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Alassane Ouattara à l'hôtel du Golf le 8 décembre dernier
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Patrick Achi, porte-parole du gouvernement de Guillaume Soro (premier ministre d’Alassane Ouattara) a déclaré ce samedi à l’AFP qu’il n’était pas question de discuter avec Laurent Gbagbo tant que celui-ci n’aurait pas reconnu qu’Alassane Ouattara était le président de la Côte d’Ivoire :
Si c`est pour (discuter) ses conditions de départ, on peut négocier", a dit Patrick Achi. "Pour nous, il y a un préalable: Alassane Ouattara est président". M. Gbagbo n`étant "pas le président", "à quel titre allons-nous dialoguer avec lui?".
Soumis à une forte pression et isolé sur le plan international où il compte peu de soutiens, Laurent Gbagbo avait fait savoir jeudi qu’il était prêt à discuter, précisant qu'il n'y aurait pas de guerre en Côte d'Ivoire. L'Union Africaine, la Cedeao, le conseil de sécurité de l’ONU se sont rangés du côté d’Alassane Ouattara tandis que l’Afrique du Sud, silencieuse au début de la crise, a fini par se ranger à la décision de l’Union Africaine.
Laurent Gbagbo possède toujours l'atout d'avoir la réalité du pouvoir puisque l'armée lui reste encore fidèle, de même que la RTI (télévision nationale ivoirienne, transformée en outil de propagande alors que les chaînes étrangères ont été coupées). Il semble également contrôler l'administration bien que son ex-ministre des finances, Charles Diby Koffi, figure désormais dans le gouvernement d'Alassane Ouattara tandis que le président de l'assemblée nationale Mamadou Koulibaly, élément clé de la galaxie Gbagbo, reste invisible. |