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Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar le 12 janvier 2012
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Selon l'AFP, le député PS de Saône-et-Loire et sa compagne, la journaliste Audrey Pulvar ont été pris à partie, mardi soir (28/2/12) en sortant d'un restaurant situé dans le XVIe arrondissement de Paris, par une quinzaine d'individus scandant des slogans favorables au Front National et des injures antisémites. Ils ont déposé plainte dans la nuit. Pour Arnaud Montebourg, cette agression verbale "témoigne d'un climat de libération d'une parole raciste et à connotation fascisante dans le parti de Mme (Marine) Le Pen".
"La police a été extrêmement efficace et très active. J'ai remercié les forces de l'ordre hier (mardi) soir de leur travail", a précisé ce mercredi M. Montebourg à l'AFP. "Des pièces à conviction - (deux verres qui ont été jetés sur Audrey Pulvar et lui) - et des témoignages ont été recueillis sur place par le commissariat, la BAC du XVIe", a-t-il précisé.
Arnaud Montebourg a souligné que la police semblait "assez optimiste sur l'identification des individus auteurs des insultes antisémites et racistes et par ailleurs des agressions physiques". "Une chose est sûre. Les individus nous ont reconnus et nous ont nommés par notre nom pour nous insulter. Il y a eu toute une flopée d'injures qui ne sont pas dignes du militantisme politique".
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D'après Audrey Pulvar, les agresseurs l'auraient traitée de "négresse", avant de crier des "Juden" (juif en allemand) et Youpin. Selon Arnaud Montebourg, "à l'évidence, c'était des militants politiques du Front national puisqu'ils criaient Bleu blanc rouge! La France aux Français! Le Pen président!"
"Lorsque nous sommes passés à un mètre d'eux, ils étaient une quinzaine, ils ont haussé le ton, durci leur attitude et la violence s'est ensuite déchaînée", a affirmé M. Montebourg. L'altercation a duré "quelques minutes". "On n'a pas répondu aux provocations et aux attaques et on est parti directement vers le commissariat", a-t-il conclu.
Interrogée ce mecredi, Marine Le Pen a condamné l'agression, tout en demandant à Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg de "condamner les agressions dont elle était elle même régulièrement victime" (sic). Marine Le Pen a ajouté qu'on ne pouvait pas considérer que les agresseurs étaient du Front National avant que la police n'ait bouclé son enquête.
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Audio : Audrey Pulvar raconte son agression |
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