Cameroun au Royaume-Uni. Il faut dire que la victime était considérée par ses collègues et compatriotes comme un enseignant émérite, un féru de littérature et un philosophe à ses heures. Kitts Mbeboh était également apprécié par des Camerounais de Grande Bretagne pour son franc-parler.
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