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La presse nationale et internationale en Afrique du Sud s'est focalisée cette semaine sur l'action du président sud-africain, Thabo Mbek, dans la crise zimbabwéenne. Le président Thabo Mbeki, soumis à une intense pression depuis plusieurs années en raison de sa politique de “diplomatie tranquille” vis-à-vis du Zimbabwe, est apparu sous les traits d'un héros plutôt inattendu.
Des pourparlers entre le Mouvement pour le changement démocratique (MDC, opposition) et la ZANU-PF, le parti au pouvoir, ont commencé jeudi, après une certaine confusion autour de la date du début de ces discussions.
Les négociateurs des deux camps ont voyagé entre Harare et Pretoria à bord du même avion, avant de se retrouver dans un lieu tenu secret. Cette rencontre est intervenue deux jours après que le président Mbeki a réussi à faire signer un protocole d'accord par Morgan Tsvangirai, Robert Mugabe et Arthur Mutambara.
Le quotidien Beeld note que le président Mbeki, qui a fait l'objet de nombreuses attaques pour la démarche qu'il a adoptée en tant que médiateur, a l'occasion de faire taire ces critiques après avoir persuadé les adversaires zimbabwéens de s'asseoir autour d'une table pour discuter. |
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“Après des mois de commentaires négatifs sur sa démarche mesurée vis-à-vis de son homologue, Robert Mugabe, Mbeki a réussi à prendre sa revanche mardi, en faisant les titres de la presse qui l'a qualifié de petit faiseur de miracles”, indique le Beeld.
Par ailleurs, le journal Star rapporte que l'Afrique du Sud et l'Union européenne ont clôturé vendredi un sommet historique à l'issue duquel Bruxelles a réaffirmé son appui au rôle de médiateur de Pretoria en ce qui concerne le problème zimbabwéen, la médiation étant considérée comme la seule voie pour sortir le pays du chaos politique ruineux dans lequel il se trouve aujourd'hui.
Il a relevé que le président français, Nicolas Sarkozy, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, a salué avec enthousiasme le président sud-africain, Thabo Mbeki, pour son intervention hardie et courageuse. |

Cette rencontre a été éclipsée par la crise politique au Zimbabwe et les positions diamétralement opposées de Pretoria et de Bruxelles sur la manière de sortir de l'impasse politique actuelle, provoquée par la réélection du président Robert Mugabe, à l'issue d'un second tour de la présidentielle dont il avait été le seul candidat, son adversaire s'étant retiré, et qui intervenait après un premier tour controversé.
Le Mail & Guardian estime que l'Afrique du Sud a pris conscience du coût financier et humain, pour le Zimbabwe, de l'interminable règne de Mugabe.
“Comme cela a été indiqué clairement dans un document adressé par le président Mbeki au président Mugabe, en 2001, notre président savait exactement où se situait le problème, ainsi que les solutions. Naturellement, en tant que président de ce pays, il connaissait aussi les souffrances du peuple zimbabwéen, l'exode en masse de ses citoyens vers l'Afrique du Sud et le coût de son impact sur l'économie sud-africaine”, a relevé le journal. |

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