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Des partisans du président angolais Jose Eduardo dos Santos en meeting le 3 septembre 2008 à Cacuaco © AFP
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Plus de huit millions d'électeurs sont appelés à se rendre dans les 12.274 bureaux de vote du pays à partir de 06H00 GMT pour élire les 220 membres de l'Assemblée nationale. C’est une première, depuis la fin de la guerre civile qui a frappé l’Angola en 2002.
Le parti au pouvoir depuis 33 ans espère décrocher la majorité des deux tiers afin de procéder à une révisionconstitutionnelle. Pour ce faire, le Mouvement populaire de l'indépendance de l'Angola (MPLA), parti du président José Eduardo dos Santos a déployé des grands moyens, transformant le pays en marée rouge noir et or, les couleurs du MPLA. Dans ce contexte, et compte tenu de la partialité des médias d'Etat, l'ancienne rébellion, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita), a eu des difficultés à faire entendre sa voix. Et déjà l’on ne se fait plus d’illusion du côté de l’opposition. Le leader de l'Unita, Isaias Samakuva qui a estimé jeudi que "le résultat de cette élection ne serait pas équitable".
Tout en critiquant le rôle des médias officiels et la confusion entre le parti au pouvoir et l'Etat, la chef de mission des observateurs de l'Union européenne (UE) Luisa Morgantini s'est dite "impressionnée" par l'organisation du scrutin. Elle a également loué le climat de tolérance qui a prévalu dans la campagne, alors que les dernières et uniques élections avaient été suivies d'un des épisodes les plus sanglants de l'histoire du pays.
L’on se souvient que des élections générales avaient eu lieu en 1992, après une trêve consentie entre le MPLA et l'Unita. Mais le leader des rebelles, Jonas Savimbi, avait rejeté sa défaite et repris les armes. Seule sa mort en 2002 avait mis un terme à 27 ans de guerre civile.
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Imbroglio autour des législatives ! |
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A Samba, un quartier de Luanda, des centaines d’électeurs attendent, depuis plusieurs heures, de pouvoir voter
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Ces premières élections depuis le retour de la paix dans le pays ont accusé du retard, plus ou moins important selon les bureaux de vote de la capitale. Mais ce vendredi, le calme règne à Luanda. Si les observateurs européens estime que l’organisation du scrutin est un "désastre", le président angolais José Eduardo dos Santos estime pour sa part que "tout se passe bien" et a appelé à la patience.
Surtout que des électeurs se sont parfois énervés et ont élevé la voix. Même si certains membres de l’Unita, le principal parti de l’opposition angolaise, dénoncent ces retards de plus de cinq heures, le président du parti, Isaias Samakuva, a déjà lui aussi appelé les électeurs à garder leur patience.
Selon RFI, à la mi-journée, les opérations s’apprêtaient seulement à commencer dans un bureau de vote. Seules les personnes supervisant les opérations avaient déjà déposé leur bulletin dans l’urne. À Luanda, les files d’attente sont longues, presque dans tous les bureaux, sous une chaleur que la capitale angolaise n’avait pas connue ces derniers jours. La ville compte à elle seule deux millions d’électeurs, soit le quart du corps électoral angolais
Compte tenu de ce retard, la Commission nationale électorale a annoncé qu’il n’y aurait plus d’heure limite pour la fermeture des bureaux - celle-ci était initialement prévue à 18 heures. La Commission nationale électorale a reconnu l'existence de problèmes d’organisation, mais elle a assuré que tous les électeurs pourraient voter. |
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