 |
|
 |
|
 |
 |
 |
 |
 |
|
 |
 |
Un soldat éthiopien dans la ville de Kismayo, le 2 janvier 2007
©
AP |
 |
 |
|
 |
|
 |
|
 |
 |
|
|

L'Ethiopie procède depuis ce vendredi 2 janvier 2009, au rappel de ses troupes déployées en Somalie depuis 2006. C’est du moins ce qu’ont indiqué les autorités d’Addis Abeba. Le porte-parole du premier ministre, Meles Zenawi a indiqué : "Nous avons déjà commencé à exécuter notre plan de retrait. Cela va prendre encore plusieurs jours". C’est sous le prétexte que l’action les milices des Tribunaux islamiques, qui sévissant dans le centre et du sud de la Somalie menaçait sa sécurité, que l’armée éthiopienne était intervenue de façon officiellement pour soutenir le gouvernement somalien de transition et avait réussi à dérouter les milices.
Cependant depuis près de deux ans, c’est le revers, car Mogadiscio et un grand nombre de régions somaliennes sont paralysés par une guérilla acharnée et l'armée éthiopienne perd pied, et de nombreuses victimes parmi les soldats éthiopiens et des civils somaliens ont encore été déplorés ce vendredi. Avec ce retrait de l’éthiopien la force de l'Union africaine, l'Amisom, en somalie depuis mars 2007 et dont le mandat qui expirait fin décembre a été prorogé de deux mois, sera désormais seule confrontée aux combattants de l'aile militaire des Tribunaux islamiques les puissants "shebab".
l'Amisom qui compte tout juste 3 400 soldats burundais et ougandais, en est non seulement en sous- effectif, peu équipée mais aussi pas assez financée. L’armée éthiopienne plie ainsi bagages avec en toile de fond la démission du président somalien, Abdullahi Yusuf Ahmed, le 29 décembre dernier faute d’avoir pu ramener la paix et la stabilité dans son pays.
|