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Philippe Henri Dacoury Tabley, gouverneur de la BCEAO
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Alassane Ouattara met de nouveau la pression sur Laurent Gbagbo puisqu’il a demandé à la BCEAO (Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest) de ne plus autoriser ce dernier à accéder à ses fonds. Si la BCEAO accepte la requête, il pourrait devenir difficile pour Laurent Gbagbo de payer les fonctionnaires et les militaires.
Selon un officiel de la BCEAO, les administrateurs de la banque vont se rencontrer ce mercredi à Lomé au Togo sans qu’on sache pour l’instant s’ils répondront positivement ou non à la requête d’Alassane Ouattara.
Une des prérogatives du conseil d’administration de la BCEAO est notamment de "déterminer le montant global des concours (découverts ndlr) que la Banque Centrale peut accorder au financement de l'activité économique dans chacun des Etats".
Les administrateurs de la BCEAO pourraient répondre positivement à la demande d’Alassane Ouattara car ce dernier a été reconnu comme président par la CEDEAO, l’Union Africaine, l’ONU et l’Union Européenne. Laurent Gbagbo est donc presque totalement isolé sur le plan international (l'Angola, la Guinée, la Chine et la Russie seraient ses seuls soutiens). Et Meite Sindou, porte-parole de Guillaume Soro, espère que cela fera pencher la balance en faveur d'Alassane Ouattara : "nous nous attendons à ce que la banque centrale suive la communauté internationale" a t-il dit.
A noter aussi que l’actuel gouverneur de la BCEAO, l’ivoirien Philippe-Henri Dacoury-Tabley, est dans une situation délicate puisqu’il devra lui aussi choisir entre Laurent Gbagbo (qui a favorisé sa nomination) et Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale. |