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Victime d’un accident de la circulation le 4 mars 2012, le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, est toujours hospitalisé à la clinique du Cœur, sise à Ouaga 2000. Il est conscient, tout comme d’ailleurs les trois autres occupants du véhicule, et souffre d’une fracture du fémur.
Le sort s’acharne-t-il sur l’édile de la capitale burkinabè ? On se rappelle en effet qu’il y a un an, précisément dans la nuit du 29 au 30 mars 2011, des militaires mutins avaient débarqué à son domicile de Gounghin (secteur 9 de Ouaga), l’avaient brutalisé à coups de rangers et de crosses de fusils.
Il avait alors séjourné à l’infirmerie de la présidence du Faso, où il avait subi des soins. S’il est guéri, depuis lors il en porte toujours les stigmates, ne serait-ce qu’en lui-même. Et voilà que le dimanche 4 mars 2012, alors qu’il revenait du palais des Sports où venait de se clôturer le 5e congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Simon a été victime d’un accident de la circulation dans les environs de Ouagarinter.
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Selon une source proche du maire, c’est en descendant de l’échangeur, route de Pô, que le véhicule du bourgmestre est entré en collision avec une voiture (une mercedes) venant de la ZAD et a fait tonneau. Et quand on voit l’état du véhicule accidenté (notre photo), on peut dire assurément que ses quatre occupants ont eu de la chance.
La nouvelle s’est vite répandue dans toute la ville et des informations, tantôt alarmistes tantôt rassurantes, ont circulé la nuit du dimanche à lundi. Mais de sources concordantes, Simon souffre d’une fracture du fémur et de douleurs à la mâchoire. L’un de ses gardes du corps, Brahima Sanou, en l’occurrence, a également des fractures au bassin et à la hanche gauche. Le chauffeur et l’autre agent de sécurité du premier magistrat de Ouaga se porteraient mieux et devaient être libérés incessamment.
Simon Compaoré doit subir, si ce n’est déjà fait, un examen approfondi au scanner qui permettra de détecter d’éventuels traumatismes. Aux dernières nouvelles, lui et Brahima Sanou devraient être évacués vers la France.
Damiss
L’Observateur Paalga
www.lefaso.net
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