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Le président sénégalais Abdoulaye Wade et son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad.
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"Le Sénégal décide de rompre ses relations diplomatiques avec la République d'Iran". L’information a été annoncée hier nuit par la télévision d’Etat sénégalaise.
Le divorce diplomatique entre Dakar et Téhéran est la conséquence de l’affaire des cargaisons d'armes iraniennes saisies à Lagos en octobre dernier au Nigeria et destinées à la Gambie, qui, elle même, avait démenti être destinataire de ces armes et rompu le 22 décembre dernier toute relation avec l'Iran. Pour Dakar, l’utilisation de ces armes iraniennes par les rebelles du MFDC, qui sévissent en Casamance, une région du sud du Sénégal, ne fait plus aucun doute.
Selon le ministère sénégalais : "Le rapport fait au président de la République par l'état-major de l'armée sénégalaise sur les récents développements en Casamance a démontré que les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance, disposent d'armes sophistiquées qui ont causé la mort de soldats sénégalais".
Deux suspects dans cette affaire de livraison d’armes ont comparus vendredi devant la haute cour fédérale de Lagos dans le cadre de cette affaire de livraison d'armes. Il s’agit d’un iranien, membre présumé des Gardiens de la révolution, Azim Aghajani, et un nigérian, Ali Abbas Jega. Il leur est reproché l'importation de 13 conteneurs remplis d'armes, de roquettes et de munitions.
Le Sénégal déplore, la perte de 16 de ses soldats, tués dans des heurts survenus dans la région de Casamance depuis décembre 2010. |