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Jeudi dernier, un hommage a été rendu au poète martiniquais lors de la Francophonie au Musée du Quai Branly, à Paris.
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« L’immense seigneur de la plume, l’infatigable défenseur des causes justes, l’homme qui a revitalisé les solidarités que l’histoire a blessé, cette voix qui à 26 ans nous a offert une merveille : le grand cri nègre. Le Cahier d’un retour au pays natal, dorsale de son œuvre dite dans une langue française de rêve (...) » C’est en ces mots que le maître de cérémonie Hamidou Sall, écrivain sénégalais, a présenté Aimé Césaire mit à l’honneur à la Francophonie au Musée du Quai Branly, à Paris, jeudi dernier.
Tout juste trois mois après son décès, cette cérémonie aura su faire écho aux obsèques officielles du 18 et 19 avril dernier. Avec notamment la participation de Daniel Maximin ou encore Jacques Martial qui ont interprété quelques uns des textes du nègre fondamental, auteur du Cahier d'un retour au pays natal. Un moment d’émotion mais aussi de remises en questions quant à la situation actuelle des anciennes colonies françaises, anglaises ou encore espagnoles et portugaises.
Ce moment aura aussi été marqué par la diffusion du documentaire d’Euzhan Palcy, « l’Ami Fondamental ». En une vingtaine de minutes, la réalisatrice d’origine martiniquaise, qui a réalisé il y a quelques années le célèbre film de « la rue cases nègres », a tenu à rappeler l’importance d’Aimé Césaire en Afrique. Et surtout ce lien qui l’unissait avec Léopold Sédar Senghor.
Même si Aimé Césaire a pendant longtemps désapprouvé le concept de la Francophonie, qu’il estimait de « relent de colonialisme », comme l’a rappelé le Maire actuel de Fort-de-France, Serge Letchimy, excusé pour son absence, nul doute que cet hommage, comme tous ceux qui succèderont, amorceront une réelle conscience des mots de l’auteur du Discours sur le colonialismequi sont, au final, toujours d'actualité. |