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 Pour Nicolas Sarkozy Alain Finkielkraut fait « honneur à l’intelligence française »
Reçu dimanche en fin de journée par le jury RTL-LCI-Le Figaro, Nicolas Sarkozy a volé au secours d’Alain Finkielkraut, "philosophe" connu pour ses positions proches de celles de l’extrême-droite ».
Pour Nicolas Sarkozy, "Alain Finkielkraut ne se croit pas obligé de défendre la pensée unique" qui d’après le ministre a porté le front national à 24 %.
Alain Finkielkraut, qui avait déjà cautionné et supporté l’ouvrage raciste et insultant vis-à-vis des musulmans de l’italienne Oriana Fallaci, s’est exprimé récemment dans le journal Haaretz, où les journalistes surpris par ses propos ont du se pincer pour réaliser qu’ils n’écoutaient pas Jean-Marie Lepen, mais bien un philosophe qui fut de gauche à une époque.
Finkielkraut voyait une équipe de France « black black black » qui faisait ricaner l’Europe, se désolait du fait qu’on ne veuille plus enseigner que "le colonialisme voulait apporter la civilisation aux sauvages", et voyait le facteur culturo-ethnico-racial comme critère d’explication des émeutes.
Finkielkraut s’était par la suite excusé, de façon passablement confuse d’ailleurs, affirmant ne pas se "reconnaître dans les propos qui lui étaient prêtés". Bref, par une sorte de dédoublement qu’il ne s’explique pas (!) un Finkielkraut qui n’est pas le vrai aurait dérapé.
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...et Alain Finikielkraut
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Nicolas Sarkozy fait une fois de plus dans la surenchère en voulant se faire remarquer à tout prix. Il prend pour prétexte la lutte contre la pensée unique, dont Alain Finkielkraut serait le représentant. A ce rythme là, la différence entre Jean-Marie Le pen et Nicolas Sarkozy ne sera plus mince que l'épaisseur d'une feuille de papier...
Le ministre de l’intérieur français a par ailleurs indiqué que sept procédures d’expulsion d’étrangers ayant participé aux émeutes dans les banlieues "étaient entrain d’aboutir". "Il y a 83 étrangers qui ont été arrêtés sur les 785 personnes déférées et mises en prison (...) Sur les 83, 40 étrangers font objet de protections particulières et sept procédures sont en train d'aboutir", a déclaré Nicolas Sarkozy.
Ces personnes vont "vraisemblablement être expulsées". "Je ne comprends pas pourquoi ça fait débat, c'est la loi", a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy sait pourtant que les lois ne sont pas toujours justes. La preuve ? Il voulait abolir la double peine l’année dernière. Mais sa volonté de marcher sur les plates bandes du front national l’a sans doute emportée...
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