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Le général Houbron (au milieu) en compagnie des généraux ivoiriens Philippe Mangou (à gauche) et Soumahila Bakayoko (à droite) en juillet 2008 à Bouake
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Le détachement de la force française Licorne basé à Bouaké (centre) quitte définitivement cette ville, fief de l'ex- rébellion des Forces nouvelles, après avoir procédé vendredi au démantèlement officiel de ses installations sur le site qu'il occupait sur l'axe routier Bouaké-Brobo.
Au cours de cette cérémonie, le général Philippe Houbron, commandant en chef de la Force Licorne, a exprimé sa reconnaissance aux autorités politiques, administratives et militaires de la ville de Bouaké "pour la bonne collaboration et cohabitation que les militaires français ont eue avec les populations locales pendant de longues années".
Il a assuré les populations de Bouaké que le départ de la Licorne ne devrait poser aucun problème sécuritaire, puisqu'il a promis d'y déployer des soldats depuis Abidjan, quand le besoin se ferait sentir pour ramener la sérénité au sein de la population. La Licorne quitte Bouaké, convaincue que la paix règne de nouveau dans l'ensemble de la Côte d'Ivoire.
"Les ex-belligérants ne se regardent plus en chiens de faïence, mais travaillent désormais ensemble grâce à l'Accord politique de Ouagadougou pour consolider la paix retrouvée et rétablir l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national", a déclaré le général Philippe Houbron.
La Force française Licorne et les Casques Bleus de l'ONU avaient été déployés en grand nombre, au plus fort de la crise politico-militaire déclenchée le 19 septembre 2002, pour veiller au respect des accords de cessez-le-feu et à la sécurité des biens et des personnes sur l'ensemble du territoire. |