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Message ''dur et direct'' de l'UE à Robert Mugabe |

L'Union européenne adressera un message "fort, direct et sans ambiguïté" au président Robert Mugabe du Zimbabwe, pour dénoncer les violations des droits de l'Homme dans ce pays, lors du Sommet Afrique/Europe, prévu les 8 et 9 décembre prochainS, à Lisbonne au Portugal.
Au cours d'une conférence de presse, à l'issue du Conseil des ministres européen des Affaires étrangères, tenu lundi et mardi à Bruxelles, Luis Amado, le chef de la diplomatie portugaise, a déclaré que l'UE fera une déclaration "dure et claire" sur les violations graves des droits de l'Homme au Zimbabwe, si le président Rober Mugabe "participe personnellement" au Sommet Afrique/Europe de Lisbonne.
Avant la tenue de cette rencontre au sommet, l'Union européenne enverra un émissaire spécial au Zimbabwe, chargé de faire un rapport sur la situation dans ce pays, "en évitant toutefois de s'ingérer dans les affaires intérieures de ce pays", a fait savoir Luis Amado. Le Portugal a adressé une invitation en bonne et due forme au président Robert Mugabe qui y a répondu en faisant savoir qu'il participera au Sommet de Lisbonne. La même invitation a été adressée aux 52 autres chefs d'Etat africains pour ce second Sommet Afrique/Europe.
Les pressions étaient fortes sur le gouvernement du Portugal pour qu'il n'invite pas le chef de l'Etat zimbabwéen, en raison notamment des sanctions ciblées qui frappent ce pays et en vertu desquelles, 98 dirigeants du régime de Harare sont interdits de séjour en Europe. Prises pour la première fois en 2003, ces mesures ont été, depuis, renouvelées, à chaque fois pour une année, la dernière fois en février 2007. |
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Les chefs d'Etat et de gouvernement d'Afrique et d'Europe, réunis en sommet pour la première fois en avril 2000 au Caire, en Egypte, avaient décidé de tenir ces assises une fois tous les deux ans. Mais les sanctions décrétées par l'Union européenne contre le Zimbabwe, avait provoqué l'échec du deuxième Sommet qui aurait dû se tenir en avril 2003 à Lisbonne.
Assurant au second semestre de cette année la présidence en exercice de l'Union européenne, le Portugal a tout fait pour que ce sommet puisse enfin se tenir à Lisbonne. Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, le plus farouche opposant à la présence du président Robert Mugabe, avait fait savoir qu'il ne participerait pas au sommet si le chef de l'Etat zimbabwéen y est présent.
La délégation venue de Londres au Conseil des ministres européen de Bruxelles a fait savoir que la Grande-Bretagne ne sera pas représentée "au plus haut niveau" aux assises de Lisbonne pour prévenir que le Premier ministre de Sa Majesté n'y participerait pas.
Outre les droits de l'Homme, le Sommet de Lisbonne portera sur le commerce, l'immigration, l'énergie et la défense, a indiqué le ministre portugais des Affaires étrangères, Luis Amado, au cours de la conférence de presse. |
Décès du dernier dirigeant Blanc du Zimbabwe |

Le dernier dirigeant colonial Blanc du Zimbabwe, Ian Smith, décédé en Afrique du Sud mardi nuit à l'âge de 88 ans, devrait être enterré au Zimbabwe.
M. Smith, qui avait récemment été victime d'une attaque, est décédé dans une clinique du Cap où il était traité. M. Smith était devenu Premier ministre de la Rhodésie, nom colonial du Zimbabwe, en 1964 et, un an plus tard, défiait la Grande-Bretagne pour déclarer unilatéralement l'indépendance de la Rhodésie le 11 novembre 1965.
Cet acte devait entraîner des sanctions internationales et l'isolement de la colonie britannique, ainsi qu'une rébellion armée des nationalistes Noirs qui souhaitaient que la majorité noire dirige le pays. Dans la guerre qui s'en est suivie, environ 50.000 personnes -pour la plupart des civils Noirs- ont été tuées jusqu'au moment où M. Smith a cédé et accepté le principe du transfert du pouvoir à la majorité noire.
L'actuel président du Zimbabwe, Robert Mugabe, qui dirigeait le groupe le plus important de la guérilla en lutte pour le pouvoir noir, a remplacé Ian Smith en tant que Premier ministre en 1980, à la suite d'élections auxquelles les Noirs ont participé pour la première fois.
M. Smith s'était vu accorder l'amnistie pour crimes de guerre par le nouveau gouvernement noir, mais était resté un opposant irréductible critiquant fréquemment le régime de M. Mugabe. Au moment de son décès, l'ancien Premier ministre avait cessé toute activité politique et se consacrait à l'exploitation agricole près de sa ville natale de Zvishavane, dans le centre du Zimbabwe. |
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