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Claudio Henrique dos Anjos veut surfer sur la vague d'Obamania qui touche aussi le Brésil
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terra.com.br |
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Ceux qui se rendront dans un bureau de vote à Belford Roxo, une ville pauvre en périphérie de Rio de Janeiro le 5 Octobre prochain, feront certainement face à un choix historique. Ils pourront voter pour Alcides Rolim le candidat à la Mairie du Parti des Travailleurs qui promet "une ville pour tous " ou Elizeu Pitorra, un communiste local qui croit que "le temps du changement" est arrivé.
La plupart des électeurs voteront cependant pour "Barack Obama", un Brésilien de 39 ans qui jusqu’à récemment était connu sous le nom de Claudio Henrique dos Anjos. Bienvenue dans l’Obama-mania, version brésilienne. Peu de pays ont embrassé la possibilité d’avoir un Premier Président noir Américain avec autant d’enthousiasme que le Brésil, pays comptant la population Afrodescendante la plus importante de la planète, mais où les noirs restent une minorité en politique.
On retrouve des T-shirts d’Obama partout alors que des séances de débats et les colonnes de journaux parlent abondamment du sénateur de l’Illinois âgé de 47 ans. Les Brésiliens s’alignent même désormais pour goûter leur part du gâteau. Grâce à un caprice de la législation Brésilienne, les candidates ont le droit de se présenter sous le nom de leur choix. En conséquence, au moins six politiciens brésiliens ont officiellement changé de nom et portent désormais celui de "Barack Obama», une façon d’essayer de tirer avantage sur leurs adversaires lors de sélections municipales d’Octobre. |
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"Pour dire vrai, c’est un accident," indique l’Obama de Belford Roxo, consultant en Technologies de l'information qui tente de devenir le premier maire noir de la ville. "Je suis passé à la télévision et je portais un costume, et les gens trouvaient que je lui ressemblais et ils ont donc commencé à m’appeler Barack Obama. Quand ils me voyaient dans la rue, ils s’écriaient: 'Hey Barack!" J’ai donc décidé de m’enregistrer avec ce nom."
Comme son illustre homologue Américain, qui a des parents au Kenya, l’Obama Brésilien a également un pied en Afrique. Son grand-père était descendant d’esclaves. Il avoue également qu’il a jeté un coup d’œil sur les discours de son homonyme pour trouver de l’inspiration.
"Je dis les mêmes choses. Je parle du renouveau politique, du changement, je parle de transformer la ville." Malgré leurs ressemblances, les deux Obamas ne se sont pas encore rencontrés, même si le Brésilien affirme qu’en tant que maire, il "enverra une invitation" au vrai Obama pour un dîner à Belford Roxo. "Ce serait génial s’il pouvait venir et voir nos réalités," dit-il rayonnant. "Imaginez-vous donc!"
Traduit par Guy Everard Mbarga |
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