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 Passi et Dis l’heure de Zouk au Cameroun
Passi, Jocelyne Labylle, Cheela, Jacob Desvarieux étaient présents au Cameroun la semaine dernière.
Le rappeur avait en effet répondu à l’invitation de la firme de téléphonie mobile sud-africaine MTN qui opère au Cameroun et de son ami Alain Yana. Passi et toute l’équipe de "Dis l’heure 2 zouk", la compilation à succès (plus de 800 000 exemplaires de "laisse parler les gens" vendus) en ont profité pour discuter avec la presse locale, accorder des interviews, sensibiliser les jeunes à la lutte contre le SIDA. Ce n’est pas la première fois que Passi ou Jacob Desvarieux viennent au Cameroun puisque le premier s’y était déjà rendu il y a quatre ans en décembre 1999 à l’occasion de la sortie de "Bisso Na Bisso" alors que le deuxième y a séjourné à de nombreuses reprises, notamment avec le groupe Kassav.
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Le concert donné samedi a rassemblé plusieurs milliers de personnes venus acclamer toute l’équipe. Bien que se déroulant en play-back selon la presse camerounaise, l’énergie déployée par les artistes a enthousiasmé la foule. Jocelyne Labylle et Cheela ont été acclamées ("il y a assurément du Tshala Muana chez cette petite indo-congolaise") a affirmé le quotidien Cameroon-Tribune. Les refrains de Kassav, entonné par Desvarieux et repris en chœur par la foule ont montré que Kassav était décidément le plus grand groupe de zouk de tous les temps...
Passi a réussi une nouveau coup avec "Dis l’heure 2 Zouk", dont il est co-producteur avec le camerounais Edgar Yonkeu. Mais il semble bien que des problèmes de droits musicaux existent entre "Dis l’heure 2 Zouk" et Henri Debs, producteur bien connu de musique afro-caraïbéenne.
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Selon le quotidien camerounais "Mutations", Henri Debs aurait chargé son avocat parisien de défendre ses droits. Interrogé par un journaliste local, Passi a déclaré qu’il était simplement à la production et qu’il n’était pas le compositeur de la chanson. Debs affirme en effet que le refrain de "laisse parler les gens" serait inspiré d’une vielle chanson de zouk qu’il a composée dans les années 80. Toujours selon le quotidien camerounais, les experts consultés affirment qu’il n’y a pas assez de points communs entre les deux chansons pour qu’on puisse parler de plagiat. Aucun accord à l’amiable n’a pu pour l’instant être trouvé. Affaire à suivre donc…
Il y avait décidément beaucoup de monde à Doula puisque Richard Bona était lui aussi présent au Cameroun où il devait donner des concerts à l’occasion de la sortie de son nouvel album, "Munia the tale".
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