
Se fondant sur le constat d’une série de heurts, ces expulsions entreprises depuis mercredi, visent à prévenir d’éventuels troubles, à l’approche des échéances électorales au Nigeria, dont une présidentielle qui doit se tenir en 2011.
Le doute des autorités de l’immigration de l'Etat de Borno, principal concerné par cette mesure, pèsent sur la secte Boko Haram. Le mouvement islamiste est soupçonné, d’être à l’origine du regain de violences, enregistré au cours des derniers mois, dans cet Etat du nord du Nigéria.
"Nous avons jusqu'à présent rapatrié près d'un millier de personnes des pays voisins, Niger, Tchad et Cameroun, qui se trouvaient au Nigeria sans documents valides", a donc expliqué Babayo Alkali, responsable de l'immigration pour l'Etat de Borno.
Il a suggéré, le fait que les islamistes, pouvaient facilement utiliser les clandestins, pour commettre des crimes, parce que ces derniers sont plus difficiles à suivre.
Si la secte Boko Haram, n’a pas été nommément citée en rapport avec l’insécurité, la force de son insurrection de 2009, et la recrudescence d'agressions et de crimes dans le nord du Nigeria fait redouter aux autorités nigérianes, que cette mouvance fasse à nouveau parler d'elle.
s'agissant de l’élection présidentielle, prévue à l'origine en janvier 2011, elle pourrait être repoussée dorénavant au mois d'avril. La décision d’un report justifié, pour cause, de manque de temps, doit encore être validée par les parlementaires des trente-six états au Nigéria.
le mouvement islamiste Boko Haram, qui signifie en langue haoussa "l'éducation occidentale est un péché", prône l'intauration d'un Etat islamique "pur".
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