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Le 17 juin, deux adolescents ont été inculpés des meurtres d'une femme et de son fils de dix ans. La mère a été poignardée et écorchée plus de 100 fois, tandis que son enfant a eu le crâne explosé à coups de télévision. Stafon Edward Thompson, 17ans, et Brian Lee Flowers, 16 ans, tous deux originaires de Minneapolis, dans le Minnesota, ont été inculpés comme des adultes de meurtres au premier degré sur les personnes de Katricia Daniels, 36 ans, et de son fils, Robert Shepard. Les deux prévenus encourent la réclusion criminelle à perpétuité, sans remise de peine possible.
Les deux adolescents, qui rejettent chacun la responsabilité des crimes sur l'autre, ont argué que la cambriolage était le motif, ce dont doute le procureur Mike Freeman, étant donné l'extrême violence dont ils ont fait preuve. En outre, seul le portable de la victime aurait été dérobé. « Nous ne savons pas pourquoi ces meurtres ont été commis, et nous ne le saurons probablement jamais. Le degré de violence est difficile à comprendre et difficile à imaginer », a-t-il indiqué.
C'est Joseph Williams, le compagnon de Mme Daniels, qui a trouvé les corps le jeudi 11 juin au matin. La fillette de un an de la victime a été retrouvée ensanglantée, mais vivante et en bonne santé. Sur place, la police a retrouvé dans le sang des victimes des empruntes de pas, de mains ainsi que des empruntes digitales. La police a mis la main deux couteaux et un club de golf, soupçonnés d'avoir été les armes des crimes. Un troisième couteau a été retrouvée dans une poubelle dans l'allée.
Mike Freeman a expliqué que les meurtres avaient été commis après que Katrica Daniels avait accueilli les deux adolescents chez elle, ce même 11 juin. Les enquêteurs sont remontés jusqu'à eux grâce à un appel passé du téléphone de la victime qu'ils avaient dérobé. |
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La peine capitale requise à l'encontre d'un homme accusé d'avoir assassiné sa belle-fille |

Chiman Rai, 68 ans et originaire d'Inde, est accusé d'avoir requis les services d'un tueur à gages pour se débarrasser de Sparkle, l'épouse de son fils, il y a huit ans. Il n'aurait pas supporté que ce dernier s'unisse à une Afro-américaine.
Le 17 juin, des membres de la famille de la victime ont témoigné que Rajeev « Ricky » Rai, le fils de Chiman Rai, était un époux aimant, et que la passion qu'il nourrissait à l'encontre de sa femme avait incité son père à en finir au plus vite avec elle. « Ricky l'aimait », a déclaré Ctoria Arnold, la tante de Sparkle. « Ses parents à lui ne l'aimaient. Ricky et elle me l'avaient dit », a-t-elle ajouté. Donna Lowry, l'épouse du père de Sparkle, a expliqué que le couple avait une relation très fusionnelle, mais que Rajeev avait tellement honte du racisme de ses parents qu'il avait dit à sa femme qu'ils étaient morts. Il avait déménagé à Atlanta pour échapper à leur fureur et à leur ressentiment. Le soir du 26 avril 2000, en rentrant de son travail à son appartement de Union City, il a trouvé son épouse poignardée à mort. Sa fillette de six mois, Analla, pleurait dans son berceau, saine et sauve, dans la pièce voisine. Quand la police est arrivée sur les lieux, Ricky a dit aux inspecteurs que ses parents étaient racistes et n'aimaient pas sa femme.
L'accusation a requis la peine de mort à l'encontre de Chiman Rai. La défense, en revanche, a souligné que le dossier était inconsistant, affirmant que Sparkle Rai avait été la malheureuse victime d'un cambriolage qui aurait mal tourné. Depuis le meurtre, Rajeev s'est remarié avec une Indienne. Il n'a pas vu sa fille depuis huit années, et en a confié la garde à Donna Lowry. Ses parents n'ont jamais vu leur petite-fille. |
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