Comme Grioo.com l'avait rappelé, l'animateur de la très conservatrice Fox s'en était pris à la mémoire de Michael Jackson, et notamment au fait que le révérend Al Sharpton l'avait quasiment comparé à Martin Luther King Jr. Le révérend a été invité sur le plateau de l'animateur pour exercer une forme de droit de réponse.
Al Sharpton a admis quelques excentricités de la part du chanteur, mais rappelé à Bill O'Reilly qu'un jury dont 10 des 12 membres n'étaient pas noirs, a acquitté Michael Jackson des charges de pédophilie. Selon lui il est donc "iresponsable" de traiter Michael Jackson de pédophile.
Interrogé par Bill O'Reilly pour savoir ce qu'il pensait du fait que Michael Jackson, le chanteur l'avait admis, dorme avec des enfants qui ne sont pas les siens, Al Sharpton s'est abrité derrière le verdict ayant innocenté le chanteur. Il a refusé de laisser les "allégations" contre Michael Jackson ternir sa mémoire en rappelant qu'il avait été le premier chanteur noir à briser certaines barrières, et la première star à réunir d'autres stars dans un morceau carritatif, faisant référence à "We are the world". Al Sharpton a estimé que dès lors que les actions effectuées par tel ou tel président américain ne sont pas ternies par sa vie privée, il ne voit pas pourquoi le traitement devrait être différent pour Michael Jackson.
O'Reilly a également demandé à Al Sharpton comment on pouvait être une "icône afro-américaine" alors qu'on a décidé pour avoir ses enfants de "faire une insémination artificielle d'une blanche par un donneur blanc". Sharpton lui a répliqué que personne n'a qualifié Jackson d' "afro-américain père d'enfants afro-américains" mais d'"afro-américain". Interrogé pour savoir "pourquoi Jackson a voulu avoir des enfants blancs", Sharpton a rappelé que selon lui ce que le chanteur faisait dans sa vie privée n'avait aucun impact sur son statut d'icône vivante.
A la question de savoir pourquoi il avait quasiment élevé Michael Jackson au rang de des droits civiques, Sharpton a conclu son intervention en rappelant que selon lui les nombreux records battus par Michael Jackson lui donnent un rang spécial, et en dissociant encore une fois sa vie privée de sa vie publique.
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