 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Le président par intérim du Cope, Mosiuoa Lekota, le 15 décembre 2008 à Bloemfontein (Afrique du sud) .
©
AFP |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

Les armes s'affûtent en vue des élections présidentielles et législatives qui se dérouleront au premier trimestre 2009 en Afrique du Sud. Dans cette logique et après la bataille interne entre le chef du Congrès national africain (ANC), donné favori pour la présidentielle Jacob Zuma et un Thabo Mbeki contraint à la démission par son propre parti en septembre, des dissidents de l’ANC ont créé leur formation politique. Elle sera présentée demain au cours d'un meeting qui va clôturer une conférence de deux jours à Bloemfontein, ville du centre de l’Afrique du Sud.
Le Congrès du peuple (Cope), est composé principalement des personnalités proches de l'ancien président Thabo Mbeki. Mais ce mardi que les noms des nouveaux dirigeants et le programme politique du Cope en vue des élections de 2009 seront dévoilés. Le président par intérim de cette nouvelle formation politique Mosiuoa Lekota (ex-ministre de la défense) a indiqué : " (l’ANC) plus que quiconque, devrait savoir qu'il n'y a aucune chance que nous fassions marche arrière, nous sommes maintenant tournés vers les élections (...) Même si certains d'entre nous décident de rejoindre à nouveau l'ANC, cela ne signifiera pas la fin du parti, (...) il sera toujours là".
Le Congrès du peuple (Cope), est certes un nouveau-né dans l’arène politique sud-africaine, mais est loin de faire pâle figure. Déjà pour sa première élection, il a récolté mercredi dernier à l’issu des municipales partielles, dix sièges sur 41. Son impact sur l’assise de l'ANC, peut être très significative lors des prochaines échéances politiques. D’ailleurs, des statistiques couplées ‘Ipsos-Markinor publiées lundi 15 décembre, indiquent que 20% des partisans de l’ANC se disent prêts à accorder leur vote à un parti similaire au leur : "Le lancement de ce nouveau parti pourrait faire chuter le soutien à l'ANC en dessous de la barre des 60% aux élections de 2009", détaille le sondage réalisé auprès de 3.500 personnes. |