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Ici, un paysan, le 8 décembre 2009, sur le lac Tchad, menacé s’assèchement
©
afp |
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"Sauver le lac Tchad", la problématique était au centre de la rencontre de la session Afrique, du 8e Forum mondial du développement durable qui s’est tenu dimanche à N'Djamena au Tchad.
Partant du constat inquiétant, de la diminution progressive mais dramatique de la superficie du lac Tchad, ces dix dernières années, l’on relève par exemple qu’en 1960 la taille du lac était de 25.000 km2, contre près de 8.000 km2, voire 2.500 km2,aujourd'hui, selon divers calculs.
Pointés du doigt par les autorités et des experts, le réchauffement climatique et la surexploitation du lac Tchad à des fins d'irrigation ou d’alimentation en eau des villes, seraient responsables de l’étranglement de son bassin.
Les Cinq chefs d'Etat des pays africains, présents à la cérémonie de clôture, dont la Libye, le Sénégal, la Centrafrique, le Tchad, et le Nigeria, se sont dits prêts à travailler aux côtés des experts, pour la sauvegarde du lac Tchad.
Un communiqué final, rendu par le ministre tchadien de l'environnement Hassan Terap, est venu dévoiler les propositions adoptées "par consensus", par les participants, les chefs d'Etat, les responsables politiques et les experts sur la question.
La plus significative est celle de :"Faire du lac Tchad un patrimoine de l'humanité", car selon Emile Malet, délégué général du forum : "Si on y arrive, cela permettra de réparer une injustice, et le lac Tchad sera respecté avec des droits et des devoirs pour l'ensemble des pays riverains", notamment le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Tchad.
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Sur le point de l'alimentation en eau du lac Tchad, par dérivation des cours d'eau, il faudra d’abord : "Confronter toutes les considérations avant de faire quoi que ce soit…respecter les équilibres du lac Tchad, sauvegarder les populations et amplifier les activités".
Une proposition allant dans le sens de la création d'une "autorité" de régulation du lac, a été évoquée par les experts. Elle vise à prévenir des heurts entre migrants et populations autochtones. Car du fait de sa situation (à la frontière de quatre pays cités plus hauts), le lac Tchad est un lieu de migration important.
Les participants ont également, souhaité que les études sur le lac soient mutualisées et coordonnées, parce que:"Le lac n'appartient ni au Tchad, ni aux riverains, mais à toute l'Afrique, c'est un bien de l'Afrique", selon le président sénégalais Abdoulaye Wade, qui a pour sa part stigmatisée : "la politique faite depuis 40 ans sur le lac Tchad et autour du lac" comme "les véritables responsables de sa régression".
Il n’est jamais trop tard pour bien faire, surtout que l’Afrique ne peut pas se permettre que "le lac Tchad meure", ce que le président nigérian, Goodluck Jonathan, a si bien souligné.
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