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Andre Valentin, l'homme par qui le scandale arrive
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Le débat voulu par Eric Besson sur l'identité nationale va t-il donner lieu à toutes les dérives imaginables ? Ce n'est pas impossible si on en juge par les propos d'André Valentin, maire de Gussainville, une commune de 40 habitants située près de Verdun. En présence de journalistes, et devant une assistance clairsemée composée de personnes plutôt âgées, Andre Valentin était interrogé sur l'opportunité d'un débat sur l'identité nationale. Il a déclaré que ledit débat était "indispensable".
C'est ensuite que l'élu s'est lâché en déclarant "Il est temps qu'on réagisse, parce qu'on va se faire bouffer". Lorsque qu'il lui est demandé par qui "on" va se faire "bouffer", André Valentin précise sa pensée : "Y'en a déjà dix millions, dix millions que l'on paye à rien foutre" dit-il avant de répondre à un journaliste qu'il croit qu'il y a "trop d'immigrés" en France.
Interrogé par la radio RTL ce mercredi au sujet de ces propos et sur la possibilité de libération d'une parole "nauséabonde" avec les débats sur l'identité nationale, Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'assemblée nationale, s'est bien gardé de les propos du maire de Gussainville, se contentant de dire : "On va libérer la parole. Point. Et moi j'estime que ces sujets, c'est parce qu'on n'en a pas parlé pendant trop longtemps". De là à en déduire que Jean-François Copé pense qu'il y a "trop" d'immigrés en France qui ne "foutent rien"...
Eric Besson, a en revanche condamné les propos d'André Valentin. Du Kosovo où il se trouve actuellement, il a fait savoir que les propos du maire étaient xénophobes et intolérables. Il a ajouté avoir sollicité le préfet de la Meuse pour les éventuelles suites judiciaires de l'affaire. Pour le ministre de l'immigration, la cohésion nationale ne doit pas être victime des dérives xénophobes. |