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L’humour, l’optimisme et les revendications de Papou, Mike, Mathieu et Vieux Père Sacko sont intactes.
Inspirés du Zouglou (un genre musical utilisé par les étudiants ivoiriens au début des années 90 pour décrire les problèmes et les maux de la société), ils slaloment habilement entre sujets graves et sujets légers :
le mariage forcé, la guerre, la foi, l’espoir mais aussi les relations amoureuses, les caprices de femme et la fête parce qu’ "en Côte d’Ivoire, la fête est partout"! Tout se mêle et s’enchaîne sans lourdeur, avec le sourire.
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Un remède musical |

Soigner la fatigue, le stress, l’angoisse avec leur musique, c’est la mission artistique que s’est donnée Anti-Palu.
"Chez nous quand quelqu’un est malade, fatigué, fait des crises d’angoisse, c’est souvent parce qu’il a le paludisme, alors on a choisi ce nom pour le clin d’œil au pays et pour le sens propre : notre musique doit agir comme un remède musical." |
Union, discipline, travail |

"C’est la devise ivoirienne et elle s’applique bien à notre état d’esprit"
Dans cet album, Anti-Palu a voulu collaborer avec des artistes français. Ainsi le rappeur Poison intervient sur le morceau «Guerre et Paix » qui dénonce les conflits qui déchirent les peuples et ce morceau n’est pas anodin pour le groupe : ils ont dû quitter leur pays en décembre 1999, pendant les troubles.
Ils apprécient aujourd’hui d’avoir la chance de vivre en France, "ici si tu sais ce que tu veux, tu peux t’en sortir !". Papou, Mike, Mathieu et Vieux Père Sacko s’en sont sortis grâce à l’amitié qui les soude, à leur travail et à leur foi "on ne loue pas une religion en particulier mais tout ce qui aide, donne à croire en quelque chose dans la vie ; le titre de notre album remercie Dieu mais le message va au-delà, on a voulu remercier la force que nous a donné la vie en général et la musique en particulier, malgré tout ce que nous avons traversé, nous n’avons jamais cessé d’y croire et c’est pour ça qu’on est là aujourd’hui."
Quand on leur demande comment ils se voient dans 5 à 10 ans, Anti-Palu ne sombre pas dans les clichés "bling bling" de la célébrité. Quinze ans après la naissance de leur groupe, ils gardent la tête froide et si leur carrière continue sur sa lancée, ils veulent en faire profiter les autres, "on aimerait avoir un label de production, de distribution, un studio pour aider d’autres artistes à se lancer." |

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