Interrogé par le quotidien britannique 'The Guardian' au sujet de la spéculation sur son retour à Arsenal l'été dernier, Nicolas Anelka a répondu qu'il "n'avait pas parlé à Arsène" (Wenger), mais que ce dernier voulait certainement l'engager avant que la transaction ne soit bloquée par les administrateurs d'Arsenal :
"Je sais qu'Arsène aurait pu être intéressé, mais il y avait peut-être d'autres membres du conseil d'administration du club qui n'ont pas accepté la façon dont je suis parti (à destination du Real de Madrid dans des conditions houleuses en 1999 NDLR)".
"Mais dans le même temps" poursuivait Anelka, "ils m'ont acheté pour 500 000£ (738 225 euros) et m'ont revendu pour 22 millions de £ (32,5 millions d'euros), grâce à ça ils ont pu acheter un nouveau centre d'entraînement et tout le reste. Lorsque j'ai dû partir, je suis parti, mais ils ont tiré leur épingle du jeu financièrement. S'ils ne peuvent pas accepter ça...Je ne voulais pas d'argent, et grâce à moi ils en ont eu beaucoup. Je ne comprends pas pourquoi ils se comportement comme ça."
Anelka qui évolue à Bolton, un club moyen de ligue 1 du championnat anglais, a confessé avoir toujours l'ambition de retrouver un plus grand club, même s'il admet que sa mauvaise réputation lui joue des tours : "il y a beaucoup de gens qui disent que j'ai un caractère bizarre ou je ne sais quoi, mais si vous demandez aux gens qui ont travaillé avec moi, Sam Allardyce, qui m'a amené ici à Bolton, Arsène Wenger etc, ils vous diront qu'il n'y a aucun problème(...)
Bien sur que j'ai toujours de l'ambition, ça fait longtemps que j'attends un grand club. Je ne vais pas le cacher, c'est la vérité. Je connais tous les joueurs qui évoluent à Chelsea, Arsenal, Manchester United, Barcelone, et je sais que j'ai leur niveau. J'ai joué avec eux et je sais que je n'ai rien à leur envier. Il faut juste que je joue et que j'attende, que je fasse preuve de patience." |