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Le gouvernement zimbabwéen a déclaré que la réforme agraire dans son pays, dans le cadre de laquelle environ 4.000 exploitants agricoles blancs ont été expulsés des meilleures terres du pays, était "inévitable", étant donné la répartition partiale des terres à l'accession du pays à l'indépendance en 1980.
Environ 77 fermiers zimbabwéens blancs ont porté plainte devant le tribunal de la SADC, pour mettre fin aux expropriations au Zimbabwe. Les exploitants agricoles blancs, représentés par les avocats Jeremy Gauntlett et Adrian de Bourbon, ont également accusé le gouvernement zimbabwéen d'avoir institué un programme de réforme agraire raciste et de refuser de dédommager les fermiers blancs expropriés.
M. Gauntlett a indiqué que les fermiers blancs ont saisi le tribunal régional après que le gouvernement zimbabwéen a procédé à l'amendement 17 de la Constitution, qui ferme toute possibilité de contester devant les tribunaux zimbabwéens les expropriations.
Dans sa présentation au tribunal de la SADC dans cette affaire foncière sans précédent, dont l'audience s'est ouverte à Windhoek mercredi, l'avocat zimbabwéen, Prince Machaya, a soutenu que le tribunal régional ne pouvait légiférer pour les Etats membres et n'avait pas le mandat légal d'annuler les lois adoptées dans les Etats membres. |
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M. Machaya a également soutenu que les chefs d'Etat de la SADC étaient les seuls pouvant "infliger des sanctions" aux Etats membres, si l'un d'eux manquait de se conformer aux régles et règlementations fixées.
Dans sa défense du programme de réforme agraire zimbabwéen, M. Machaya a indiqué qu'il était inévitable que seuls les Blancs aient été ciblés par les paysans noirs sans terre puisqu'ils étaient les seuls à occuper les terres arables luxuriantes et qu'ils vivaient dans "un ilôt de prospérité", tandis que la majorité noire croupissait dans une misère noire. M. Machaya a également ajouté que le tribunal de la SADC n'était pas compétent pour obliger le gouvernement zimbabwéen à annuler ses lois.
"Le traité de la SADC présente et fixe simplement les cadres dans le cadre desquels des obligations contraignantes peuvent être créees aux fin d'être appliquées", a-t-il souligné. "La privation du droit de saisir les tribunaux zimbabwéens effectuée par l'amendement 17 n'est pas une violation du Traité de la SADC et le tribunal de cette organisation n'est pas compétent pour se prononcer sur des décisions de cet ordre".
"Le tribunal doit saisir le sommet...Il ne peut imposer au gouvernement d'annuler cette loi", a déclaré M. Machaya, en ajoutant que "la réforme agraire était inévitable: la communauté des fermiers blancs occupant près de la moitié de toutes les terres fertiles tandis que le reste des terres était occupé par les populations locales dans les régions à faible pluviométrie et aux terres arides".
L'audience de cette affaire se poursuivait ce jeudi. |

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