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L’ancien international de football ivoirien Mangué Cissé, père de l’international Français Djibril Cissé, qui a dû déclarer forfait pour le Mondial allemand après une double fracture de la jambe droite le 7 juin dernier au cours d’un match amical des "Bleus" contre la Chine, au stade Geoffroy Guichard, à Saint-Etienne, n’est pas loin de croire que son fils est victime du mauvais sort qui s’acharne sur lui !
Il en veut pour preuves, ses précédents déboires, notamment son rendez-vous manqué avec l’Euro portugais de 2004, pour cause de suspension, à la suite d’un stupide carton rouge récolté au cours d’un match opposant les espoirs francais à ceux du Portugal, et sa grave blessure, le 30 septembre 2005, au cours du match opposant son club, Liverpool, à Black Burns, qui s’est soldée par une double fracture tibia-péroné de la jambe gauche.
Même s’il ne pense pas comme le quotidien parisien l’Equipe qui, au lendemain de la soirée noire de Geoffroy Guichard, avait titré : "Cissé est maudit" !, Mangué Cissé est formel : Djibril, qui est le dernier de ses sept enfants, doit venir "se faire laver", comme on dit à Abidjan et, surtout, recueillir les bénédictions de son paternel avec qui il ne semble plus être au mieux depuis des lustres.
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"Peut-être qu’il pouvait avoir pire que cette blessure. Toute la famille et moi-même avons confié son sort à Dieu. Parce que tout ce qu’il fait est bon. J’estime que c’est sa destinée", a-t-il notamment déclaré, mardi après-midi, à Abidjan, sur les plateaux de la 1ère chaîne de la Radio télévision ivoirienne, où il officiait comme consultant, au cours de la rencontre France- Suisse.
Mais Manglé ne se contente pas seulement de remettre les destinées de son illustre rejeton entre les mains du Seigneur tout puissant. Il pense pouvoir agir contre le mauvais sort qui entrave régulièrement la carrière de Djibril, à condition, toutefois, que celui-ci, qui n’a jamais mis les pieds en Afrique depuis sa naissance il y a vingt cinq ans, accepte de s’y rendre enfin.
"Je prie surtout pour qu’il accepte de venir en Afrique. Nous prions afin que pareil accident ne lui arrive plus. Il est encore jeune. Ce qui reste à faire, est de le persuader de venir en Afrique et en Côte d’Ivoire, parce qu’après tout, nous sommes en Africains. J’espère qu’ll va le comprendre, parce qu’il n’est jamais venu en Afrique, encore moins en Côte d’Ivoire. Il est né en France, il y a grandi, il a une autre mentalité", a plaidé l’ancien international, qui assure prier Dieu pour que son fils "entende raison et vienne en Côte d’Ivoire prendre des
bénédictions".
Il envisage d’ailleurs de se rendre prochainement à Londres pour voir Djibril, qui vient de quitter l’hôpital où il a subi des opérations, afin de "faire ce qu’il y a à faire en tant que père et en tant qu’Africain".
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