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Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a ouvert lundi à Ouagadougou la Triennale de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA) en appelant l'Afrique à privilégier les économies du savoir.
En présence de ses homologues ivoirien, Alassane Ouattara, malien, Amadou Toumani Touré, et nigérien, Mahamadou Issoufou, le président Compaoré a estimé que si l’Afrique veut être présente dans le contexte de la mondialisation, elle n’a aucun autre choix que d’opérer les ruptures qui s’imposent et d'inventer de nouvelles plages fertiles pour la mise en œuvre effective des politiques de développement.
«Les nations les plus prospères sont celles qui ont gagné le pari de l’instruction universelle et établi un système généralisé d’éducation et de formation tout au long de la vie. Il n’est point besoin d’aller chercher loin pour comprendre que la clé du changement et le moteur des grandes transformations sociales résident dans l’éducation et la formation», a-t-il martelé.
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Alassane Ouattara, Amadou Toumani Touré, Blaise Compaoré et Mahamoudou Issoufou le 13 février 2012 à Ouagadougou
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De nombreux autres orateurs, dont la sous-directrice générale de l’UNESCO chargée du Département Afrique, Lalla Ben Barka et le président du Comité directeur de l’ADEA ont abondé dans le même sens que le président Compoaré pour souligner la nécessité pour les Etats africains de porter à l’éducation et à la formation une plus grande attention.
Les questions qu’ils ont soulevées et d’autres problématiques de l’éducation en Afrique seront discutées jusqu’à vendredi par la Triennale de l’ADEA qui a pour thème central «Promouvoir les connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable : comment concevoir et édifier une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation».
Après la cérémonie officielle qui a été immédiatement suivie d’une table ronde avec les chefs d’Etat, les participants ont pris part à l’introduction générale des trois sous-thèmes de la Triennale. Ils poursuivront les différents aspects abordés lors des sessions thématiques et des réunions sectorielles.
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La Triennale s’achèvera vendredi par la définition des principales priorités pour l’éducation, la formation, les sciences et technologies en Afrique pour les prochaines années.
Environ 800 participants, dont 70 ministres africains, sont présents à la première Triennale organisée par l’ADEA après huit Biennale consacrée aux problématiques éducatives en Afrique.
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