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AFP |
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Les principaux accusés de l'Angolagate.
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Yves Bertrand doit comparaître comme témoin dans le procès de la vente illégale d’armes à l’Angola toujours en cours. Ses carnets d’invités, mentionnant ses rencontres avec le juge Philippe Courroye, ayant instruit l’affaire et aujourd'hui procureur de la République à Nanterre, ont été saisis par la justice, en dépit de la protestation de son avocat Me Basile Ader, qui a tenté de les récupérer en formulant une demande de restitution. Le problème est que sa "fréquentation" du juge Courroye, n’avait pas été mentionnée dans la procédure.
L’homme de lois a estimé qu’:"Yves Bertrand est propriétaire de ses carnets qui sont des notes personnelles, presque intimes, n'ayant qu'une vocation d'aide mémoire...Ce n'était même pas un agenda". Pour lui, la mise sous scellés de ces documents dans l'instruction de l'affaire Clearstream aurait dû leur garantir une "superprotection". Aussi Me Basile Ader, a pointé, un "dysfonctionnement" de la justice ayant permis aux médias d'en publier des extraits. Des arguments battus en brèche par le tribunal qui a rejetée sa requête.
La demande de retrait des ces carnets a soulevé un concert de réactions, au sein de l’accusation. Pour Me Pierre Haïk, l'un des avocats d'Arcadi Gaydamak, "Ces carnets, c'est surtout l'intimité de la vie privée des autres." ; "C'est un document d'Etat fabriqué par un fonctionnaire de l'Etat", a corroboré Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, avocat de Jean-Christophe Mitterrand, et son collègue Emmanuel Marsigny, avocat de Pierre Falcone, s’est amusé de cette requête introduite par demande "celui qui a pendant des années entretenu et instrumentalisé les journalistes". |
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Me Pierre Haïk a indiqué que :"l'élément déterminant (pour joindre les carnets au dossier) a été la plainte du président" Sarkozy quatre jours plus tôt, le 16 octobre, notamment pour "dénonciation calomnieuse (...) Cela a modifié la position du parquet", a-t-il affirmé. Pour lui, Nicolas Sarkozy y verrait la preuve de l'existence d'un "cabinet noir" grâce auquel Dominique de Villepin, par le biais des listings Clearstream, aurait tenté de le déstabiliser.
Quant à Philippe Courroye, qui a pourtant démenti, il doit de son côté, être également auditionné par le tribunal correctionnel début février, à la demande de l'un des 42 prévenus de cette affaire de vente d'armes de guerre à l'Angola, en la personne de Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné de l'ex-président. Au totale onze "rencontres" présumés, sont évoquées. Une aubaine pour les pourfendeurs des accusés, qui n’ont cesse de brouiller les pistes, depuis l'ouverture de l'audience le 6 octobre denier, en mettant en doute l’honnêteté de l'instruction du juge Courroye. |
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