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Enoch Sontonga, créateur de Nkosi Sikele iAfrica
21/03/2004
 

"Nkosi Sikele iAfrica" est un hymne qui a accompagné des générations d'africains
 
Par Paul Yange
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Enoch Mankanyi Sontonga  
Enoch Mankanyi Sontonga
 

"Nkosi Sikelel iAfrica" : Dieu bénisse l’Afrique

Il y a peu de chances que le nom de Enoch Mankayi Sontonga évoque quelque chose pour les africains de tout bord, pourtant, Sontonga a inspiré plusieurs générations d’africains au travers de sa fameuse chanson, "Nkosi Sikelel iAfrika" qui signifie "Dieu bénisse l’Afrique". Enoch Sontonga est né vers 1873 dans la province du Cap. Formé pour devenir enseignant, il est envoyé à l’école méthodiste de Nancefield, près de Johannesburg. Il épousa la fille d’un éminent pasteur de l’église méthodiste et ils eurent un enfant. Photographe, dirigeant également une chorale, il écrivit la première partie et le refrain de " Nkosi Sikelel iAfrica" pour ses élèves alors qu’il était âgé de 24 ans (1897). La même année, il composa la musique. La chanson est une prière à Dieu lui demandant de bénir l’Afrique et tous ses habitants. Sontonga et sa chorale chantèrent la chanson à Johannesburg et dans la région du Kwa Zulu natal.

La chanson fit grande impression auprès du public puis d’autres chorales la reprirent. Elle fut chantée pour la première fois en public à l’occasion de l’ordination du révérend Boweni, un pasteur de l’église méthodiste, en 1899. La plupart des chansons de Sontonga étaient tristes, témoignant de la souffrance des Noirs à Johannesburg. Mais elles étaient si populaires que les chorales les empruntèrent régulièrement à sa femme après son décès. Celle-ci en aurait vendu les droits pour pas grand chose. Elle mourut en 1929, bien plus tard que son mari. Enoch Sontonga était lui mort de causes inconnues, le 18 avril 1905. Il fut enterré à Braamfontein, dans la région de Johannesburg. Sa tombe fut localisée il y a quelques années après des recherches intensives.

Solomon Plaatje, grand écrivain sud-africain et membre fondateur de l’African National Congress a été le premier à faire enregistrer la chanson le 16 octobre 1923 à Londres. En 1925, l’ANC adopta la chanson comme hymne à ses réunions. En 1927, plusieurs paragraphes en Xhosa furent rajoutées par le poète Samuel Mqhayi. Tous les paragraphes de la chanson furent publiés pour la première fois en 1929. La tombe d’Enoch Sontonga a été classée monument historique le 24 septembre 1996 à l’occasion de "l’heritage day" et un monument en l’honneur du créateur d’un hymne célèbre dans tout le continent fut dévoilé par Nelson Mandela. L’ordre national du mérite sud-africain lui a été attribué à titre posthume et a été remise a sa petite-fille, Ida Rabotape. Une série de lecture et de poèmes en l’honneur de Sontonga ont également été effectués.

La chanson de Sontonga a été reprise, traduite et adaptée dans de nombreux pays africains. Elle a été l'hymne de l'ANC, elle a été adaptée en Tanzanie et Zambie où elle est devenue l'hymne national de ces deux pays et elle a été chantée en Namibie ou au Zimbabwé. En 1994, "Nkosi Sikelei iAfrica" et "Die Stern" (l’ancien hymne de l’Afrique du Sud) sont devenues les deux hymnes de l’Afrique du Sud, avant qu’une version combinée des deux hymnes ne devienne le nouvel hymne national sud-africain en 1996. Presque 100 ans plus tôt, Enoch Mankayi Sontonga avait écrit sans le savoir une chanson qui allait devenir l’hymne de ralliement de plusieurs millions d’africains.

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Vidéo : Nkosi Sikelel Iafrica chanté par Miriam Makeba & co






       
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afrique   afrique du sud   enoch sontonga   nkosi sikelel iafrica   
 
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